En fait, les "rebelles" du Front al-Nosra, c’est-à-dire d’al-Qaïda en Syrie, se servent des autres rebelles comme de mulets pour trimballer leur matos. Ils leur ont fait trimballer des armes chimiques en refusant de leur dire de quoi il s’agissait. Les autres, tout à fait ignorants mais très curieux, ont voulu essayer, ils se sont dit : « On va bien voir » ! et voilà…
Des "rebelles" ont déclaré à Dale Gavlak, une reportère d’Associated Press, avoir commis une erreur dans la manipulation d’armes chimiques fournies par l’Arabie saoudite, ce qui a causé un accident :
« Les Saoudiens ne nous ont pas dit de quel type d’armes il s’agissait ou comment les utiliser. Nous ne savions pas qu’il s’agissait d’armes chimiques. Nous n’aurions jamais imaginé qu’il pouvait s’agir d’armes chimiques ».
Normalement, ces armes devaient être livrées au Front al-Nosra, une émanation d’al-Qaïda.
« Les miliciens du front al-Nosra ne coopèrent pas avec les autres rebelles, sauf dans les combats sur le terrain. Ils ne partagent pas les informations secrètes. Ils ont simplement utilisé des rebelles ordinaires pour transporter ce matériel ».
Voici divers articles dont deux en français et quatre en anglais qui citent diverses sources. Ceux en français reprennent les articles en anglais. Et un article en arabe est aussi sauvegardé sous forme d’image.
Attaque chimique en Syrie : des rebelles de la Ghouta avouent l’avoir causée
http://www.almanar.com.lb/french/ad…
L.Mazboudi
31-08-2013 - 15:33
Des miliciens syriens dans la banlieue est de Damas, dans la Ghouta orientale, ont admis qu’ils étaient responsables de l’incident d’armes chimiques de la semaine dernière, imputé par les puissances occidentales aux forces de Bachar Al-Assad.
Ces aveux ont été faits à la correspondante de l’agence américaine Associated Press au Moyen Orient, Dale Gavlak, dont la crédibilité est impressionnante. Elle a aussi travaillé pour National Public Radio (NPR) et écrit des articles pour la BBC News.
Elle assure que des miliciens syriens lui ont rapporté que l’accident a été causé en raison d’une mauvaise manipulation des armes chimiques qui leur avaient été fournies par l’Arabie saoudite.
Armes chimiques qui ont été retrouvés par l’armée syrienne dans un tunnel de Jobar dans la Ghouta orientale, après avoir repris ce tunnel aux "rebelles". (Cliquer.)
« Dans de nombreux entretiens avec des médecins, des résidents de la Ghouta, des combattants rebelles et leurs familles,… beaucoup affirment que certains rebelles ont reçu des armes chimiques par l’intermédiaire du chef du renseignement saoudien, le prince Bandar bin Sultan, et sont responsables de la perpétration de l’attentat au gaz mortel », ajoute Gavlak.
Les rebelles dévoilent aussi à Gavlak qu’ils n’ont pas été correctement formés sur la façon de manipuler les armes chimiques ou même informés de ce qu’elles étaient. Il semble que les armes étaient initialement censées être données au front al-Nosra, une émanation d’al-Qaïda.
« Nous étions très curieux au sujet de ces armes. Malheureusement, certains des combattants les ont manipulées de façon inappropriée déclenchant les explosions », assure un chef de milice nommé J., sous le couvert de l’anonymat. Il rapporte aussi que « les miliciens du front al-Nosra ne coopèrent pas avec les autres rebelles, sauf dans les combats sur le terrain. Ils ne partagent pas les informations secrètes. Ils ont simplement utilisé des rebelles ordinaires pour transporter ce matériel et en gérer les stocks ».
Armes chimiques qui ont été retrouvés par l’armée syrienne dans un tunnel de Jobar dans la Ghouta orientale, après avoir repris ce tunnel aux "rebelles". (Cliquer.)
Ces conclusions sont reprises par un autre combattant nommé « K », qui dit à Gavlak : « Ils ne nous ont pas dit comment manier ces armes ou comment les utiliser. Nous ne savions pas que c’étaient des armes chimiques. Nous n’avions jamais imaginé qu’ils s’agissait d’armes chimiques ».
Abou Abdel-Moneim, le père d’un rebelle de l’opposition, a également dit à Gavlak : « Mon fils est venu me voir il y a deux semaines, demandant ce que je pensais des armes qu’il avait été invité à réaliser », les décrivant comme ayant une structure en forme de tube, tandis que d’autres se présentaient sous forme d’énormes bouteilles de gaz.
Révélant que le milicien saoudien qui a fourni les armes est connu sous le sobriquet Abou Ayesha, Abdel-Moneim assure aussi que les armes ont explosé à l’intérieur d’un tunnel, tuant 12 rebelles dont son fils.
Armes chimiques qui ont été retrouvés par l’armée syrienne dans un tunnel de Jobar dans la Ghouta orientale, après avoir repris ce tunnel aux "rebelles". (Cliquer.)
Dans son article, Gavlak assure aussi que plus d’une douzaine de rebelles interrogés ont indiqué que leurs salaires proviennent du gouvernement saoudien.
Le site sur lequel cette information est apparue à l’origine est Mint Press, une organisation médiatique légitime fondée dans le Minnesota. Il est signalé sur ce site que l’article a été rédigé avec la collaboration de Yahya Ababneh, un journaliste jordanien freelance qui écrit pour Amman net, Saraya news, Gerasa News et autre.
Le site rappelle que le rôle présumé de l’Arabie saoudite dans la fourniture d’armes chimiques aux rebelles n’a rien d’une surprise, étant donné les révélations faites plus tôt cette semaine que les Saoudiens ont menacé la Russie d’attaques terroristes aux Jeux Olympiques d’hiver à Sotchi l’an prochain, à moins qu’ils abandonnent leur soutien au président syrien Bachar el-Assad.
« Je peux vous donner une garantie pour protéger les Jeux olympiques d’hiver de l’année prochaine. Les groupes tchétchènes qui menacent la sécurité des jeux sont contrôlés par nous » aurait dit le prince Bandar au président russe Vladimir Poutine, rapporte The Telegraph.
Quant au site Infowar qui a repris l’article, il a indiqué que l’agence Associated Press l’a contacté pour confirmer que Dave Gavlak est correspondante chez elle mais que son histoire n’a pas été publié sous sa bannière.
Syrie : Les terroristes avouent être les responsables de “l’attaque à l’arme chimiques”.
https://www.facebook.com/notes/smai…
30 août 2013, 17:57
Les groupes terroristes à Ghouta dans la banlieue de Damas ont admis, devant un journaliste du nom de Dale Gavlak, être responsables de l’incident des armes chimiques de la semaine dernière pour lequel les puissances occidentales ont blâmé les forces de Bachar Al-Assad, et ont révélé que les victimes ont été tuées par un accident causé suite à une mauvaise manipulation par les “rebelles” des armes chimiques qui leur sont fournies par l’Arabie saoudite.
"De nombreux entretiens avec des médecins, des résidents de Ghouta, des combattants rebelles et leurs familles …. beaucoup pensent que certains rebelles ont reçu des armes chimiques par l’intermédiaire du chef du renseignement saoudien, le prince Bandar bin Sultan, et sont responsables de la réalisation de l’attentat au gaz (mortel),"a écrit Gavlak. (Lire ici ).
Les rebelles ont dit a Gavlak qu’ils n’ont pas été formés correctement sur la façon de manipuler les armes chimiques ou même informés de ce dont il s’agissait. Il semble que les armes étaient au départ censées être donnée à Jabhat al-Nusra qui est une branche d’Al Qaïda.
Un dénommé « J » a dit à Gavlak
« Nous étions très curieux au sujet de ces armes. Et malheureusement, certains des combattants ont manipulé ces armes de façon inappropriée et ont déclencher les explosions. »
Ses conclusions sont reprises par un autre combattant femme dénommée « K », qui dit à Gavlak :
« Ils ne nous ont pas dit de quel type d’armes il s’agissait ou comment les utiliser. Nous ne savions pas qu’il s’agissait d’armes chimiques. Nous n’aurions jamais imaginé qu’il pouvait s’agir d’armes chimiques ».
Abou Abdel-Moneim, le père d’un rebelle de l’opposition, a également dit à Gavlak :
« Mon fils est venu me voir il y a deux semaines en me demandant si j’avais une idée de ce que ces armes, qu’il avait été invité à réaliser, pouvaient bien être », les décrivant comme ayant "une forme semblable à des tubes tandis que d’autres étaient comme de grosses bouteilles de gaz."
Le père donne le nom du militant saoudien qui a fourni les armes, il s’agirait d’un certain "Abou Aïcha".
Selon Abdel-Moneim, les armes ont explosé à l’intérieur d’un tunnel, entrainant le mort de 12 rebelles.
Gavlak écrit que
"plus d’une douzaine de rebelles interrogés ont indiqué que leurs salaires proviennent du gouvernement saoudien."
Ces aveux de la part des soit disant rebelles syriens, font littéralement dérailler la machine de guerre US qui rêve d’attaquer la Syrie et qui a fondé sa propagande sur la justification « indéniable » que Assad était derrière l’attaque aux armes chimiques. La crédibilité de Dale Gavlak est très impressionnante. Il a été correspondant pour le Moyen-Orient pour Associated Press depuis deux décennies, il a aussi travaillé pour National Public Radio (NPR) et écrit des articles pour la BBC News .
Le site sur lequel l’histoire est parue Mint Press (qui est actuellement en panne en raison d’un énorme trafic, l’article a attiré beaucoup de monde) est une organisation médiatique légale fondée dans le Minnesota.
Le rôle présumé de l’Arabie saoudite, dans la fourniture d’armes chimiques aux rebelles, n’est pas une surprise étant donné les récentes révélations de cette semaine selon lesquelles les Saoudiens ont menacé la Russie d’attaques terroristes lors des Jeux Olympiques d’hiver à Sotchi l’an prochain à moins qu’ils abandonnent leur soutien au président syrien.
Selon les rapports du Telegraph le prince Bandar auraient dit à Vladimir Poutine,
"Je peux vous donner une garantie pour protéger les Jeux olympiques d’hiver de l’année prochaine. Les groupes tchétchènes qui menacent la sécurité des jeux sont contrôlés par nous”
Si cette histoire d’accident chimique est exacte, elle arrive au moment ou l’étau se ressert autour des responsables français et leurs partenaires, complices de crimes de guerre. Mais dans la mesure ou la vérité est amenée à éclater, alors autant avouer et dire que c’était un accident. Même si cela contredit totalement les propos du ministre français des affaires étrangères, Laurent Fabius, qui avait affirmé mordicus que “l’utilisation d’armes chimiques de la part de Al-Assad ne fait aucun doute”, cela permet au moins, pour les complices de crimes de guerre et crimes contre l’humanité, de bénéficier devant un tribunal international de circonstance atténuantes puisqu’il s’agirait, soit disant, d’un accident.
Cette version arrive à point nommé puisque les français se retrouvent bien seuls après que le parlement US ait voté contre une intervention militaire en Syrie et que les députés britanniques aient eux aussi voté, jeudi 29 août, contre la motion gouvernementale défendant le principe d’une intervention en réponse aux “lourds soupçons d’usage d’armes chimiques par Damas”. Elle a été rejetée aux Royaumes Unis par le vote de 285 députés contre et 272 pour. La Belgique pour sa part a réclamé du gouvernement français qu’il "rende publiques les preuves que le gouvernement syrien est impliqué dans l’utilisation d’armes chimiques contre la population", l’Italie, la Pologne, les Pays-Bas s’en tiennent à la nécessité d’un mandat des Nations unies. Les membres de l’Union européenne, dans leur ensemble, invoquent depuis longtemps ce principe.
A default de ne pouvoir aller attaquer la Syrie, au risque de se voir essuyer une défaite humiliante qui sera inscrite dans les livres d’histoires et enseignée aux générations futures, la solution d’avouer un accident permet au moins de tenter de “sauver la face” de la bande Fabius-Hollande, Kouchner et BHL, ce dernier ayant affirmé sur RMC pas plus tard qu’aujourd’hui que “ Ne pas intervenir en Syrie serait une honte”. Comme si BHL avait fait autre chose qu’apporter de la honte depuis que ce mythomane psychotique a été imposé à la France comme boulet.
Smaïn Bédrouni
Rebels Admit Responsibility for Chemical Weapons Attack
http://www.infowars.com/rebels-admi…
Militants tell AP reporter they mishandled Saudi-supplied chemical weapons, causing accident
Paul Joseph Watson
Infowars.com
August 30, 2013
Syrian rebels in the Damascus suburb of Ghouta have admitted to Associated Press correspondent Dale Gavlak that they were responsible for last week’s chemical weapons incident which western powers have blamed on Bashar Al-Assad’s forces, revealing that the casualties were the result of an accident caused by rebels mishandling chemical weapons provided to them by Saudi Arabia.
“From numerous interviews with doctors, Ghouta residents, rebel fighters and their families….many believe that certain rebels received chemical weapons via the Saudi intelligence chief, Prince Bandar bin Sultan, and were responsible for carrying out the (deadly) gas attack,” writes Gavlak. (back up version here).
Rebels told Gavlak that they were not properly trained on how to handle the chemical weapons or even told what they were. It appears as though the weapons were initially supposed to be given to the Al-Qaeda offshoot Jabhat al-Nusra.
“We were very curious about these arms. And unfortunately, some of the fighters handled the weapons improperly and set off the explosions,” one militant named ‘J’ told Gavlak.
His claims are echoed by another female fighter named ‘K’, who told Gavlak, “They didn’t tell us what these arms were or how to use them. We didn’t know they were chemical weapons. We never imagined they were chemical weapons.”
Abu Abdel-Moneim, the father of an opposition rebel, also told Gavlak, “My son came to me two weeks ago asking what I thought the weapons were that he had been asked to carry,” describing them as having a “tube-like structure” while others were like a “huge gas bottle.” The father names the Saudi militant who provided the weapons as Abu Ayesha.
According to Abdel-Moneim, the weapons exploded inside a tunnel, killing 12 rebels.
“More than a dozen rebels interviewed reported that their salaries came from the Saudi government,” writes Gavlak.
If accurate, this story could completely derail the United States’ rush to attack Syria which has been founded on the “undeniable” justification that Assad was behind the chemical weapons attack. Dale Gavlak’s credibility is very impressive. He has been a Middle East correspondent for the Associated Press for two decades and has also worked for National Public Radio (NPR) and written articles for BBC News.
The website on which the story originally appeared - Mint Press (which is currently down as a result of huge traffic it is attracting to the article) is a legitimate media organization based in Minnesota. The Minnesota Post did a profile on them last year.
Saudi Arabia’s alleged role in providing rebels, whom they have vehemently backed at every turn, with chemical weapons, is no surprise given the revelations earlier this week that the Saudis threatened Russia with terror attacks at next year’s Winter Olympics in Sochi unless they abandoned support for the Syrian President.
“I can give you a guarantee to protect the Winter Olympics next year. The Chechen groups that threaten the security of the games are controlled by us,” Prince Bandar allegedly told Vladimir Putin, the Telegraph reports.
The Obama administration is set to present its intelligence findings today in an effort prove that Assad’s forces were behind last week’s attack, despite American officials admitting to the New York Times that there is no “smoking gun” that directly links President Assad to the attack.
US intelligence officials also told the Associated Press that the intelligence proving Assad’s culpability is “no slam dunk.”
As we reported earlier this week, intercepted intelligence revealed that the Syrian Defense Ministry was making “panicked” phone calls to Syria’s chemical weapons department demanding answers in the hours after the attack, suggesting that it was not ordered by Assad’s forces.
UPDATE : Associated Press contacted us to confirm that Dave Gavlak is an AP correspondent, but that her story was not published under the banner of the Associated Press. We didn’t claim this was the case, we merely pointed to Gavlak’s credentials to stress that she is a credible source, being not only an AP correspondent, but also having written for PBS, BBC and Salon.com.
Facebook @ https://www.facebook.com/paul.j.wat…
FOLLOW Paul Joseph Watson @ https://twitter.com/PrisonPlanet
*********************
Paul Joseph Watson is the editor and writer for Infowars.com and Prison Planet.com. He is the author of Order Out Of Chaos. Watson is also a host for Infowars Nightly News.
This article was posted : Friday, August 30, 2013 at 1:00 pm