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Syrie - 31 aout 2013 - les ’rebelles’ admettent leur responsabilité dans le massacre chimique

mercredi 5 avril 2017, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 30 août 2013).

Y’A PLUS QU’À PUNIR L’ARABIE SAOUDITE !

En fait, les "rebelles" du Front al-Nosra, c’est-à-dire d’al-Qaïda en Syrie, se servent des autres rebelles comme de mulets pour trimballer leur matos. Ils leur ont fait trimballer des armes chimiques en refusant de leur dire de quoi il s’agissait. Les autres, tout à fait ignorants mais très curieux, ont voulu essayer, ils se sont dit : « On va bien voir » ! et voilà…

Des "rebelles" ont déclaré à Dale Gavlak, une reportère d’Associated Press, avoir commis une erreur dans la manipulation d’armes chimiques fournies par l’Arabie saoudite, ce qui a causé un accident :

« Les Saoudiens ne nous ont pas dit de quel type d’armes il s’agissait ou comment les utiliser. Nous ne savions pas qu’il s’agissait d’armes chimiques. Nous n’aurions jamais imaginé qu’il pouvait s’agir d’armes chimiques ».

Normalement, ces armes devaient être livrées au Front al-Nosra, une émanation d’al-Qaïda.

« Les miliciens du front al-Nosra ne coopèrent pas avec les autres rebelles, sauf dans les combats sur le terrain. Ils ne partagent pas les informations secrètes. Ils ont simplement utilisé des rebelles ordinaires pour transporter ce matériel ».

Voici divers articles dont deux en français et quatre en anglais qui citent diverses sources. Ceux en français reprennent les articles en anglais. Et un article en arabe est aussi sauvegardé sous forme d’image.



Attaque chimique en Syrie : des rebelles de la Ghouta avouent l’avoir causée

http://www.almanar.com.lb/french/ad…

L.Mazboudi

31-08-2013 - 15:33

Des miliciens syriens dans la banlieue est de Damas, dans la Ghouta orientale, ont admis qu’ils étaient responsables de l’incident d’armes chimiques de la semaine dernière, imputé par les puissances occidentales aux forces de Bachar Al-Assad.

Ces aveux ont été faits à la correspondante de l’agence américaine Associated Press au Moyen Orient, Dale Gavlak, dont la crédibilité est impressionnante. Elle a aussi travaillé pour National Public Radio (NPR) et écrit des articles pour la BBC News.

Elle assure que des miliciens syriens lui ont rapporté que l’accident a été causé en raison d’une mauvaise manipulation des armes chimiques qui leur avaient été fournies par l’Arabie saoudite.

Armes chimiques qui ont été retrouvés par l’armée syrienne dans un tunnel de Jobar dans la Ghouta orientale, après avoir repris ce tunnel aux "rebelles". (Cliquer.)

« Dans de nombreux entretiens avec des médecins, des résidents de la Ghouta, des combattants rebelles et leurs familles,… beaucoup affirment que certains rebelles ont reçu des armes chimiques par l’intermédiaire du chef du renseignement saoudien, le prince Bandar bin Sultan, et sont responsables de la perpétration de l’attentat au gaz mortel », ajoute Gavlak.

Les rebelles dévoilent aussi à Gavlak qu’ils n’ont pas été correctement formés sur la façon de manipuler les armes chimiques ou même informés de ce qu’elles étaient. Il semble que les armes étaient initialement censées être données au front al-Nosra, une émanation d’al-Qaïda.

« Nous étions très curieux au sujet de ces armes. Malheureusement, certains des combattants les ont manipulées de façon inappropriée déclenchant les explosions », assure un chef de milice nommé J., sous le couvert de l’anonymat. Il rapporte aussi que « les miliciens du front al-Nosra ne coopèrent pas avec les autres rebelles, sauf dans les combats sur le terrain. Ils ne partagent pas les informations secrètes. Ils ont simplement utilisé des rebelles ordinaires pour transporter ce matériel et en gérer les stocks ».

Armes chimiques qui ont été retrouvés par l’armée syrienne dans un tunnel de Jobar dans la Ghouta orientale, après avoir repris ce tunnel aux "rebelles". (Cliquer.)

Ces conclusions sont reprises par un autre combattant nommé « K », qui dit à Gavlak : « Ils ne nous ont pas dit comment manier ces armes ou comment les utiliser. Nous ne savions pas que c’étaient des armes chimiques. Nous n’avions jamais imaginé qu’ils s’agissait d’armes chimiques ».

Abou Abdel-Moneim, le père d’un rebelle de l’opposition, a également dit à Gavlak : « Mon fils est venu me voir il y a deux semaines, demandant ce que je pensais des armes qu’il avait été invité à réaliser », les décrivant comme ayant une structure en forme de tube, tandis que d’autres se présentaient sous forme d’énormes bouteilles de gaz.

Révélant que le milicien saoudien qui a fourni les armes est connu sous le sobriquet Abou Ayesha, Abdel-Moneim assure aussi que les armes ont explosé à l’intérieur d’un tunnel, tuant 12 rebelles dont son fils.

Armes chimiques qui ont été retrouvés par l’armée syrienne dans un tunnel de Jobar dans la Ghouta orientale, après avoir repris ce tunnel aux "rebelles". (Cliquer.)

Dans son article, Gavlak assure aussi que plus d’une douzaine de rebelles interrogés ont indiqué que leurs salaires proviennent du gouvernement saoudien.

Le site sur lequel cette information est apparue à l’origine est Mint Press, une organisation médiatique légitime fondée dans le Minnesota. Il est signalé sur ce site que l’article a été rédigé avec la collaboration de Yahya Ababneh, un journaliste jordanien freelance qui écrit pour Amman net, Saraya news, Gerasa News et autre.

Le site rappelle que le rôle présumé de l’Arabie saoudite dans la fourniture d’armes chimiques aux rebelles n’a rien d’une surprise, étant donné les révélations faites plus tôt cette semaine que les Saoudiens ont menacé la Russie d’attaques terroristes aux Jeux Olympiques d’hiver à Sotchi l’an prochain, à moins qu’ils abandonnent leur soutien au président syrien Bachar el-Assad.

« Je peux vous donner une garantie pour protéger les Jeux olympiques d’hiver de l’année prochaine. Les groupes tchétchènes qui menacent la sécurité des jeux sont contrôlés par nous » aurait dit le prince Bandar au président russe Vladimir Poutine, rapporte The Telegraph.

Quant au site Infowar qui a repris l’article, il a indiqué que l’agence Associated Press l’a contacté pour confirmer que Dave Gavlak est correspondante chez elle mais que son histoire n’a pas été publié sous sa bannière.

ENTERREMENT

Syrie : Les terroristes avouent être les responsables de “l’attaque à l’arme chimiques”.

https://www.facebook.com/notes/smai…

30 août 2013, 17:57

Les groupes terroristes à Ghouta dans la banlieue de Damas ont admis, devant un journaliste du nom de Dale Gavlak, être responsables de l’incident des armes chimiques de la semaine dernière pour lequel les puissances occidentales ont blâmé les forces de Bachar Al-Assad, et ont révélé que les victimes ont été tuées par un accident causé suite à une mauvaise manipulation par les “rebelles” des armes chimiques qui leur sont fournies par l’Arabie saoudite.

"De nombreux entretiens avec des médecins, des résidents de Ghouta, des combattants rebelles et leurs familles …. beaucoup pensent que certains rebelles ont reçu des armes chimiques par l’intermédiaire du chef du renseignement saoudien, le prince Bandar bin Sultan, et sont responsables de la réalisation de l’attentat au gaz (mortel),"a écrit Gavlak. (Lire ici ).

Les rebelles ont dit a Gavlak qu’ils n’ont pas été formés correctement sur la façon de manipuler les armes chimiques ou même informés de ce dont il s’agissait. Il semble que les armes étaient au départ censées être donnée à Jabhat al-Nusra qui est une branche d’Al Qaïda.

Un dénommé « J » a dit à Gavlak

« Nous étions très curieux au sujet de ces armes. Et malheureusement, certains des combattants ont manipulé ces armes de façon inappropriée et ont déclencher les explosions. »

Ses conclusions sont reprises par un autre combattant femme dénommée « K », qui dit à Gavlak :

« Ils ne nous ont pas dit de quel type d’armes il s’agissait ou comment les utiliser. Nous ne savions pas qu’il s’agissait d’armes chimiques. Nous n’aurions jamais imaginé qu’il pouvait s’agir d’armes chimiques ».

Abou Abdel-Moneim, le père d’un rebelle de l’opposition, a également dit à Gavlak :

« Mon fils est venu me voir il y a deux semaines en me demandant si j’avais une idée de ce que ces armes, qu’il avait été invité à réaliser, pouvaient bien être », les décrivant comme ayant "une forme semblable à des tubes tandis que d’autres étaient comme de grosses bouteilles de gaz."

Le père donne le nom du militant saoudien qui a fourni les armes, il s’agirait d’un certain "Abou Aïcha".

Selon Abdel-Moneim, les armes ont explosé à l’intérieur d’un tunnel, entrainant le mort de 12 rebelles.

Gavlak écrit que

"plus d’une douzaine de rebelles interrogés ont indiqué que leurs salaires proviennent du gouvernement saoudien."

Ces aveux de la part des soit disant rebelles syriens, font littéralement dérailler la machine de guerre US qui rêve d’attaquer la Syrie et qui a fondé sa propagande sur la justification « indéniable » que Assad était derrière l’attaque aux armes chimiques. La crédibilité de Dale Gavlak est très impressionnante. Il a été correspondant pour le Moyen-Orient pour Associated Press depuis deux décennies, il a aussi travaillé pour National Public Radio (NPR) et écrit des articles pour la BBC News .

Le site sur lequel l’histoire est parue Mint Press (qui est actuellement en panne en raison d’un énorme trafic, l’article a attiré beaucoup de monde) est une organisation médiatique légale fondée dans le Minnesota.

Le rôle présumé de l’Arabie saoudite, dans la fourniture d’armes chimiques aux rebelles, n’est pas une surprise étant donné les récentes révélations de cette semaine selon lesquelles les Saoudiens ont menacé la Russie d’attaques terroristes lors des Jeux Olympiques d’hiver à Sotchi l’an prochain à moins qu’ils abandonnent leur soutien au président syrien.

Selon les rapports du Telegraph le prince Bandar auraient dit à Vladimir Poutine,

"Je peux vous donner une garantie pour protéger les Jeux olympiques d’hiver de l’année prochaine. Les groupes tchétchènes qui menacent la sécurité des jeux sont contrôlés par nous”

Si cette histoire d’accident chimique est exacte, elle arrive au moment ou l’étau se ressert autour des responsables français et leurs partenaires, complices de crimes de guerre. Mais dans la mesure ou la vérité est amenée à éclater, alors autant avouer et dire que c’était un accident. Même si cela contredit totalement les propos du ministre français des affaires étrangères, Laurent Fabius, qui avait affirmé mordicus que “l’utilisation d’armes chimiques de la part de Al-Assad ne fait aucun doute”, cela permet au moins, pour les complices de crimes de guerre et crimes contre l’humanité, de bénéficier devant un tribunal international de circonstance atténuantes puisqu’il s’agirait, soit disant, d’un accident.

Cette version arrive à point nommé puisque les français se retrouvent bien seuls après que le parlement US ait voté contre une intervention militaire en Syrie et que les députés britanniques aient eux aussi voté, jeudi 29 août, contre la motion gouvernementale défendant le principe d’une intervention en réponse aux “lourds soupçons d’usage d’armes chimiques par Damas”. Elle a été rejetée aux Royaumes Unis par le vote de 285 députés contre et 272 pour. La Belgique pour sa part a réclamé du gouvernement français qu’il "rende publiques les preuves que le gouvernement syrien est impliqué dans l’utilisation d’armes chimiques contre la population", l’Italie, la Pologne, les Pays-Bas s’en tiennent à la nécessité d’un mandat des Nations unies. Les membres de l’Union européenne, dans leur ensemble, invoquent depuis longtemps ce principe.

A default de ne pouvoir aller attaquer la Syrie, au risque de se voir essuyer une défaite humiliante qui sera inscrite dans les livres d’histoires et enseignée aux générations futures, la solution d’avouer un accident permet au moins de tenter de “sauver la face” de la bande Fabius-Hollande, Kouchner et BHL, ce dernier ayant affirmé sur RMC pas plus tard qu’aujourd’hui que “ Ne pas intervenir en Syrie serait une honte”. Comme si BHL avait fait autre chose qu’apporter de la honte depuis que ce mythomane psychotique a été imposé à la France comme boulet.

Smaïn Bédrouni


Rebels Admit Responsibility for Chemical Weapons Attack

http://www.infowars.com/rebels-admi…

Militants tell AP reporter they mishandled Saudi-supplied chemical weapons, causing accident

Paul Joseph Watson
Infowars.com
August 30, 2013

Syrian rebels in the Damascus suburb of Ghouta have admitted to Associated Press correspondent Dale Gavlak that they were responsible for last week’s chemical weapons incident which western powers have blamed on Bashar Al-Assad’s forces, revealing that the casualties were the result of an accident caused by rebels mishandling chemical weapons provided to them by Saudi Arabia.

“From numerous interviews with doctors, Ghouta residents, rebel fighters and their families….many believe that certain rebels received chemical weapons via the Saudi intelligence chief, Prince Bandar bin Sultan, and were responsible for carrying out the (deadly) gas attack,” writes Gavlak. (back up version here).

Rebels told Gavlak that they were not properly trained on how to handle the chemical weapons or even told what they were. It appears as though the weapons were initially supposed to be given to the Al-Qaeda offshoot Jabhat al-Nusra.

“We were very curious about these arms. And unfortunately, some of the fighters handled the weapons improperly and set off the explosions,” one militant named ‘J’ told Gavlak.

His claims are echoed by another female fighter named ‘K’, who told Gavlak, “They didn’t tell us what these arms were or how to use them. We didn’t know they were chemical weapons. We never imagined they were chemical weapons.”

Abu Abdel-Moneim, the father of an opposition rebel, also told Gavlak, “My son came to me two weeks ago asking what I thought the weapons were that he had been asked to carry,” describing them as having a “tube-like structure” while others were like a “huge gas bottle.” The father names the Saudi militant who provided the weapons as Abu Ayesha.

According to Abdel-Moneim, the weapons exploded inside a tunnel, killing 12 rebels.

“More than a dozen rebels interviewed reported that their salaries came from the Saudi government,” writes Gavlak.

If accurate, this story could completely derail the United States’ rush to attack Syria which has been founded on the “undeniable” justification that Assad was behind the chemical weapons attack. Dale Gavlak’s credibility is very impressive. He has been a Middle East correspondent for the Associated Press for two decades and has also worked for National Public Radio (NPR) and written articles for BBC News.

The website on which the story originally appeared - Mint Press (which is currently down as a result of huge traffic it is attracting to the article) is a legitimate media organization based in Minnesota. The Minnesota Post did a profile on them last year.

Saudi Arabia’s alleged role in providing rebels, whom they have vehemently backed at every turn, with chemical weapons, is no surprise given the revelations earlier this week that the Saudis threatened Russia with terror attacks at next year’s Winter Olympics in Sochi unless they abandoned support for the Syrian President.

“I can give you a guarantee to protect the Winter Olympics next year. The Chechen groups that threaten the security of the games are controlled by us,” Prince Bandar allegedly told Vladimir Putin, the Telegraph reports.

The Obama administration is set to present its intelligence findings today in an effort prove that Assad’s forces were behind last week’s attack, despite American officials admitting to the New York Times that there is no “smoking gun” that directly links President Assad to the attack.

US intelligence officials also told the Associated Press that the intelligence proving Assad’s culpability is “no slam dunk.”

As we reported earlier this week, intercepted intelligence revealed that the Syrian Defense Ministry was making “panicked” phone calls to Syria’s chemical weapons department demanding answers in the hours after the attack, suggesting that it was not ordered by Assad’s forces.

UPDATE : Associated Press contacted us to confirm that Dave Gavlak is an AP correspondent, but that her story was not published under the banner of the Associated Press. We didn’t claim this was the case, we merely pointed to Gavlak’s credentials to stress that she is a credible source, being not only an AP correspondent, but also having written for PBS, BBC and Salon.com.

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Paul Joseph Watson is the editor and writer for Infowars.com and Prison Planet.com. He is the author of Order Out Of Chaos. Watson is also a host for Infowars Nightly News.

This article was posted : Friday, August 30, 2013 at 1:00 pm

8 Messages de forum

  • EXCLUSIVE : Syrians In Ghouta Claim Saudi-Supplied Rebels Behind Chemical Attack

    http://www.mintpressnews.com/witnes…

    Rebels and local residents in Ghouta accuse Saudi Prince Bandar bin Sultan of providing chemical weapons to an al-Qaida linked rebel group.

    By Dale Gavlak and Yahya Ababneh | August 29, 2013

    This image provided by by Shaam News Network on Thursday, Aug. 22, 2013, purports to show several bodies being buried in a suburb of Damascus, Syria during a funeral on Wednesday, Aug. 21, 2013, following allegations of a chemical weapons attack that reportedly killed 355 people. (AP Photo/Shaam News Network)

    cliquer ci-dessous pour agrandir l’image :

    http://mai68.org/spip/IMG/jpg/Midea…

    This article is a collaboration between Dale Gavlak reporting for Mint Press News and Yahya Ababneh.

    Ghouta, Syria — As the machinery for a U.S.-led military intervention in Syria gathers pace following last week’s chemical weapons attack, the U.S. and its allies may be targeting the wrong culprit.

    Interviews with people in Damascus and Ghouta, a suburb of the Syrian capital, where the humanitarian agency Doctors Without Borders said at least 355 people had died last week from what it believed to be a neurotoxic agent, appear to indicate as much.

    The U.S., Britain, and France as well as the Arab League have accused the regime of Syrian President Bashar al-Assad for carrying out the chemical weapons attack, which mainly targeted civilians. U.S. warships are stationed in the Mediterranean Sea to launch military strikes against Syria in punishment for carrying out a massive chemical weapons attack. The U.S. and others are not interested in examining any contrary evidence, with U.S Secretary of State John Kerry saying Monday that Assad’s guilt was “a judgment … already clear to the world.”

    However, from numerous interviews with doctors, Ghouta residents, rebel fighters and their families, a different picture emerges. Many believe that certain rebels received chemical weapons via the Saudi intelligence chief, Prince Bandar bin Sultan, and were responsible for carrying out the dealing gas attack.

    “My son came to me two weeks ago asking what I thought the weapons were that he had been asked to carry,” said Abu Abdel-Moneim, the father of a rebel fighting to unseat Assad, who lives in Ghouta.

    Abdel-Moneim said his son and 12 other rebels were killed inside of a tunnel used to store weapons provided by a Saudi militant, known as Abu Ayesha, who was leading a fighting battalion. The father described the weapons as having a “tube-like structure” while others were like a “huge gas bottle.”

    Ghouta townspeople said the rebels were using mosques and private houses to sleep while storing their weapons in tunnels.

    Abdel-Moneim said his son and the others died during the chemical weapons attack. That same day, the militant group Jabhat al-Nusra, which is linked to al-Qaida, announced that it would similarly attack civilians in the Assad regime’s heartland of Latakia on Syria’s western coast, in purported retaliation.

    “They didn’t tell us what these arms were or how to use them,” complained a female fighter named ‘K.’ “We didn’t know they were chemical weapons. We never imagined they were chemical weapons.”

    “When Saudi Prince Bandar gives such weapons to people, he must give them to those who know how to handle and use them,” she warned. She, like other Syrians, do not want to use their full names for fear of retribution.

    A well-known rebel leader in Ghouta named ‘J’ agreed. “Jabhat al-Nusra militants do not cooperate with other rebels, except with fighting on the ground. They do not share secret information. They merely used some ordinary rebels to carry and operate this material,” he said.

    “We were very curious about these arms. And unfortunately, some of the fighters handled the weapons improperly and set off the explosions,” ‘J’ said.

    Doctors who treated the chemical weapons attack victims cautioned interviewers to be careful about asking questions regarding who, exactly, was responsible for the deadly assault.

    The humanitarian group Doctors Without Borders added that health workers aiding 3,600 patients also reported experiencing similar symptoms, including frothing at the mouth, respiratory distress, convulsions and blurry vision. The group has not been able to independently verify the information.

    More than a dozen rebels interviewed reported that their salaries came from the Saudi government.

    Saudi involvement

    In a recent article for Business Insider, reporter Geoffrey Ingersoll highlighted Saudi Prince Bandar’s role in the two-and-a-half year Syrian civil war. Many observers believe Bandar, with his close ties to Washington, has been at the very heart of the push for war by the U.S. against Assad.

    Ingersoll referred to an article in the U.K.’s Daily Telegraph about secret Russian-Saudi talks alleging that Bandar offered Russian President Vladimir Putin cheap oil in exchange for dumping Assad.

    “Prince Bandar pledged to safeguard Russia’s naval base in Syria if the Assad regime is toppled, but he also hinted at Chechen terrorist attacks on Russia’s Winter Olympics in Sochi if there is no accord,” Ingersoll wrote.

    “I can give you a guarantee to protect the Winter Olympics next year. The Chechen groups that threaten the security of the games are controlled by us,” Bandar allegedly told the Russians.

    “Along with Saudi officials, the U.S. allegedly gave the Saudi intelligence chief the thumbs up to conduct these talks with Russia, which comes as no surprise,” Ingersoll wrote.

    “Bandar is American-educated, both military and collegiate, served as a highly influential Saudi Ambassador to the U.S., and the CIA totally loves this guy,” he added.

    According to U.K.’s Independent newspaper, it was Prince Bandar’s intelligence agency that first brought allegations of the use of sarin gas by the regime to the attention of Western allies in February.

    The Wall Street Journal recently reported that the CIA realized Saudi Arabia was “serious” about toppling Assad when the Saudi king named Prince Bandar to lead the effort.

    “They believed that Prince Bandar, a veteran of the diplomatic intrigues of Washington and the Arab world, could deliver what the CIA couldn’t : planeloads of money and arms, and, as one U.S. diplomat put it, wasta, Arabic for under-the-table clout,” it said.

    Bandar has been advancing Saudi Arabia’s top foreign policy goal, WSJ reported, of defeating Assad and his Iranian and Hezbollah allies.

    To that aim, Bandar worked Washington to back a program to arm and train rebels out of a planned military base in Jordan.

    The newspaper reports that he met with the “uneasy Jordanians about such a base” :

    His meetings in Amman with Jordan’s King Abdullah sometimes ran to eight hours in a single sitting. “The king would joke : ‘Oh, Bandar’s coming again ? Let’s clear two days for the meeting,’ ” said a person familiar with the meetings.

    Jordan’s financial dependence on Saudi Arabia may have given the Saudis strong leverage. An operations center in Jordan started going online in the summer of 2012, including an airstrip and warehouses for arms. Saudi-procured AK-47s and ammunition arrived, WSJ reported, citing Arab officials.

    Although Saudi Arabia has officially maintained that it supported more moderate rebels, the newspaper reported that “funds and arms were being funneled to radicals on the side, simply to counter the influence of rival Islamists backed by Qatar.”

    But rebels interviewed said Prince Bandar is referred to as “al-Habib” or ‘the lover’ by al-Qaida militants fighting in Syria.

    Peter Oborne, writing in the Daily Telegraph on Thursday, has issued a word of caution about Washington’s rush to punish the Assad regime with so-called ‘limited’ strikes not meant to overthrow the Syrian leader but diminish his capacity to use chemical weapons :

    Consider this : the only beneficiaries from the atrocity were the rebels, previously losing the war, who now have Britain and America ready to intervene on their side. While there seems to be little doubt that chemical weapons were used, there is doubt about who deployed them.

    It is important to remember that Assad has been accused of using poison gas against civilians before. But on that occasion, Carla del Ponte, a U.N. commissioner on Syria, concluded that the rebels, not Assad, were probably responsible.

    Some information in this article could not be independently verified. Mint Press News will continue to provide further information and updates.

    Dale Gavlak is a Middle East correspondent for Mint Press News and has reported from Amman, Jordan, writing for the Associated Press, NPR and BBC. An expert in Middle Eastern affairs, Gavlak covers the Levant region, writing on topics including politics, social issues and economic trends. Dale holds a M.A. in Middle Eastern Studies from the University of Chicago. Contact Dale at dgavlak@mintpressnews.com

    Yahya Ababneh is a Jordanian freelance journalist and is currently working on a master’s degree in journalism, He has covered events in Jordan, Lebanon, Saudi Arabia, Russia and Libya. His stories have appeared on Amman Net, Saraya News, Gerasa News and elsewhere.

    • Traduction du Grand Soir : http://www.legrandsoir.info/exclusi…

      30 août 2013

      EXCLUSIF - Témoignages syriens à Gouta : ce sont les rebelles fournis par l’Arabie Saoudite qui sont à l’origine de l’attaque chimique (Mint Press News)

      http://www.mintpressnews.com/witnes…

      Dale Gavlak, Yahya Ababneh

      Les rebelles et les résidents locaux à Gouta accusent le prince saoudien Bandar bin Sultan d’avoir fourni les armes chimiques à un groupe rebelle lié à Al-Qaida.

      Cet article est une collaboration entre Gavlak Dale pour Mint Press News et Yahya Ababneh .

      Gouta, Syrie – Tandis que la machine de guerre américaine se met en place après l’attaque par armes chimiques la semaine dernière, les Etats-Unis et leurs alliés sont peut-être en train de se tromper de coupable.

      C’est ce qui semble ressortir des entretiens avec des gens à Damas et Gouta, une banlieue de la capitale syrienne où, selon l’ONG humanitaire Médecins sans frontières, au moins 355 personnes ont trouvé la mort la semaine dernière par ce que l’organisation croit être un agent neurotoxique.

      Les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et la France ainsi que la Ligue arabe ont accusé le régime du président syrien Bachar al-Assad d’avoir mené une attaque avec des armes chimiques qui ont visé principalement des civils. Des navires de guerre américains sont stationnés dans la mer Méditerranée prêts à lancer des frappes militaires contre la Syrie en guise de punition pour cette attaque massive d’armes chimiques. Les États-Unis et d’autres ne sont pas intéressés à examiner toute élément de preuve contraire tandis que le secrétaire d’Etat américain John Kerry déclarait lundi que la culpabilité d’Assad était « un jugement… déjà clair aux yeux du monde. »

      Cependant, selon de nombreux entretiens avec des médecins, des résidents à Gouta, des combattants rebelles et leurs familles, le tableau est différent. Beaucoup croient que certains rebelles ont reçu des armes chimiques par l’intermédiaire du chef du renseignement saoudien, le prince Bandar bin Sultan, et sont responsables de l’attaque au gaz.

      « Mon fils est venu me voir il y a deux semaines pour me demander ce que je pensais des armes qu’on lui avait demandé de transporter », déclare Abou Abdel-Moneim, le père d’un rebelle luttant pour déloger Assad, qui vit à Gouta.

      Abdel-Moneim dit que son fils et 12 autres rebelles ont été tués à l’intérieur d’un tunnel utilisé pour stocker des armes fournies par un militant saoudien, connu sous le nom d’Abou Ayesha, qui dirigeait un bataillon de combat. Le père décrit les armes comme ayant une « structure en forme de tube » tandis que d’autres ressemblaient à « d’énormes bouteilles de gaz ».

      Des habitants de Gouta disent que les rebelles utilisaient des mosquées et des maisons privées pour se réfugier tout en stockant leurs armes dans des tunnels.

      Abdel-Moneim dit que son fils et les autres sont morts lors de l’attaque chimique. Le même jour, le groupe Jabhat al-Nusra, lié à Al-Qaïda, avait annoncé qu’il allait attaquer de la même manière des civils à Latakia, au coeur de la région acquise au régime Assad sur la côte ouest de la Syrie, apparemment en guise de représailles.

      « Ils ne nous ont pas dit ce qu’étaient ces armes ni comment les utiliser », se plaint une combattante nommée « K. » « Nous ne savions pas qu’il s’agissait d’armes chimiques. Nous n’avions jamais imaginé que c’était des armes chimiques » .

      « Quand le prince saoudien Bandar donne de telles armes, il doit les donner à ceux qui savent comment les manipuler et les utiliser », averti-t-elle. Elle, comme d’autres Syriens, ne veut pas utiliser son nom et prénom par crainte de représailles.

      Un chef rebelle bien connu à Gouta nommé « J » acquiesce. « Les militants de Jabhat al-Nusra ne coopèrent pas avec les autres rebelles, à l’exception de combats sur le terrain. Ils ne partagent pas d’informations secrètes. Ils ont simplement utilisé des rebelles ordinaires pour transporter et utiliser ce matériel » , dit-il.

      « Nous étions très curieux au sujet de ces armes. Et malheureusement, certains des combattants ont manipulé les armes de façon inappropriée et ont déclenché les explosions », déclare « J ».

      Des médecins qui ont traité les victimes des attaques chimiques nous (les intervieweurs) ont mis en garde de faire attention à poser des questions quant à savoir qui, exactement, était responsable de l’agression mortelle.

      Le groupe humanitaire Médecins sans frontières a ajouté que des soignants auprès des 3.600 patients ont également signalé des symptômes similaires, y compris l’écume à la bouche, des difficultés respiratoires, des convulsions et une vision floue. Le groupe n’a pas été en mesure de vérifier l’information.

      Plus d’une douzaine de rebelles interrogés ont indiqué que leurs salaires proviennent du gouvernement saoudien.

      Implication saoudienne

      Dans un récent article de Business Insider, le journaliste Geoffrey Ingersoll a souligné le rôle du prince saoudien Bandar dans la guerre civile syrienne qui dure depuis deux ans et demi. De nombreux observateurs estiment que Bandar, avec ses liens étroits avec Washington, a été au cœur de la campagne pour la guerre par les Etats-Unis contre Assad.

      Ingersoll a fait référence à un article dans le quotidien britannique The Daily Telegraph au sujet de négociations secrètes russo-saoudiennes alléguant que Bandar avait offert au président russe Vladimir Poutine du pétrole bon marché en échange de son abandon d’Assad.

      « Le prince Bandar s’est engagé à protéger la base navale de la Russie en Syrie si le régime d’Assad était renversé, mais il a également fait allusion à des attaques terroristes Tchétchènes pendant les Jeux olympiques d’hiver à Sotchi, en Russie, en cas d’absence d’accord, » écrit Ingersoll.

      « Je peux vous donner une garantie pour protéger les Jeux olympiques d’hiver de l’année prochaine. Les groupes tchétchènes qui menacent la sécurité des jeux sont contrôlés par nous », aurait dit Bandar aux Russes.

      « De même que les autorités saoudiennes, les États-Unis auraient donné le feu vert au chef du renseignement saoudien pour mener ces négociations avec la Russie, ce qui n’est pas une surprise » écrit Ingersoll.

      « Bandar a reçu son éducations aux États-Unis, à la fois militaire et universitaire, et a servi comme ambassadeur saoudien très influent aux États-Unis, et la CIA l’adore, » ajoute-t-il.

      Selon le journal britannique The Indépendant, c’est l’agence de renseignement du prince Bandar qui a lancé en premier les accusations d’utilisation de gaz sarin par le régime, à l’attention des alliés occidentaux, au mois de février.

      Le Wall Street Journal a récemment rapporté que la CIA a réalisé que l’Arabie Saoudite était "sérieuse" quant au renversement d’Assad lorsque le roi saoudien a nommé le prince Bandar pour diriger l’opération.

      « Ils croyaient que le prince Bandar, un vétéran des intrigues diplomatiques de Washington et du monde arabe, pouvait offrir ce que la CIA ne pouvait pas : des tonnes d’argent et d’armes, et, comme l’a dit un diplomate américain, wasta, des pots-de-vin » dit-il.

      Selon le Wall Street Journal, Bandar a mis en marche l’objectif prioritaire de la politique étrangère de l’Arabie saoudite, à savoir le renversement d’Assad et ses alliés, l’Iran et le Hezbollah.

      Dans ce but, Bandar a convaincu Washington de soutenir un programme pour armer et entraîner les rebelles sur une base militaire prévue en Jordanie.

      Le journal rapporte qu’il a rencontré « les Jordaniens mal à l’aise avec une telle base » :

      Ses rencontres à Amman avec le roi Abdallah de Jordanie duraient parfois huit heures d’affilée. « Le roi plaisantait : ’Oh, Bandar vient à nouveau ? Prévoyons deux jours pour la réunion’ », a dit une personne proche de ces réunions.

      La dépendance financière de la Jordanie auprès de l’Arabie saoudite a peut-être fourni aux Saoudiens un fort argument. Un centre d’opérations en Jordanie a commencé à fonctionner au cours de l’été 2012, comprenant une piste d’atterrissage et des entrepôts d’armes. Selon le WSJ, citant des responsables arabes, des AK-57 et munitions furent fournies par les Saoudiens.

      Bien que l’Arabie Saoudite a officiellement affirmé qu’elle soutenait les rebelles plus modérés , le journal a rapporté que « des fonds et des armes ont été discrètement acheminées à des groupes radicaux, simplement pour contrer l’influence des islamistes rivaux soutenus par le Qatar. »

      Mais les rebelles interviewés ont dit que le prince Bandar est appelée « al- Habib » ou « l’amant » par les militants d’al -Qaida combattant en Syrie.

      Peter Oborne, dans un article du Daily Telegraph jeudi, a émis une mise en garde au sujet de la précipitations de Washington à punir le régime d’Assad par de soi-disant frappes "limitées" qui ne sont pas destinées à renverser le dirigeant syrien mais à diminuer sa capacité à utiliser des armes chimiques :

      Considérez ceci : les seuls bénéficiaires de l’atrocité sont les rebelles, qui étaient en train de perdre la guerre, et qui ont maintenant la Grande-Bretagne et l’Amérique prêtes à intervenir à leurs côtés. Bien qu’il semble y avoir peu de doute que des armes chimiques ont été utilisées, il y a un doute sur qui les utilisées.

      Il est important de se rappeler qu’Assad a déjà été accusé d’utiliser des gaz toxiques contre les civils. Mais à cette occasion, Carla del Ponte, commissaire de l’ONU sur la Syrie, a conclu que c’étaient les rebelles, et non Assad, qui étaient probablement responsables.

      Dale Gavlak, Yahya Ababneh

      Certaines informations contenues dans cet article n’ont pu être vérifiées de manière indépendante. Mint Press News continuera de fournir de plus amples informations et des mises à jour.

      Dale Gavlak est correspondant au Moyen-Orient pour Mint Press et a exercé à Amman, en Jordanie, pour Associated Press, NPR et la BBC. Expert dans les affaires du Moyen-Orient, Gavlak couvre la région du Levant, écrivant sur des sujets tels que la politique, les questions sociales et les tendances économiques. Dale est titulaire d’une maîtrise en études du Moyen-Orient de l’Université de Chicago.

      Yahya Ababneh est un journaliste indépendant jordanien et travaille actuellement sur un diplôme de maîtrise en journalisme, il a couvert des événements en Jordanie, au Liban, en Arabie Saoudite, la Russie et la Libye. Ses articles ont été publiés par Amman Net, Saraya News , Gerasa News et ailleurs.

      Note du traducteur : « Tiens, c’est vrai, encore fallait-il qu’un journaliste pense à faire son travail. Message perso à Hollande : Y’A PLUS QU’À "PUNIR" L’ARABIE SAOUDITE ! c’est juste à côté. » par VD pour le Grand Soir avec probablement toutes les fautes et coquilles habituelles.

  • Saudis offer Russia secret oil deal if it drops Syria

    http://www.telegraph.co.uk/finance/…

    By Ambrose Evans-Pritchard
    12:00PM BST 27 Aug 2013

    Saudi Arabia has secretly offered Russia a sweeping deal to control the global oil market and safeguard Russia’s gas contracts, if the Kremlin backs away from the Assad regime in Syria.

    The revelations come amid high tension in the Middle East, with US, British, and French warship poised for missile strikes in Syria. Iran has threatened to retaliate.

    The strategic jitters pushed Brent crude prices to a five-month high of $112 a barrel. “We are only one incident away from a serious oil spike. The market is a lot tighter than people think,” said Chris Skrebowski, editor of Petroleum Review.

    Leaked transcripts of a closed-door meeting between Russia’s Vladimir Putin and Saudi Prince Bandar bin Sultan shed an extraordinary light on the hard-nosed Realpolitik of the two sides.

    Prince Bandar, head of Saudi intelligence, allegedly confronted the Kremlin with a mix of inducements and threats in a bid to break the deadlock over Syria. “Let us examine how to put together a unified Russian-Saudi strategy on the subject of oil. The aim is to agree on the price of oil and production quantities that keep the price stable in global oil markets,” he said at the four-hour meeting with Mr Putin. They met at Mr Putin’s dacha outside Moscow three weeks ago.

    “We understand Russia’s great interest in the oil and gas in the Mediterranean from Israel to Cyprus. And we understand the importance of the Russian gas pipeline to Europe. We are not interested in competing with that. We can cooperate in this area,” he said, purporting to speak with the full backing of the US.

    The talks appear to offer an alliance between the OPEC cartel and Russia, which together produce over 40m barrels a day of oil, 45pc of global output. Such a move would alter the strategic landscape.

    The details of the talks were first leaked to the Russian press. A more detailed version has since appeared in the Lebanese newspaper As-Safir, which has Hezbollah links and is hostile to the Saudis.

    As-Safir said Prince Bandar pledged to safeguard Russia’s naval base in Syria if the Assad regime is toppled, but he also hinted at Chechen terrorist attacks on Russia’s Winter Olympics in Sochi if there is no accord. “I can give you a guarantee to protect the Winter Olympics next year. The Chechen groups that threaten the security of the games are controlled by us,” he allegedly said.

    Prince Bandar went on to say that Chechens operating in Syria were a pressure tool that could be switched on an off. “These groups do not scare us. We use them in the face of the Syrian regime but they will have no role in Syria’s political future.”

    President Putin has long been pushing for a global gas cartel, issuing the `Moscow Declaration’ last to month “defend suppliers and resist unfair pressure”. This would entail beefing up the Gas Exporting Countries Forum (GECF), a talking shop.

    Mr Skrebowski said it is unclear what the Saudis can really offer the Russians on gas, beyond using leverage over Qatar and others to cut output of liquefied natural gas (LGN). “The Qataris are not going to obey Saudi orders,” he said.

    Saudi Arabia could help boost oil prices by restricting its own supply. This would be a shot in the arm for Russia, which is near recession and relies on an oil price near $100 to fund the budget.

    But it would be a dangerous strategy for the Saudis if it pushed prices to levels that endangered the world’s fragile economic recovery. Crude oil stocks in the US have already fallen sharply this year. Goldman Sachs said the “surplus cushion” in global stocks built up since 2008 has been completely eliminated.

    Mr Skrebowski said trouble is brewing in a string of key supply states. “Libya is reverting to war lordism. Nigerian is drifting into a bandit state with steady loss of output. And Iraq is going back to the sort of Sunni-Shia civil war we saw in 2006-2007,” he said.

    The Putin-Bandar meeting was stormy, replete with warnings of a “dramatic turn” in Syria. Mr Putin was unmoved by the Saudi offer, though western pressure has escalated since then. “Our stance on Assad will never change. We believe that the Syrian regime is the best speaker on behalf of the Syrian people, and not those liver eaters,” he said, referring to footage showing a Jihadist rebel eating the heart and liver of a Syrian soldier.

    Prince Bandar in turn warned that there can be “no escape from the military option” if Russia declines the olive branch. Events are unfolding exactly as he foretold.

  • Russian President, Saudi Spy Chief Discussed Syria, Egypt

    http://www.al-monitor.com/pulse/pol…

    Translated from As-Safir (Lebanon).

    قرا المقال الأصلي باللغة العربية
    http://www.assafir.com/Article.aspx…

    Russia’s President Vladimir Putin and Prince Bandar Bin Sultan of Saudi Arabia meet in Moscow, Aug. 2, 2007. (photo by REUTERS/Alexander Natruskin)

    A diplomatic report about the “stormy meeting” in July between Russian President Vladimir Putin and Saudi intelligence chief Prince Bandar bin Sultan concluded that the region stretching from North Africa to Chechnya and from Iran to Syria — in other words, the entire Middle East — has come under the influence of an open US-Russian face-off and that “it is not unlikely that things [will] take a dramatic turn in Lebanon, in both the political and security senses, in light of the major Saudi decision to respond to Hezbollah’s involvement in the Syrian crisis.”

    The report starts by presenting the conditions under which the Russian-Saudi meeting was convened. It states that Prince Bandar, in coordination with the Americans and some European partners, proposed to Saudi King Abdullah bin Abdul Aziz that Bandar visit Moscow and employ the carrot-and-stick approach, which is used in most negotiators, and offer the Russian leadership political, economic, military and security enticements in return for concessions on several regional issues, in particular Syria and Iran.

    King Abdullah agreed with the proposal and contacted President Putin on July 30. In a conversation that lasted only a few minutes, they agreed to Bandar’s visit and to keep it under wraps. Bandar arrived in Moscow. The visit was secret. The Saudi Embassy did not follow the usual protocol for Saudi officials visiting Russia.

    In Moscow, a preliminary session was held at Russian military intelligence headquarters between Bandar and the director of Russian Military Intelligence, Gen. Igor Sergon. The meeting focused on security cooperation between the two countries. Bandar then visited Putin’s house on the outskirts of the Russian capital, where they held a closed-door bilateral meeting that lasted four hours. They discussed the agenda, which consisted of bilateral issues and a number of regional and international matters in which the two countries share interest.

    Bilateral relations

    At the bilateral level, Bandar relayed the Saudi king’s greetings to Putin and the king’s emphasis on the importance of developing the bilateral relationship. He also told Putin that the king would bless any understanding reached during the visit. Bandar also said, however, that “any understanding we reach in this meeting will not only be a Saudi-Russian understanding, but will also be an American-Russian understanding. I have spoken with the Americans before the visit, and they pledged to commit to any understandings that we may reach, especially if we agree on the approach to the Syrian issue.”

    Bandar stressed the importance of developing relations between the two countries, saying that the logic of interests can reveal large areas of cooperation. He gave several examples in the economic, investment, oil and military arenas.

    Bandar told Putin, “There are many common values ​​and goals that bring us together, most notably the fight against terrorism and extremism all over the world. Russia, the US, the EU and the Saudis agree on promoting and consolidating international peace and security. The terrorist threat is growing in light of the phenomena spawned by the Arab Spring. We have lost some regimes. And what we got in return were terrorist experiences, as evidenced by the experience of the Muslim Brotherhood in Egypt and the extremist groups in Libya. … As an example, I can give you a guarantee to protect the Winter Olympics in the city of Sochi on the Black Sea next year. The Chechen groups that threaten the security of the games are controlled by us, and they will not move in the Syrian territory’s direction without coordinating with us. These groups do not scare us. We use them in the face of the Syrian regime but they will have no role or influence in Syria’s political future.”

    Putin thanked King Abdullah for his greetings and Bandar for his exposition, but then he said to Bandar, “We know that you have supported the Chechen terrorist groups for a decade. And that support, which you have frankly talked about just now, is completely incompatible with the common objectives of fighting global terrorism that you mentioned. We are interested in developing friendly relations according to clear and strong principles.”

    Bandar said that the matter is not limited to the kingdom and that some countries have overstepped the roles drawn for them, such as Qatar and Turkey. He added, “We said so directly to the Qataris and to the Turks. We rejected their unlimited support to the Muslim Brotherhood in Egypt and elsewhere. The Turks’ role today has become similar to Pakistan’s role in the Afghan war. We do not favor extremist religious regimes, and we wish to establish moderate regimes in the region. It is worthwhile to pay attention to and to follow up on Egypt’s experience. We will continue to support the [Egyptian] army, and we will support Defense Minister Gen. Abdel Fattah al-Sisi because he is keen on having good relations with us and with you. And we suggest to you to be in contact with him, to support him and to give all the conditions for the success of this experiment. We are ready to hold arms deals with you in exchange for supporting these regimes, especially Egypt.”

    Economic and oil cooperation

    Then Bandar discussed the potential cooperation between the two countries if an understanding could be reached on a number of issues, especially Syria. He discussed at length the matter of oil and investment cooperation, saying, “Let us examine how to put together a unified Russian-Saudi strategy on the subject of oil. The aim is to agree on the price of oil and production quantities that keep the price stable in global oil markets. … We understand Russia’s great interest in the oil and gas present in the Mediterranean Sea from Israel to Cyprus through Lebanon and Syria. And we understand the importance of the Russian gas pipeline to Europe. We are not interested in competing with that. We can cooperate in this area as well as in the areas of establishing refineries and petrochemical industries. The kingdom can provide large multi-billion-dollar investments in various fields in the Russian market. What’s important is to conclude political understandings on a number of issues, particularly Syria and Iran.”

    Putin responded that the proposals about oil and gas, economic and investment cooperation deserve to be studied by the relevant ministries in both countries.

    Syria first

    Bandar discussed the Syrian issue at length. He explained how the kingdom’s position had evolved on the Syrian crisis since the Daraa incident all the way to what is happening today. He said, “The Syrian regime is finished as far as we and the majority of the Syrian people are concerned. [The Syrian people] will not allow President Bashar al-Assad to remain at the helm. The key to the relations between our two countries starts by understanding our approach to the Syrian issue. So you have to stop giving [the Syrian regime] political support, especially at the UN Security Council, as well as military and economic support. And we guarantee you that Russia’s interests in Syria and on the Mediterranean coast will not be affected one bit. In the future, Syria will be ruled by a moderate and democratic regime that will be directly sponsored by us and that will have an interest in understanding Russia’s interests and role in the region.”

    Russia’s intransigence is to Iran’s benefit

    Bandar also presented Saudi Arabia’s views about Iran’s role in the region, especially in Iraq, Syria, Lebanon, Palestine, Yemen, Bahrain and other countries. He said he hoped that the Russians would understand that Russia’s interests and the interests of the Gulf states are one in the face of Iranian greed and nuclear challenge.

    Putin gave his country’s position on the Arab Spring developments, especially about what has happened in Libya, saying, “We are very concerned about Egypt. And we understand what the Egyptian army is doing. But we are very cautious in approaching what’s happening because we are afraid that things may slide toward an Egyptian civil war, which would be too costly for the Egyptians, the Arabs and the international community. I wanted to do a brief visit to Egypt. And the matter is still under discussion.”

    Regarding Iran, Putin said to Bandar that Iran is a neighbor, that Russia and Iran are bound by relations that go back centuries, and that there are common and tangled interests between them. Putin said, “We support the Iranian quest to obtain nuclear fuel for peaceful purposes. And we helped them develop their facilities in this direction. Of course, we will resume negotiations with them as part of the 5P+1 group. I will meet with President Hassan Rouhani on the sidelines of the Central Asia summit and we will discuss a lot of bilateral, regional and international issues. We will inform him that Russia is completely opposed to the UN Security Council imposing new sanctions on Iran. We believe that the sanctions imposed against Iran and Iranians are unfair and that we will not repeat the experience again.”

    Erdogan to visit Moscow in September

    Regarding the Turkish issue, Putin spoke of his friendship with Turkish Prime Minister Recep Tayyip Erdogan ; “Turkey is also a neighboring country with which we have common interests. We are keen to develop our relations in various fields. During the Russian-Turkish meeting, we scrutinized the issues on which we agree and disagree. We found out that we have more converging than diverging views. I have already informed the Turks, and I will reiterate my stance before my friend Erdogan, that what is happening in Syria necessitates a different approach on their part. Turkey will not be immune to Syria’s bloodbath. The Turks ought to be more eager to find a political settlement to the Syrian crisis. We are certain that the political settlement in Syria is inevitable, and therefore they ought to reduce the extent of damage. Our disagreement with them on the Syrian issue does not undermine other understandings between us at the level of economic and investment cooperation. We have recently informed them that we are ready to cooperate with them to build two nuclear reactors. This issue will be on the agenda of the Turkish prime minister during his visit to Moscow in September.”

    Putin : Our stance on Assad will not change

    Regarding the Syrian issue, the Russian president responded to Bandar, saying, “Our stance on Assad will never change. We believe that the Syrian regime is the best speaker on behalf of the Syrian people, and not those liver eaters. During the Geneva I Conference, we agreed with the Americans on a package of understandings, and they agreed that the Syrian regime will be part of any settlement. Later on, they decided to renege on Geneva I. In all meetings of Russian and American experts, we reiterated our position. In his upcoming meeting with his American counterpart John Kerry, Russian Foreign Minister Sergey Lavrov will stress the importance of making every possible effort to rapidly reach a political settlement to the Syrian crisis so as to prevent further bloodshed.”

    As soon as Putin finished his speech, Prince Bandar warned that in light of the course of the talks, things were likely to intensify, especially in the Syrian arena, although he appreciated the Russians’ understanding of Saudi Arabia’s position on Egypt and their readiness to support the Egyptian army despite their fears for Egypt’s future.

    The head of the Saudi intelligence services said that the dispute over the approach to the Syrian issue leads to the conclusion that “there is no escape from the military option, because it is the only currently available choice given that the political settlement ended in stalemate. We believe that the Geneva II Conference will be very difficult in light of this raging situation.”

    At the end of the meeting, the Russian and Saudi sides agreed to continue talks, provided that the current meeting remained under wraps. This was before one of the two sides leaked it via the Russian press.

    • vous prenez les gents pour des imbéciles.
      Qui est le débile qui peut essayer ces armes dans son propre camp. pourquoi ces armes n’ ont pas été lancé sur la population à Damas sur le contrôle de l’armée nationale. On lance les armes sur le camp ennemi.
      Ces armes ont été lancé par des soladats syriens fidèlent au régime qui a l’ habitude de comettre des actes pareils et même plus.
      Vous racontez n’importe quoi.

      • Tu fais erreur, il va effectivement de soi que les "rebelles" ont voulu essayer ces armes qu’ils ne connaissaient pas contre les soldats d’Assad ; mais les armes chimiques ne réagissent pas comme les armes normales. Celui qui tire avec une arme chimique doit lui-même porter un masque à gaz par sécurité.

        Par ailleurs, les Russes ont livré à l’ONU des preuves par photos satellites comme quoi les tirs provenaient bien des rangs des "rebelles".

        Il faut bien savoir que pour manipuler une arme chimique, il faut prendre plus de précautions que pour les armes classiques. Quand on ne sait pas qu’il s’agit d’une arme chimique que l’on essaie, ce qui est le cas ici, il est assez facile de faire une fausse manoeuvre qui va dégager le gaz mortel à l’endroit même où l’on se trouve ! C’est ce qui s’est passé.

        Peut-être tout simplement que les "rebelles" ont voulu voir ce qu’il y avait dans ces drôles d’obus qui ressemblaient à des bombonnes !

        Regarde donc cette vidéo :

        http://mai68.org/spip/spip.php?article5774

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