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Le virus de la variole, le plus redouté des agents bioterroristes

mardi 4 mars 2014, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 4 mars 2014).

Note de do : Effectivement, cela fait plusieurs siècles que le virus de la variole sert d’arme de guerre, puisqu’en 1521 lors du siège de Tenochtitlan, qu’aujourd’hui l’on appelle Mexico, l’horrible conquistador Hernan Cortés fit de l’humanitaire, comme Kouchner, et distribua aux Indiens de la ville des couvertures qu’il savait infestées de la variole.


Le virus de la variole, le plus redouté des agents bioterroristes potentiels

http://sante-guerir.notrefamille.co…

22/07/2011

Plusieurs virus sont susceptibles de constituer des armes "B", autrement dit des agents bioterroristes, parmi lesquels le plus connu est celui de la variole, a rappelé un médecin militaire lors des 7es Journées francophones de virologie qui se sont tenus à la Faculté de pharmacie de Paris.

Si le risque biologique sur le plan militaire est connu depuis longtemps, l’aspect bioterroriste est plus récent, a souligné en préambule à son intervention le Dr Elisabeth Nicand, médecin militaire à l’hôpital du Val-de-Grâce (Paris). Il a en effet pris toute sa dimension, suite à l’attentat du World Trade Center aux Etats-Unis

Parmi les dix "qualités" requises pour qu’un agent biologique puisse devenir une arme "B", trois sont essentielles : l’agent doit posséder un fort pouvoir infectant, entraîner une mortalité et une morbidité élevées, et disposer de nombreux moyens de transmission.

De nombreux agents biologiques parmi les virus et les bactéries répondent à cette définition. La diversité des agents du risque "B" pose d’ailleurs un réel problème de diagnostic clinique, biologique et thérapeutique, a souligné le médecin qui a illustré son propos à l’aide d’un exemple relativement bien connu du grand public : le virus de la variole.

Apparemment utilisé comme arme biologique depuis plusieurs siècles, ce virus combine plusieurs critères faisant de lui un excellent candidat comme arme "B" : une dissémination facile par aérosol, une extension de l’épidémie par contamination interhumaine, sa persistance dans le milieu extérieur, la large population réceptive, sa capacité de létalité élevée (25 à 50%), la possibilité de la fabriquer et de le stocker en grandes quantités.

Officiellement, seuls les laboratoires du CDC (Atlanta, États-Unis) et de Novossibirsk (Fédération de Russie) détiennent le virus de la variole. Mais des stocks ont été volés par des biologistes de l’ex-URSS qui les ont certainement revendus à des organisations terroristes, a indiqué le Dr Nicand, ce qui fait craindre une éventuelle menace bioterroriste.

Le seul moyen préventif est la vaccination. En France, la primo vaccination a été interrompue en 1979, et la re-vaccination en 1984, notamment en raison d’un rapport bénéfices/risques négatif. En effet, surtout en primo vaccination, le vaccin entraîne des complications sévères dont il est indispensable de tenir compte dans le cadre d’une attaque bioterroriste.

La France a élaboré un plan pour faire face à une éventuelle attaque bioterroriste. Celui-ci prévoit cinq niveaux de vaccination, chacun correspondant à un niveau d’alerte. Cette stratégie graduée permet de limiter le nombre de personnes vaccinées et donc de complications possibles.

Selon le Dr Nicand, la France dispose d’un stock suffisant de vaccins et d’aiguilles bifurquées pour répondre à une menace bioterroriste. En revanche, le médecin ignore l’état des stocks de médicaments et surtout si la stratégie de vaccination post-exposition n’est pas une réponse trop tardive.

Parmi les autres virus susceptibles d’être utilisés comme armes "B", la spécialiste a cité les virus des encéphalites virales et deux des quatre groupes de virus des fièvres hémorragiques virales, les Filovirus (responsables notamment de la fièvre de Marburg qui sévit en Angola) et les Arénavirus qui, eux aussi, sont infectieux à faible dose, sont transmissibles par aérosols et possèdent divers modes de contamination (voie digestive, cutanée…).

Réalisé et validé en collaboration avec des professionnels de la santé sous la direction du Dr Anne Richard
Dernière modification le 22/07/2011

Remarque de do : à la phrase « Mais des stocks ont été volés par des biologistes de l’ex-URSS qui les ont certainement revendus à des organisations terroristes, a indiqué le Dr Nicand, ce qui fait craindre une éventuelle menace bioterroriste. », je ne peux m’empêcher de répondre qu’à l’anticommunisme primaire a succédé un préjugé anti-russe tout aussi primaire !

L’humanitaire selon l’infâme Kouchner :

http://mai68.org/spip/spip.php?article2364

(Comment déguiser une opération militaire en opération humanitaire)

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