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Hollande en grande difficulté... et hop ! comme par miracle, des otages sont libérés ! (30 octobre 2013)

samedi 19 avril 2014, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 29 octobre 2013).

Il les tenait où les otages, Hollande, dans sa cave ? En fait, AQMI appartient aux services secrets français ! Et les otages étaient tenus par AQMI. Alors, l’État peut se servir des otages comme il le souhaite. Rien de tel qu’une libération d’otages pour remonter une côte de popularité !

AQMI - Al-Qaïda au Maghreb appartient aux services secrets français - vidéos-preuves :

http://mai68.org/spip/spip.php?article1372


Libération des quatre otages français détenus par Aqmi au Sahel

http://fr.reuters.com/article/topNews/idFRPAE99S04V20131029?sp=true

Mardi 29 octobre 2013 22h14

NIAMEY/PARIS (Reuters) - Les quatre otages français détenus au Sahel depuis plus de trois ans ont été libérés mardi à l’issue d’une opération menée par les autorités nigériennes et seront de retour à Paris mercredi en fin de matinée, a déclaré à Niamey le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius.

Pierre Legrand, Daniel Larribe, Thierry Dol et Marc Féret avaient été enlevés par le groupe Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) le 16 septembre 2010 sur un site d’extraction d’uranium d’Areva à Arlit, au Niger.

François Hollande a informé les familles des otages vers 17h00 avant de s’exprimer une heure plus tard devant les caméras à Bratislava, en Slovaquie.

"Je veux vous annoncer une heureuse nouvelle. Je viens d’apprendre par le président du Niger que nos quatre otages, ceux que l’on appelle les otages d’Arlit, viennent d’être libérés", a déclaré le chef de l’Etat.

"Je veux exprimer toute ma gratitude au président du Niger qui a réussi à obtenir la libération de nos compatriotes", a-t-il ajouté dans une allocution à l’ambassade de France.

L’Elysée s’est refusée à préciser la manière dont les otages avaient été libérés, et notamment s’il y a eu une opération militaire des forces nigériennes.

A Niamey, pressé par des journalistes de dire où avait eu lieu la libération, le président nigérien Mahamadou Issoufou a déclaré que les otages se trouvaient dans le nord du Mali.

"Nous sommes parvenus à les ramener au Niger", a-t-il déclaré à la presse.

Mahamadou Issoufou a également félicité les membres de l’équipe nigérienne chargés de cette mission.

Le chef de la diplomatie française et le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, sont arrivés mardi soir à Niamey et ont pris en charge les anciens captifs à l’aéroport.

"Demain matin, vers la fin de la matinée, on sera a Paris avec eux", a déclaré Laurent Fabius sur BFMTV.

"Ils sont en bonne forme, c’est ça qui est essentiel", a-t-il ajouté en précisant qu’il n’y avait pas eu de rançon et que les otages avaient vécu au Niger et au Mali dans des conditions très éprouvantes.

UNE OEUVRE DE LONGUE HALEINE

Selon un correspondant de Reuters présent à l’aéroport de Niamey, les otages portaient la barbe, paraissaient fatigués et étaient vêtus de longs vêtements du désert.

Les quatre hommes faisaient partie d’un groupe de sept personnes -dont cinq Français- enlevées il y a plus de trois ans à Arlit, pour la plupart des collaborateurs des groupes Areva et Satom, une filiale de Vinci.

Trois captifs de groupe -Françoise Larribe, l’épouse de Daniel Larribe, un ressortissant malgache et un Togolais- avaient été libérés en février 2011.

Le sort du Néerlandais Sjaak Rijke, du Suédois Johan Gustafsson et de Stephan Malcolm, à la double nationalité britannique et sud-africaine, qui se sont retrouvés avec le groupe de Français après avoir été enlevés dans différents pays d’Afrique au cours des dernières années, est pour l’instant inconnu.

"C’est avec une joie immense que nous avons appris la libération de nos collaborateurs Thierry Dol, Pierre Legrand et Marc Féret ainsi que de Daniel Larribe, salarié d’Areva", a déclaré dans un communiqué Xavier Huillard, PDG de Vinci.

Le président du directoire d’Areva, Luc Oursel, a souligné dans un communiqué le courage des otages et a remercié ceux qui avaient contribué à leur libération.

De source diplomatique, on souligne que l’opération en vue de la libération intervenue mardi était menée depuis "longtemps".

"C’est le fruit d’un long travail de contact, pour trouver les bons interlocuteurs, qui dure depuis des mois", a dit un diplomate.

SEPT OTAGES FRANÇAIS TOUJOURS DÉTENUS

Dans l’entourage de François Hollande, on ajoute que "l’espoir de la réalité de cette libération a commencé à se concrétiser aujourd’hui", Laurent Fabius ayant quitté précipitamment Bratislava, où il accompagnait le président français, pour s’envoler vers la capitale nigérienne.

"C’est une opération nigérienne (…) clairement sous la conduite du (président nigérien Mahamadou) Issoufou."

René Robert, le grand-père de Pierre Legrand a dit sur i>TELE n’avoir "jamais douté de la capacité de Pierre de tenir".

"Simplement nous ne savions pas combien de temps les choses dureraient, et c’est vrai qu’au bout d’un moment il aurait pu s’épuiser", a-t-il souligné.

François Hollande a expliqué que les initiatives entreprises pour la libération avaient pu être suspendues pendant l’intervention française au Mali mais qu’elles avaient repris après la défaite des djihadistes.

"Je pense (…) encore à ces sept otages français toujours détenus", trois en Afrique et quatre en Syrie, a-t-il dit. "Je leur dis ce message simple et bref : ne perdez pas espoir, ne perdez jamais espoir, la République est là, toujours solidaire."

John Irish, Marion Douet et Elizabeth Pineau, avec Kader Mazou à Niamey, édité par Julien Dury


La France maintient n’avoir versé aucune rançon pour les otages

http://fr.reuters.com/article/topNews/idFRPAE99T02O20131030?sp=true

Mercredi 30 octobre 2013 13h50

François Hollande et, de gauche à droite, Marc Féret, Pierre Legrand, Daniel Larribe, Thierry Dol sur le tarmac de l"aéroport de Villacoublay. Les autorités maintiennent n"avoir versé aucune rançon aux preneurs d"otages pour obtenir la libération des quatre Français enlevés en septembre 2010 dans le nord du Niger. /Photo prise le 30 octobre 2013/

PARIS (Reuters) - Les autorités françaises ont maintenu mercredi n’avoir versé aucune rançon aux preneurs d’otages pour obtenir la libération des quatre Français enlevés en septembre 2010 dans le nord du Niger, affirmant que seul Niamey avait été à la manoeuvre.

Le Monde soutient que la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE), les services de renseignement, a remis indirectement "plus d’une vingtaine de millions d’euros" aux ravisseurs de Pierre Legrand, Daniel Larribe, Thierry Dol et Marc Féret, qui sont arrivés mercredi en France.

Cette somme aurait été prélevée sur les fonds secrets alloués aux services de renseignement et aurait été acheminée par la DGSE jusqu’à Kidal, au Mali, selon Le Monde.

Lors du compte rendu du conseil des ministres, la porte-parole du gouvernement Najat Vallaud-Belkacem a indiqué que la France n’avait pas joué un rôle direct dans les tractations.

"Le président de la République l’a souligné une nouvelle fois ce matin, la France n’a pas participé directement aux tractations portant sur la libération des otages, c’est le Niger qui a réussi à trouver une issue à cette longue prise d’otages", a-t-elle dit.

Le ministre nigérien des Affaires étrangères, Mohamed Bazoum, a dit ne pas savoir si une rançon avait été versée.

"Je ne suis au courant de rien, ce n’est pas passé par nous", a-t-il dit sur i>TELE.

Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), qui retenait les quatre ressortissants français, avait réclamé en mars 2011 90 millions d’euros, une demande rejetée par le chef de la diplomatie française de l’époque, Alain Juppé.

"CONSIGNE RESPECTÉE"

En début d’année, François Hollande a fait savoir que la France ne verserait plus de rançon pour obtenir la libération de ses ressortissants retenus en otages dans le monde, assurant que l’Etat s’opposerait à toute transaction financière et toute forme de versement, même par des entreprises.

L’ensemble des services de l’Etat concernés, dont la DGSE et le ministère des Affaires étrangères, a reçu une consigne allant dans ce sens.

Le 19 avril dernier, à l’occasion de la libération d’une famille française enlevée au Cameroun, le chef de l’Etat a une nouvelle fois assuré que son pays ne céderait pas "sur les principes".

"La consigne du président est de ne pas payer de rançon, cette consigne est respectée", a assuré mardi sur Europe 1 le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius, qui s’est rendu à Niamey avec son collègue de la Défense Jean-Yves Le Drian pour récupérer les quatre ex-otages.

"Ce que je peux vous dire c’est que la France ne paye pas de rançon, c’est clair et net", a-t-il ajouté. Une position réaffirmée mercredi par Jean-Yves Le Drian.

PAIEMENT PAR AREVA ?

La piste d’une contrepartie versée par le groupe nucléaire français Areva, pour lequel travaillaient une partie des otages, a été évoquée mercredi par Diane Lazarevic, fille de Serge Lazarevic, l’un des trois otages français encore retenus en Afrique.

"Le Quai d’Orsay m’a bien dit il y a deux mois que la France ne paierait pas mais que sûrement Areva le ferait. Ce sont les mots du quai d’Orsay", a-t-elle dit sur Europe 1.

Selon une source régionale, les négociations autour de la libération des Français ont été menées par l’ancien ministre nigérien, Mohamed Akotey, président du conseil d’administration d’Imouraren SA, la filiale d’Areva au Niger.

"Jean-Yves Le Drian a été très clair, il n’y a pas eu de rançon", indique-t-on chez Areva.

S’il était confirmé, le versement d’une rançon par la France constituerait un changement dans le positionnement affiché par François Hollande depuis le lancement de l’opération Serval au Mali en janvier.

En juin, les dirigeants du G8, dont la France fait partie, se sont engagés à refuser de verser des rançons en cas d’enlèvements de leurs ressortissants par des "terroristes".

"Nous rejetons sans équivoque le paiement de rançons aux terroristes et nous appelons les pays et les entreprises du monde à suivre ce principe", ont-ils dit dans un communiqué.

La France n’est toutefois pas jusqu’à présent allée aussi loin que la Grande-Bretagne où la législation en vigueur interdit explicitement aux entreprises de verser des rançons.

Marine Pennetier, avec Emmanuel Jarry et Marion Douet, édité par Yves Clarisse


Les quatre ex-otages français du Sahel de retour à Paris

http://fr.reuters.com/article/topNews/idFRPAE99T02E20131030?sp=true

Mercredi 30 octobre 2013 14h24

Daniel Larribe accueilli par ses proches. Les quatre ex-otages du Sahel libérés mardi ont atterri mercredi en fin de matinée à l"aéroport militaire de Villacoublay, près de Paris, à bord d"un avion du gouvernement, en provenance de Niamey. /Photo prise le 30 octobre 2013/

VILLACOUBLAY, Yvelines (Reuters) - Les quatre ex-otages français du Sahel libérés mardi sont rentrés mercredi en France, où ils ont été accueillis par François Hollande à l’aéroport de Villacoublay, près de Paris.

Pierre Legrand, Daniel Larribe, Thierry Dol et Marc Féret, salariés d’Areva et d’une filiale de Vinci sont arrivés de la capitale du Niger, Niamey, dans un avion du gouvernement français, avec les ministres de la Défense et des affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian et Laurent Fabius.

Ils avaient été enlevés le 16 septembre 2010 sur un site d’extraction d’uranium d’Areva à Arlit, au Niger, par un groupe d’Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi). Ils sont apparus en bonne santé, malgré plus de trois ans de captivité dans le désert.

Officiellement, ils ont retrouvé la liberté grâce à l’activisme du président du Niger, Mahamadou Issoufou, que François Hollande a de nouveau remercié.

Ils avaient déjà failli être libérés à plusieurs reprises par les soldats français qui ont délogé des groupes djihadistes du nord-est du Mali au printemps dernier, a précisé le ministre de la Défense à RTL.

Selon le quotidien Le Monde, ils ont finalement été récupérés dans l’extrême nord-ouest du Mali par un groupe de 18 hommes, des Français et des Touaregs, parti le 21 octobre de Kidal, dans le nord-est de ce pays. Une version qui n’a pas été, pour le moment, confirmée.

UNE RANÇON ?

Le journal cite une source française "connaissant les détails de cette opération", d’après laquelle les services de renseignement français ont remis à ce commando "plus d’une vingtaine de millions d’euros" destinés aux ravisseurs.

Mais comme dans toutes les affaires d’otages, les dirigeants français démentent catégoriquement le versement d’une rançon.

La fille d’un autre ressortissant français encore détenu au Sahel, Serge Lazarevic, a laissé entrevoir une autre version.

"Le Quai d’Orsay m’a bien dit il y a deux mois que la France ne paierait pas mais que sûrement Areva le ferait. Ce sont les mots du Quai d’Orsay", a déclaré Diane Lazarevic à Europe 1.

"Je suis très en colère contre le gouvernement qui m’a assuré il y a deux mois que s’il y avait libération il y aurait libération des otages d’Areva et de mon père, le négociateur en place négociait pour les cinq", a ajouté la jeune femme. "Je pense qu’il n’y a pas eu de négociations pour mon père."

Dans une brève déclaration à l’aéroport, François Hollande a promis de tout faire pour libérer les sept Français encore otages -deux au Sahel, un au Nigéria, quatre en Syrie. Mais cela suppose de la "discrétion", a-t-il ajouté.

Quelques instants auparavant, les quatre ex-otages libérés avaient retrouvé leur famille au pied du Falcon gouvernemental qui les a ramenés de Niamey.

GRATITUDE AU NIGER

Ils ont donné libre cours à leurs effusions pendant près d’un quart d’heure sur le tarmac ensoleillé, où le chef de l’Etat a également échangé quelques mots avec eux.

Tous se sont ensuite retirés une demi-heure dans le salon d’honneur de l’aéroport, où la compagne du chef de l’Etat, Valérie Trierweiler, et le président du directoire d’Areva, Luc Oursel, étaient aussi présents.

François Hollande, entouré des quatre ex-otages, de Laurent Fabius et Jean-Yves Le Drian, est ensuite revenu sur le tarmac pour dire quelques mots de circonstance.

Il a ainsi fait part de son "immense joie", salué le courage des quatre hommes et de leurs familles et redit sa gratitude au président du Niger -"C’est lui, avec ses équipes, qui a pu faire les tractations nécessaires."

Il n’a rien dit d’autre des conditions de libération des otages, qui sont partis pour des examens médicaux à l’hôpital militaire du Val-de-Grâce sans s’exprimer publiquement.

"Ce n’est pas encore le temps des expressions. Il faut laisser nos quatre amis se reposer, reprendre contact, et ensuite ils pourront s’exprimer comme ils l’entendront, en toute liberté", a expliqué François Hollande.

Seuls des proches des quatre hommes, dont l’épouse de Daniel Larribe, elle-même ancien otage, ainsi que leurs deux filles, se sont adressés aux journalistes présents. Marion et Maud Larribe ont ainsi expliqué que leur père avait tenté une fois d’échapper à ses ravisseurs mais en vain.

Emmanuel Jarry, édité par Yves Clarisse

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