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Ukraine - 20 février 2014 - la situation vue par les politiques russes

jeudi 20 février 2014, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 20 février 2014).

Ukraine : la situation vue par les politiques russes

http://www.almanar.com.lb/french/ad…

20-02-2014 - 13:19 Dernière mise à jour 20-02-2014 - 14:23

La Voix de la Russie

Le président ukrainien Viktor Ianoukovitch a décrété le jeudi 20 février journée de deuil national après les troubles à Kiev qui ont fait des morts.

Les drapeaux nationaux seront en berne et les divertissements annulés.

Moscou « condamne résolument les actions violentes des éléments extrémistes, qui ont profité de l’amnistie pour relancer leur attaques violentes », a déclaré Dmitri Peskov, porte-parole du président russe.

Ce qui se produit ces jours-ci en Ukraine prive les forces politiques de la possibilité ultime d’engager des pourparlers et de trouver un compromis. La Voix de la Russie a demandé à des politiques et des experts où la situation présente peut conduire et quelle issue les parties au conflit peuvent trouver.

Selon Dmitri Peskov, la « position de la direction de la Russie consiste à attendre le règlement rapide de la crise, mais décider de la façon dont cela sera accompli relève de la compétence exclusive des autorités légitimes ». La partie russe exige des leaders du Maïdan qu’ils arrêtent immédiatement l’effusion de sang et de reprendre le dialogue avec le pouvoir légitime, a annoncé le porte-parole du MAE de Russie Alexandre Loukachevitch.

« Il s’agit d’une tentative de coup d’Etat. Ce qui provoque l’indignation c’est l’absence de réaction aux violences des ultras de la part des leaders de l’opposition qui, sous le couvert de mots d’ordre d’attachement à la démocratie et aux valeurs européennes, incitent en fait à une révolution « brune ». Nous ne voyons non plus de réaction intelligible de la part des politiques européens, qui refusent de reconnaître que toute la responsabilité pour les violences des structures radicales incombe précisément à l’opposition. »

Le président Ianoukovitch compte sur les pourparlers. Le pouvoir a rempli ses promesses en adoptant la loi d’amnistie et en commençant la préparation des documents en vue de la réforme de la Constitution, maintenant il appartient aux contestataires d’honorer leurs engagements. Un compromis aurait pu profiter à la fois au pouvoir et à l’opposition. Or après les premières victimes les possibilités de pourparlers de paix en Ukraine sont déjà épuisées, est persuadé Vladimir Kornilov, qui dirige le Centre d’études eurasiatiques.

« A présent, deux scénarios de développement sont possibles : soit la victoire complète du Maïdan et le départ de M. Ianoukovitch et, par conséquent, l’arrivée au pouvoir de ceux qui avançaient des mots d’ordre xénophobes sur la place de l’Indépendance (maïdan Nezalejnosti), soit la victoire totale de M. Ianoukovitch et un scénario musclé. Ce que le pouvoir ne devait pas faire en recherchant un compromis, c’est de proclamer l’amnistie totale pour tous les ultra-radicaux. »

Viktor Ianoukovitch saura-t-il stabiliser la situation ? On verra. Or pour le moment il n’y a pas en Ukraine de leader national capable d’unir le pays et de mettre fin aux désordres. Ce qui se passe n’ajoute de points politiques à aucune des parties au conflit.

Source : La Voix de la Russie

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