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Révolution - En 1832, on chantait la Marseillaise sur les barricades (vidéo 1’42)

mardi 3 février 2015, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 18 novembre 2013).

Qu’un sang impur abreuve nos sillons !

Extrait de la troisième partie des Misérables de Raymond Bernard

Enregistré sur Fr3 mnt le 18 novembre 2013 à 00h17

Cliquer sur l’image pour voir la vidéo.

Je comprends tout à fait la réaction de l’extrême gauche d’aujourd’hui qui déteste la Marseillaise, puisque l’extrême droite et l’impérialisme militaire français nous ont volé ce chant révolutionnaire. On l’appelle "La Marseillaise" parce qu’il fut amené à Paris par une forte délégation de Marseillais venus réveiller les ardeurs révolutionnaires des Parisiens, ce qui avait amené à la prise du palais des Tuileries par les sans-culottes sous la direction de Robespierre le 10 août 1792, et nous fit ainsi passer de la monarchie constitutionnelle à la république.

Le "sang impur", c’est celui des nobles, qu’on appelle aussi parfois les "sang-bleus" ; parce que, la noblesse, reposant sur la possession de la terre, se reproduit en famille pour éviter la dispersion de l’héritage ; et, par conséquent, les nobles ont souvent cette maladie génétique, la "maladie bleue", qui donne à leur peau une apparence bleutée, notamment aux lèvres. Cette maladie est une maladie du sang, le sang rouge et le sang bleu se mélangeant dans le coeur au lieu d’y être bien séparés par la paroi centrale. Leur sang est donc impur. Par ailleurs, le mot "sang" désigne aussi l’héritage génétique ; car, même si la génétique n’était pas connue à l’époque, on utilisait toutefois des expressions comme : « Il n’est pas du même sang que moi », ou « Il n’est pas de sang noble ». Voilà, j’ai terminé mon explication de texte au sujet de l’expression révolutionnaire : « qu’un sang impur abreuve nos sillons ! »

Pendant la Commune de Paris, en 1871, on chantait à nouveau la Marseillaise en guise de chant révolutionnaire. Louise Michel en tête !

Louise Michel

De Louise Michel, on peut lire :

« La Commune, Histoire et Souvenirs »

Édition La Découverte

Ainsi que :

« Mémoires »

Éditions Tribord

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