VIVE LA RÉVOLUTION
Accueil du site > Comment publier un article > Réponse de do à Pierre Tevanian sur son texte ’’Comment Marx est revu pour (...)

Réponse de do à Pierre Tevanian sur son texte ’’Comment Marx est revu pour fonder l’islamophobie’’.

samedi 19 octobre 2013, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 19 octobre 2013).

Le texte de Pierre Tevanian est très sympa, mais tout aussi maladroit que sympathique !

Et il oublie l’essentiel : le rôle de l’infiltration sioniste.

Et le terme "islamophobie" ne convient absolument pas pour désigner le racisme anti-arabe !

Voici ci-dessous le texte de Pierre Tevanian. Et encore en dessous, dans un cadre de la même couleur que celui-ci, vous aurez ma réponse.


Comment Marx est revu pour fonder l’islamophobie

Pierre Tevanian le samedi 5 octobre 2013

Texte reçu par eMail d’un ami algérien.

« La religion, c’est l’opium du peuple. » Pour beaucoup, la question des liens entre le marxisme et la religion se résume à cette citation de Marx.

Pierre Tevanian, professeur de philosophie et animateur du site Les mots sont importants (http://www.lmsi.net/), nuance. Dans son ouvrage La haine de la religion, il bat en brèche les idées recues sur les liens entre le marxisme et la religion. Sa source ? Marx himself.

Quentin Vanbaelen

A une concetion « libertaire et égalitaire » de la laïcité a succédé une conception liberticide, selon Pierre Tevanian. Ce n’est plus l’espace public qui doit être neutre, mais les gens.

- -

D’où vous est venue l’idée d’écrire sur la question religieuse ?

Pierre Tevanian : Le questionnement que j’ai eu était très fort lié au contexte social et politique français, notamment, où le racisme s’est beaucoup reformulé ces dernières décennies sous la forme islamophobe. Par ailleurs, ce racisme islamophobe s’est déployé dans des espaces spécifiques de la gauche sous la forme de la « religiophobie ». Depuis un certain temps, on avait dans ces milieux de gauche des discours méfiants ou hostiles menant à l’exclusion de personnes au motif qu’elles affichaient une religion, en l’occurrence essentiellement musulmane.

Cette religiophobie s’est exprimée en France très particulièrement à l’occasion de l’affaire Ilham Moussaid, une militante et candidate aux élections du parti d’extrême gauche français NPA qui portait le voile. (Celle-ci a été confrontée, ainsi que son parti, à des attaques la mettant en cause en raison de son voile, NdlR). C’est une affaire qui est venue de l’extérieur, de la presse, de la droite, mais aussi d’une certaine gauche, mais qui a trouvé un écho à l’intérieur de son parti, auprès de ses camarades. Il y a eu des appels à « relire Marx », on les accusait de pervertir leur idéologie.

J’ai décidé de prendre au mot ces gens qui invitaient à relire Marx pour critiquer la religion

Ainsi, à la fois à partir de cette affaire, mais aussi à partir du quotidien des milieux militants, j’ai assisté à ce regain anti-religieux. Et ce discours s’est notamment illustré avec une redécouverte de Marx, qui, dans les faits, servait surtout à exclure des musulmans. J’ai donc décidé de prendre au mot ces gens qui invitaient à relire Marx dans le cadre de cette affaire du NPA et de la religion en général.

Marx a tout de même écrit sa fameuse phrase sur « l’opium du peuple »…

Pierre Tevanian : C’est vrai, mais il faut bien relire le texte. Quand on le lit, il est clair qu’il n’est pas directement antireligieux, bien que son analyse parte d’un point de vue non religieux, matérialiste, et qu’il propose une analyse critique de la religion. Marx critique la religion, c’est vrai, mais comme un passage obligé, parce que la critique de la religion est le grand sujet de l’époque pour la gauche qu’on appelle « hégélienne », que Marx qualifiera d’idéaliste.

Si on lit bien le texte, il nous explique que le point de vue critique sur la religion débouche en toute logique sur une critique de la société. D’ailleurs, il est important de revenir sur la formule « l’opium du peuple ». L’opium signifie l’antidouleur, c’est une métaphore très fréquente à l’époque pour parler de la religion, que Marx n’a pas du tout inventée. La métaphore dit donc que c’est un antidouleur, une consolation face à un monde qui rend malheureux.

Marx explique que le point de vue critique sur la religion débouche nécessairement sur une critique de la société

Par conséquent, dit Marx, si l’on souhaite l’abolition de la religion – qu’il considère effectivement comme étant une illusion –, il faut remplacer cette consolation par un bonheur réel. C’est ainsi que la critique de la religion débouche nécessairement sur une critique de la société. Il estime que la question de la religion n’est pas le débat principal, ce n’est pas la question sur laquelle il faut mener un combat idéologique ou politique.

Si on s’en tient à Marx, ces marxistes qui se braquent sur des éléments d’expressions religieuses se trompent donc ?

Pierre Tevanian : En effet. Pour comprendre, il faut revenir à une base théorique, le point de départ matérialiste de la pensée.

Qu’est-ce que le matérialisme ? C’est avant tout une méthodologie dans l’appréhension du monde et de la réalité. Pour paraphraser Marx, ce n’est pas la conscience qui détermine la réalité, mais bien la réalité qui détermine la conscience. Cela implique notamment que ce que les gens font importe plus que ce qu’ils ont en tête quand ils le font.

Concrètement, ça veut dire aussi qu’un point de vue idéaliste va nous expliquer que croire en Dieu implique d’office de renoncer à une compréhension scientifique et rationnelle du monde, d’adopter une posture de soumission a l’autorité, d’être fataliste face aux questions sociales, de refuser l’égalité hommes-femmes, etc. Or le point de vue matérialiste va observer ce qu’il y a dans la réalité. Et on aura beau me démontrer théoriquement que quelqu’un qui est très croyant, qui va a la messe le dimanche et organise une grève le lundi, c’est impossible, la réalité contredit ça.

Ça fait partie des constats de bon sens mais il est bon de rappeler qu’une même référence théorique et idéologique catholique, protestante, musulmane, juive ou athée, trouve dans la pratique des déclinaisons très variées. La preuve c’est que, par exemple, quand on opprime au nom de l’islam, les plus héroïques résistants et les plus grands martyrs sont musulmans.

Dans le livre, vous évoquez Lénine comme exemple de mise en pratique de cette analyse. Pouvez-vous expliquer ?

Pierre Tevanian : Lénine a été confronté à ces questions très concrètes de stratégie et d’organisation de lutte, d’alliances, etc. Et son point de départ a justement été ce pragmatisme matérialiste. Concrètement, la question lui est à un moment posée de la possibilité pour un membre du clergé chrétien non seulement d’adhérer au parti, mais en plus de le représenter en vue des élections. Lénine estime que la réponse n’est pas absolue, qu’il faut d’abord se poser d’autres questions : « Est-ce que cette personne défend le programme et la ligne du parti ? » Si oui, il peut représenter le parti, si non, il ne peut pas. C’est-à-dire que si cette personne religieuse défend les positions et les mots d’ordres du parti, alors elle est aussi légitime qu’une autre pour le représenter.

Si une personne religieuse défend les positions et les mots d’ordres du parti, alors elle est aussi légitime qu’une autre pour le représenter

Lénine résout donc la question de manière très simple en disant que ce n’est pas un problème, que seul le comportement, les attitudes, discours et positions réelles comptent. On attend de voir ce que les gens défendent concrètement pour juger, et c’est la seule manière de savoir si quelqu’un est à même d’être un bon représentant et militant du parti.

La question religieuse, comme vous l’avez dit, se cristallise souvent autour de la laïcité et du voile. Pourquoi cela fait-il tant débat ?

Pierre Tevanian : Je pense que c’est l’expression d’une panique morale au sein du groupe dominant, à savoir la bourgeoisie blanche européenne. Elle est prise d’une panique identitaire face à l’émergence dans certains espaces de la société — l’école, l’université, les emplois qualifiés, le monde associatif et politique… — qui étaient des espaces presque sacrés, de populations qui étaient censées en être écartées.

Or auparavant, ces populations — en gros, issues de l’immigration extra-européenne, donc les Noirs, les Arabes, les musulmans… — étaient écartées de ces espaces réservés sans qu’il soit nécessaire de passer par une interdiction explicite. En effet, la reproduction sociale, la division de la société en classes, une stratification raciale, le poids de l’idéologie assimilationniste, faisaient que des femmes avec un foulard n’accédaient pas ou presque pas à ces espaces.

L’accès de ces populations aux espaces privilégiés de l’élite, vécu comme une profanation, a amené à une redécouverte et une révolution conservatrice dans la laïcité et dans le féminisme, mais aussi dans l’étude des textes de Marx sur la religion. Conservatrice car, à chaque fois, on a fait dire à Marx, à la laïcité et au féminisme à peu près le contraire de ce qu’ils avaient dit pendant des décennies. Par exemple, c’est au nom du féminisme qu’on bloque l’accès à l’école de certaines filles en raison de leur foulard.

C’est au nom du féminisme qu’on bloque l’accès à l’école de certaines filles en raison de leur foulard.

Ces concepts ont été instrumentalisés et détournés de manière opportuniste au profit d’une légitimation de l’islamophobie et du racisme. La meilleure manière d’analyser le retour de ces concepts, c’est avec les instruments d’analyse du racisme. Ces campagnes anti-voile, avec le besoin de les déguiser et de les maquiller en des termes audibles par rapport a l’idéologie officielle de nos démocraties — la laïcité, le féminisme — sont quelque chose qui relèvent en fait du racisme, d’un climat d’islamophobie instauré depuis des années.

N’avez-vous pas peur que votre livre soit mal pris par des militants de gauche, quand vous avancez qu’il s’agit de racisme ?

Pierre Tevanian : Le but de mon livre était de prendre au sérieux les arguments de ceux qui, à gauche, sont sensibles à cette mobilisation de la référence marxiste. Selon moi, cela les rend, consciemment ou pas, complices d’une stigmatisation des femmes voilées et des musulmans en général.

Je me suis attaqué aux arguments qui sont avancés et censés se baser sur Marx. Or j’arrive à la conclusion qu’aucun des arguments ne tient réellement si on regarde le problème de la compatibilité entre un projet politique de gauche, émancipateur, et des gens religieux. Je pense qu’il peut y avoir bien sûr des contradictions, mais pas une incompatibilité.

Ce débat sur la religion peut parfois diviser la gauche, mais je pense que ne pas revenir sur ce débat, c’est laisser la victoire a ceux qui divisent les gens entre ceux qui ont le droit d’être là et ceux qui sont stigmatisés et exclus.

On assiste malheureusement à la libération d’une parole et d’une violence racistes, réactivées depuis deux décennies par les classes dirigeantes. Il faut constamment lutter contre des discours tenus par les élites sociales, politiques, économiques, qui stigmatisent, diabolisent, attisent les peurs…Cependant, heureusement, et dans le champ militant et dans le corps social, il y a des résistances. Il y a des musulmans et non musulmans qui essaient d’agir ensemble politiquement, et qui socialement continuent de vivre ensemble, d’être amis, voisins…

Par ailleurs, les attaques islamophobes, mais aussi celles contre les classes populaires en général, contre les acquis sociaux, etc. sont tellement nombreuses et fréquentes qu’il y a urgence. Urgence pour qu’il y ait de l’unité et qu’un front le plus large possible se constitue pour défendre des libertés et des droits, notamment sociaux. Je pense au système des retraites ou à la sécurité sociale, par exemple.

Heureusement, et dans le champ militant et dans le corps social, il y a des résistances à la division et au racisme.

À la fin du livre, je cite un poème d’Aragon (La Rose et le Réséda, NdlR), écrit sous l’occupation nazie, et qui appelle notamment à l’alliance entre les personnes religieuses et celles qui ne le sont pas pour lutter contre l’occupation.

Celui qui croyait au ciel
Celui qui n’y croyait pas
Quand les blés sont sous la grêle
Fou qui fait le délicat
Fou qui songe à ses querelles
Au cœur du commun combat.

Ce qu’il veut dire c’est qu’il y a des situations où le niveau de péril est tel qu’il est fou d’accorder une importance à ce qui nous sépare, particulièrement si ce qui nous sépare est la croyance ou non dans le fait religieux. Et il me semble que la situation actuelle, même si ce n’est pas l’occupation nazie, est grave, et que les blés sont sous la grêle.

Pierre Tevanian, La Haine de la religion. Comment l’athéisme est devenu l’opium du peuple de gauche, 2013, La Découverte, 10 €. 1 octobre 2013 .

Féminisme, laïcité… des arguments contre le voile ?

Lorsqu’on s’attaque au voile, que ce soit dans les écoles, les administrations publiques ou en général, deux arguments-massues sont généralement invoqués : laïcité et féminisme. Dans son livre Dévoilements, Pierre Tevanian met en question le bienfondé de ce raisonnement.

Laïcité. Le port du voile serait problématique parce qu’il constitue un symbole religieux ostensible, ce qui serait incompatible avec un État laïc. Or, pointe Tevanian, la laïcité peut être définie de deux manières différentes. Une première interprétation vise à garantir la liberté aux personnes. L’espace public doit être laïc, neutre, « justement pour que le public puisse ne pas l’être ». La laïcité est ici une notion qui vise à garantir la liberté et l’égalité : puisque l’État est laïc et neutre, chacun peut exprimer ses croyances sans qu’il n’y ait de traitement discriminatoire. Cependant, une autre conception de la laïcité, celle qui vise à interdire le voile, notamment, exige que les personnes soient neutres, et non pas l’espace public. Cette dernière conception, estime Tevanian, est liberticide et discriminatoire, puisque le public finalement visé est essentiellement musulman.

Féminisme. Selon certains, le port du voile n’est que l’expression d’une soumission de la femme, d’une atteinte à leur liberté et leur dignité. C’est pourquoi il devrait être interdit. Dans Dévoilements, Pierre Tevanian relève 30 paradoxes dans la rhétorique « féministe » anti-voile. Parmi ceux-ci, le fait que, si les femmes voilées sont victimes, elles sont alors doublement pénalisées lorsqu’elles se voient interdire certains espaces. Ainsi, personne ne songerait à pénaliser des femmes victimes de violences conjugales ou de viol, ce qui montre que le problème posé par le voile n’est pas réellement celui du caractère de « victimes » de ces femmes. Par ailleurs, les lois interdisant le voile reviennent finalement à limiter l’accès à certains espaces à une série de femmes – l’école, l’emploi…-, ce qui est à l’opposé des revendications historiques du féminisme. Enfin, un élément central de ce débat est l’absence quasi-systématique de femmes voilées dans les débats les concernant. Afin de briser ce silence imposé, Pierre Tevanian a participé à l’écriture d’un livre de témoignages, Les filles voilées parlent. Religion, engagement politique, société… de nombreux sujets y sont évoqués, et l’ouvrage bat en brèche bon nombre d’idées reçues.

Pierre Tevanian, Dévoilements. Du hijab à la burqa : les dessous d’une obsession française, 2012, Éditions Libertalia, 8 €.

Pierre Tevanian, Ismahane Chouder et Malika Latrèche, Les filles voilées parlent, 2008, La Fabrique, 18,30 €.

Bonjour à toutes et à tous,

Personnellement, je trouve ce texte très sympa, mais tout aussi maladroit que sympathique ! Et il oublie l’essentiel : l’infiltration sioniste.

L’auteur semble oublier que l’on peut très bien faire la différence entre religion et religieux, combattre la religion sans systématiquement combattre les religieux ou les croyants. Par exemple, le communiste Alain Krivine, en 1973, dans ses meetings, soutenait Piaget qui menait la lutte de LIP à Besançon. Il a dit de Piaget qu’il était un révolutionnaire. Et, comme Piaget allait à la messe tous les dimanches, la salle a murmuré très fort. Krivine s’est alors repris et a dit : « Piaget n’est certes pas un marxiste révolutionnaire, mais c’est un révolutionnaire quand même ! » je m’en souviens très bien. Cela n’empêchait pas Krivine de combattre à fond toutes les religions ; Il combattait les religions sans combattre les croyants.

Les communistes étaient certainement beaucoup plus anti-religieux que le dit l’auteur de ce texte de Tevanian qu’on m’a fait lire. Même avant cette affaire de foulards et de burkas. Même donc, il y a 40 ou 50 ans. Mais ça n’empêchait pas forcément les communistes de boire des canons avec le curé du coin. En discutant, le communiste disait parfois au curé qu’il avait tord de croire en dieu et lui disait pourquoi, et le curé disait le contraire. Et voilà. Les communistes étaient vraiment antireligieux. Bien plus que le croit l’auteur ! Mais, en pratique, ils ne confondaient pas la religion avec la personne qui est croyante. Ils attaquaient la religion sans attaquer la personne. Sauf si la personne le méritait par ailleurs.

Ce texte oublie le sionisme qui a infiltré la gauche. Et pourtant, c’est le sionisme qui est aujourd’hui la cause principale de ce qu’on appelle depuis quelques années "islamophobie". "Islamophobie" est par ailleurs un terme très inaproprié. Car en réalité, il ne s’agit pas de racisme anti-musulman, mais de racisme tout court. De racisme qui va s’appliquer à un Palestinien même s’il est athée et appartient au FPLP marxiste. Je parierais que ce sont les mêmes qui propagent l’islamophobie et qui ont choisi ce mot "islamophobie" pour désigner ça. Je le parierais parce que les racistes anti-arabe se cachant aujourd’hui derrière l’islam, c’est forcément le mot "islamophobie" qui leur est venu à l’esprit. En plus, accuser quelqu’un d’« islamophobie », c’est bien moins fort que le traiter de raciste ! Par ailleurs, l’éthymologie du mot signifie "qui a peur de l’islam". Désolé, mais toutes les religions me font peur à partir du moment où elles ont TOUTES servi essentiellement à justifier les guerres, et l’exploitation de l’homme par l’homme.

Guerres de religion entre catholiques et protestants, guerre des croisades soit-disant pour "libérer le tombeau du christ", guerre sioniste pour "conquérir la terre promise", etc. La religion sert la classe dominante. C’est évident. En 1936, le clergé espagnol a pris les armes dans les rangs des franquistes contre la révolution espagnole, les papes Pie XI et Pie XII se sont fortement compromis avec Hitler. Et, contrairement à ce qu’on nous dit aujourd’hui, ce n’était pas parce qu’ils n’avaient pas le choix, c’était au contraire par choix ! D’ailleurs, à la fin de la guerre, le Vatican a livré des passeports à tous les nazis qui lui en demandaient pour qu’ils puissent s’enfuir en Amérique Latine, et Bousquet se cachait dans les monastères catholiques, et il y a eu la croisade contre les albigeois et les Occitans massacrés, et les sorcières brûlées par l’inquisition, et le pape qui interdit la capote anglaise malgré le SIDA ! etc. Je n’oublie ni ne pardonne rien de tout ça !

Il ne faudrait pas amoindrir le mal qu’ont fait à l’humanité les religions tout au long de l’histoire juste pour combattre un racisme qui se cache derrière l’attaque d’une religion particulière.

Personnellement, je n’ai rien contre le fait qu’une nana se balade en burka. Surtout si moi j’ai le droit de me balader complètement à poil sans que ça choque la nana en question.

J’ai écrit ce texte pour essayer d’empêcher qu’on interdise la burka :

http://mai68.org/spip/spip.php?article669

Il faut bien savoir que la CIA a infiltré la culture de gauche en Europe en se servant d’anciens nazis. Voici une vidéo Arte sur le sujet. Elle est essentielle :

http://mai68.org/spip/spip.php?article1066

Ensuite, la CIA a utilisé des sionistes pour infiltrer la même culture de gauche et la dévoyer. C’est ce qui peut donner l’impression qu’il faut arrêter de se dire de gauche. Mais faire cela, serait donner une victoire à la tactique de la CIA. Il faut dénoncer le sionisme et l’infiltration sioniste dans la gauche et ne pas faire l’amalgame entre "gauche" et "sioniste".

Par ailleurs, dans les années 1970, l’on disait en France que l’« apolitisme est toujours de droite ! »

En ce moment même, Marine le Pen dit qu’elle n’est ni de droite ni de gauche !

Il est très dangereux d’accepter d’abandonner le terme "gauche". Car cela permet ensuite à des imbéciles d’aller voter Front National en France. Ainsi, Dieudonné et Soral (qui vient tout de même du PCF !) se sont mouillés avec le Front national sous prétexte que le Parti Socialiste était dégoutant ! Comme si l’extrême droite ne l’était pas encore plus !

Bien à vous,
do
http://mai68.org

2 Messages de forum

SPIP | squelette | Se connecter | Plan du site | Suivre la vie du site RSS 2.0