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Les Etats-Unis traitent l’Ukraine comme une demi-colonie (parlementaire russe)

jeudi 23 janvier 2014, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 14 décembre 2013).

http://fr.ria.ru/world/20131214/200016242.html

MOSCOU, 14 décembre2013 à 13h31 - RIA Novosti

Les Etats-Unis traitent l’Ukraine comme une demi-colonie, a déclaré samedi le président du comité international de la Douma (chambre basse du parlement russe) Alexeï Pouchkov, sur son Twitter.

"Le département d’Etat américain exige que le président ukrainien Viktor Ianoukovitch autorise la tenue de manifestations le week-end. Il s’agit d’un diktat. On traite l’Ukraine comme une demi-colonie. Si M.Ianoukovitch signe un document à ce sujet, l’Ukraine deviendra une colonie", a indiqué M.Pouchkov.

Selon la porte-parole adjointe du département d’Etat Marie Harf, les Etats-Unis exigent que le gouvernement ukrainien autorise la tenue de manifestations ce week-end. Les Etats-Unis sont déçus par l’absence d’entente entre le gouvernement et l’opposition ukrainiens, d’après Mme Harf.

D’importantes manifestations des partisans du rapprochement avec l’Union européenne se tiennent en Ukraine depuis fin novembre suite à la décision du gouvernement de suspendre les négociations portant sur la conclusion d’un accord d’association avec l’UE. Les manifestants réclament la démission du gouvernement et l’organisation des élections présidentielle et législatives anticipées.

Fin novembre, les forces de l’ordre ont réprimé dans la violence des manifestations antigouvernementales à Kiev. Selon la porte-parole du département d’Etat américain Jennifer Psaki, les Etats-Unis étudient toutes les possibilités, y compris les sanctions, contre l’Ukraine.

2 Messages de forum

  • L’association à l’UE aurait ruiné le commerce extérieur ukrainien (Azarov)

    http://fr.ria.ru/world/20131213/200012823.html

    KIEV, 13 décembre 2013 à 19h46 - RIA Novosti

    En cas de signature de l’accord d’association avec l’UE, le déficit commercial de l’Ukraine avec l’Union douanière atteindrait 15 milliards de dollars en 2014, a déclaré le premier ministre ukrainien Nikolaï Azarov lors d’une table ronde qui a réuni vendredi à Kiev les représentants du gouvernement et de l’opposition.

    "En septembre dernier, les trois pays membres de l’Union douanière ont déclaré qu’en cas de signature d’un accord de libre-échange avec l’Union européenne, l’Ukraine perdrait immédiatement les avantages procurés par sa zone de libre-échange avec les pays de la CEI [Communauté des Etats indépendants]. En un an, ce facteur augmenterait notre solde négatif de 8 milliards de dollars. Et alors, notre déficit commercial avec les pays de l’Union douanière pourrait atteindre 15 milliards de dollars en 2014", a affirmé M. Azarov cité par le service de presse du gouvernement ukrainien.

    L’Ukraine et l’UE devaient signer un accord d’association fin novembre lors du sommet de Vilnius, mais le gouvernement ukrainien a décidé de suspendre ce processus en raison des difficultés économiques. Cette décision a provoqué le mécontentement des partisans de l’intégration européenne qui ont organisé des rassemblements de protestation à Kiev et dans d’autres villes du pays.

    Selon le président ukrainien Viktor Ianoukovitch, le gouvernement a été chargé de concevoir d’ici mars prochain les conditions de l’association du pays à l’UE compte tenu des intérêts des producteurs ukrainiens.

  • Grande manifestation pro-gouvernementale à Kiev

    http://fr.reuters.com/article/topNews/idFRPAE9BD01J20131214?sp=true

    Samedi 14 décembre 2013 16h31

    par Gabriela Baczynska et Alissa de Carbonnel

    KIEV (Reuters) - Des dizaines de milliers d’Ukrainiens sont descendus dans les rues du centre de Kiev samedi en soutien au président Viktor Ianoukovitch, seul un cordon de policiers anti-émeute les séparant des opposants qui campent depuis des semaines sur une place voisine.

    Au lendemain de l’échec d’une "table ronde" pendant laquelle le chef de l’Etat et les chefs de file du mouvement de contestation n’ont pas réussi à se mettre d’accord sur une sortie de crise, les manifestants pro-Ianoukovitch ont brandi les drapeaux bleus de son parti et scandé son nom.

    "Nous sommes venus soutenir le président et l’ordre", a dit Maria Nikolaïeva, 18 ans. "Ianoukovitch est ce que nous avons de mieux pour le moment."

    Les opposants qui campent depuis le 21 novembre sur la place de l’Indépendance, surnommée "Maïdan" ("La Place"), après une volte-face du président sur la signature d’un projet d’accord d’association avec l’Union européenne, ont promis de rester "le temps qu’il faudra" pour faire plier le pouvoir.

    Il est peu probable que les contestataires, qui prévoient une nouvelle manifestation géante dimanche, se laissent amadouer par l’annonce, samedi, du limogeage du chef de l’administration centrale de Kiev, Oleksandr Popov, et d’un conseiller à la sécurité nationale.

    Le procureur général, Viktor Pchonka, a précisé que les deux hommes pourraient être traduits en justice pour avoir ordonné la répression policière brutale du 30 novembre.

    Samedi, les rues aux abords de la place de l’Indépendance étaient remplies de bus qui ont acheminé à Kiev les manifestants progouvernementaux à partir de Donetsk et d’autres villes de l’Est, russophone, de l’Ukraine, bastion électoral du parti de Ianoukovitch.

    "Dans tout conflit, les sujets les plus difficiles doivent et ne peuvent être résolus que par la négociation", a déclaré à ses partisans le Premier ministre, Mikola Azarov, dont les opposants réclament la démission.

    "Les gens ne devraient pas être privés de leur travail et de leurs familles. Disons-leur de rentrer chez eux", a-t-il ajouté en parlant des contestataires.

    MOSCOU PARLE D’HYSTÉRIE

    Les manifestants pro-européens attendaient samedi l’arrivée de deux sénateurs américains, dont John McCain, pour deux jours de discussion avec le pouvoir et l’opposition, au moment où la chambre basse du Congrès américain examine un texte appelant Washington à adopter des sanctions contre l’Ukraine en cas de répression des manifestations.

    Cette visite pourrait susciter de nouvelles critiques de la Russie, qui a fait pression sur Kiev pour que l’accord avec l’UE ne soit pas signé et avec laquelle Viktor Ianoukovitch a entamé un rapprochement.

    Le Premier ministre russe, Dmitri Medvedev, a critiqué vendredi les "ingérences grossières" des responsables politiques européens qui ont fait des apparitions aux manifestations de l’opposition, une critique qui visait notamment la chef de la diplomatie de l’UE, Catherine Ashton.

    Samedi, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, est à son tour monté au créneau pour dénoncer la réaction "hystérique" qu’a suscité, selon lui, la décision de Viktor Ianoukovitch.

    "Il ne fait aucun doute que des provocateurs sont derrière (les manifestations de l’opposition). Le fait que nos partenaires occidentaux aient apparemment perdu tout sens des réalités me rend triste", a-t-il dit à la chaîne de télévision Rossiya 24.

    "Il est stupéfiant de voir que le pays est au bord de l’hystérie en raison d’une décision souveraine prise par le gouvernement légitime de l’Ukraine", a-t-il ajouté.

    Lors de la table ronde organisée vendredi, Viktor Ianoukovitch a défendu son choix de ne pas signer l’accord d’association avec l’UE en invoquant l’état de l’économie ukrainienne qui, a-t-il dit, ne peut être relancée sans un "rétablissement de relations commerciales normales avec la Russie".

    Après l’échec des discussions, l’un des chefs de file de l’opposition, Vitali Klitschko, a dénoncé un dialogue de sourds pendant lequel les autorités n’ont, selon lui, "pas écouté la moindre demande de l’opposition".

    Tangi Salaün pour le service français

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