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La cours des comptes est un organe de propagande au service du pouvoir

mercredi 16 octobre 2013, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 17 septembre 2013).

La cours des comptes est une de ces organisations soit-disant indépendantes, mais en réalité au service de celui qui la finance, c’est-à-dire le pouvoir, qui a toujours besoin d’excuses pour appauvrir les pauvres et amoindrir l’État providence, afin d’enrichir les riches.

Petit traité de propagande : perroquets, associations "indépendantes" et sondo-mensonges :

http://mai68.org/spip/spip.php?article1306

2 Messages de forum

  • Aujourd’hui, la cours des comptes fait de la propagande pour détruire la sécu. Et le pouvoir soit-disant "socialiste" fait semblant de pas vouloir, histoire de passer pour gentil. Mais plus tard, après nous avoir foutu à nouveau le thermomètre dans le cul, après nous avoir encore testés, après avoir utilisé d’autre organes de propagandes, après avoir payé de grands personnages afin qu’ils jouent aux perroquets, ainsi qu’après divers faux sondages, etc.

    Bref, ces enculés veulent détruire la sécu et la privatiser !

    VIVE LA RÉVOLUTION !
    do
    http://mai68.org

  • La Cour des comptes sonne l’alarme sur la Sécu

    http://fr.reuters.com/article/topNews/idFRPAE98G01Q20130917?sp=true

    Mardi 17 septembre 2013 18h58

    par Jean-Baptiste Vey

    PARIS (Reuters) - Il faut maîtriser nettement plus les dépenses de sécurité sociale pour recommencer à réduire des déficits anormaux dont l’accumulation menace la cohésion de la société française, estime mardi la Cour des comptes dans son rapport annuel.

    Le redressement des comptes sociaux s’est interrompu après une amélioration l’an dernier essentiellement due à des hausses de prélèvements, souligne cette juridiction indépendante notamment chargée de certifier les comptes publics.

    Analysant les finances de l’assurance maladie, une réforme des retraites étant déjà en cours, la Cour alerte sur le danger que représente la gestion à très court terme de ses dettes.

    Pour réduire les déficits, elle recommande d’accentuer la réorganisation du système hospitalier, en soulignant le retard de la France sur la chirurgie ambulatoire (l’hospitalisation sans hébergement de nuit), avec 5 milliards d’euros d’économies possibles à la clef, ainsi que sur l’hospitalisation à domicile.

    Après ses recommandations sur l’imagerie médicale, les soins dentaires, les médicaments, les transports sanitaires, la Cour critique la dérive des dépenses liées à la permanence des soins la nuit et de celles consacrées aux analyses médicales.

    "Enrayer la spirale de la dette sociale est d’une urgence impérieuse", estime-t-elle, en prônant "un effort nettement accru de maîtrise des dépenses".

    "La Cour ne préconise nullement une baisse des dépenses sociales, elle considère indispensable un ralentissement de leur croissance", a précisé son premier président, Didier Migaud, lors d’une conférence de presse.

    "Des gisements d’économies considérables existent dans l’assurance maladie sans compromettre, bien au contraire, la qualité des soins, ni l’égalité d’accès au système de santé", a-t-il ajouté.

    "UNE SITUATION ANORMALE ET DANGEREUSE"

    Le gouvernement a décidé de privilégier le contrôle des dépenses aux hausses d’impôts pour réduire le déficit public à partir de 2014. Il prévoit pour l’an prochain 15 milliards d’euros d’économies par rapport à la hausse tendancielle des dépenses, dont neuf milliards sur l’Etat et six sur les comptes sociaux. Mais une accélération est souhaitable, selon la Cour.

    Selon la ministre de la Santé, Marisol Touraine, le gouvernement n’a pas attendu la Cour des comptes pour ouvrir ces chantiers.

    "Certaines des préconisations, notamment sur la chirurgie ambulatoire ou sur les laboratoires correspondent à des évolutions qui sont déjà engagées", a-t-elle déclaré à des journalistes. Elle s’également dite très sceptique sur les économies annoncées, expliquant que le passage de la chirurgie classique à la chirurgie ambulatoire avait aussi un coût.

    La Cour des comptes s’alarme par ailleurs de la gestion des dettes de l’assurance maladie et de la branche famille par l’Agence centrale des organismes de sécurité sociale (Acoss). Cette dernière les finance par des émissions de dettes à trois mois, une "situation particulièrement anormale et dangereuse en cas de remontée des taux d’intérêt".

    La dette accumulée à l’Acoss atteindra 26 milliards d’euros fin 2013 et doit, selon la Cour, être très rapidement reprise par la Caisse d’amortissement de la dette sociale (Cades) avec des ressources pour la financer.

    Si cette solution n’est pas vite réglée, "ce serait la cohésion sociale de notre pays et la légitimité même de la sécurité sociale qui seraient alors gravement mises en cause", estime la Cour.

    LES VOISINS EUROPÉENS PLUS ÉCONOMES

    Après l’annonce par le gouvernement que le déficit public (Etats, collectivités et comptes sociaux) ne devrait se réduire cette année qu’à 4,1% du PIB contre 3,7% prévu, la Cour souligne que, pour la sécurité sociale, "le déficit se stabilisera, au mieux, au niveau très élevé de 2012".

    La Commission des comptes de la sécurité sociale estimait en juin que le déficit du régime général atteindrait 14,3 milliards d’euros cette année et 17,3 milliards avec le Fonds de solidarité vieillesse. La branche maladie devrait à elle seule voir son déficit se creuser à 7,9 milliards en 2013, contre 5,9 milliards l’an dernier.

    "Aucun de nos grands voisins européens n’accepte que son système de protection sociale soit durablement dans le déficit", rappelle la Cour des comptes.

    Pour maîtriser les dépenses de santé dans les prochaines années, elle plaide pour un Ondam (Objectif national de dépenses d’assurance maladie) inférieur de 0,2 point aux objectifs actuels, soit 2,4% en 2014 au lieu de 2,6% et 2,3% en 2015 et 2016 au lieu de 2,5%.

    Concernant la chirurgie, "l’assurance maladie paye deux fois", a souligné Antoine Durrleman, un des auteurs du rapport. "On a des lits de chirurgie conventionnelle sous-occupés et des places de chirurgie ambulatoires sous-occupées, dans des proportions chaque fois considérables."

    Sur l’analyse médicale, un domaine dans lequel la Cour estime possible de réaliser rapidement 500 millions d’euros d’économies, elle plaide pour la dénonciation de la convention liant l’assurance maladie aux laboratoires. Cette dénonciation doit se faire avant le mois de janvier, faut de quoi la convention sera automatiquement reconduite pour cinq ans.

    Avec Emmanuel Jarry

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