VIVE LA RÉVOLUTION
Accueil du site > Comment publier un article > Nicolas Sarkozy sur écoute - nouveaux extraits TRÈS compromettants dévoilés (...)

Nicolas Sarkozy sur écoute - nouveaux extraits TRÈS compromettants dévoilés par Mediapart

mardi 18 mars 2014, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 18 mars 2014).

Ecoutes Sarkozy, complot des juges : intox, manip et mauvaise foi

http://www.mediapart.fr/journal/fra…

17 mars 2014 | Par Michel Deléan

Les attaques récurrentes contre les juges, qu’elles viennent de BHL, de Thierry Herzog ou de l’UMP, révèlent une peur latente chez certains de voir émerger un vrai pouvoir judiciaire indépendant.

près l’UMP et l’avocat Thierry Herzog, c’est au tour de BHL de se lancer à corps perdu dans la polémique sur les écoutes téléphoniques de Sarkozy. L’outrance le dispute à la grandiloquence. La magistrature est à nouveau sur le bûcher. Or, rappelons-le à ceux qui auraient la mémoire courte, c’est souvent au niveau de violence des attaques lancées contre les juges que l’on peut mesurer les enjeux d’une affaire.

Lorsqu’il avait été « inculpé » dans l’affaire Urba pour ses fonctions passées de grand argentier du PS, le président de l’Assemblée nationale, Henri Emmanuelli, recevait des journalistes et lançait des imprécations délirantes contre le juge Renaud Van Ruymbeke, alors …

Note de do : Désolé, Mediapart réserve la suite à ses abonnés.


Ecoutes : le complot de Sarkozy contre ces « bâtards » de juges

http://www.mediapart.fr/journal/fra…

18 mars 2014 | Par Fabrice Arfi et Karl Laske

Mediapart révèle la teneur de sept écoutes judiciaires effectuées sur la ligne téléphonique ouverte sous une fausse identité par Nicolas Sarkozy. L’ancien président a mis en place un cabinet noir pour neutraliser les juges qui enquêtent sur lui. Selon les écoutes, le magistrat Gilbert Azibert est bien intervenu auprès de trois conseillers de la Cour de cassation chargés d’examiner la validité des actes d’instruction dans l’affaire Bettencourt. L’avocat de Nicolas Sarkozy est par ailleurs informé par une taupe dans l’appareil d’État sur l’affaire libyenne.

Ce sont les mots d’un ancien président de la République pris la main dans le sac. Parlant sur des téléphones portables qu’ils croyaient sûrs, Nicolas Sarkozy et son avocat, Me Thierry Herzog, ont orchestré en ce début d’année un véritable complot contre l’institution judiciaire pour échapper aux juges et en tromper d’autres. Le nouveau procureur financier n’avait pas d’autre choix que d’ouvrir une information judicaire pour « trafic d’influence », mais les faits vont bien au-delà. C’est un nouveau scandale d’État dont il s’agit.

Mediapart a eu accès à la synthèse des retranscriptions de sept écoutes judiciaires sur la seconde ligne téléphonique de l’ancien …

Note de do : Désolé, Mediapart réserve la suite à ses abonnés.


Nicolas Sarkozy sur écoute : des extraits dévoilés par Mediapart

http://www.lefigaro.fr/politique/20…

Publié le 18/03/2014 à 22:00 par lefigaro.fr

Mis à jour le 18/03/2014 à 23:16

Ces conversations prouveraient notamment que l’ancien président était bien en lien avec le magistrat Gilbert Azibert, qui l’aurait tenu informé des avancements des travaux dans l’affaire Bettencourt.

Alors que Le Monde a révélé le 7 mars dernier que l’ancien président avait été mis sur écoute par la justice dans le cadre d’une enquête pour « trafic d’influence », Mediapart révèle ce mardi le contenu d’une partie des conversations enregistrées sur la ligne secrète ouverte par Nicolas Sarkozy sous une fausse identité, celle de « Paul Bismuth ».

Pour le site d’information, ces conversations attestent de la volonté de l’ancien président et de son avocat Thierry Herzog « d’entraver méthodiquement le cours de la justice » dans l’affaire des financements libyens de la campagne présidentielle de 2007 et celle de ses agendas présidentiels saisis dans le dossier Bettencourt. Des agendas pouvant nourrir diverses enquêtes le visant et que les juges ont finalement pu conserver.

Une taupe au sein de l’État ?

Ces écoutes confirmeraient en tout cas que le magistrat Gilbert Azibert informait régulièrement l’ancien président de l’avancement de l’enquête liée à l’affaire Bettencourt, en échange d’un poste à Monaco. Dans ces échanges - au cours desquels les juges sont désignés comme les « bâtards de Bordeaux » par l’avocat -, le prénom de l’« ami Gilbert » intervient à plusieurs reprises. Le site Internet cite par exemple une écoute du mercredi 29 janvier, quand Herzog annonce à son client que « Gilbert » a déjeuné avec l’avocat général et se félicite du dévouement de son informateur : il a « bossé », dit-il à Nicolas Sarkozy.

Concernant l’affaire libyenne, les échanges évoquent un mystérieux « correspondant » pouvant désigner une taupe bien insérée dans les rouages de l’État. Le 1er février, en effet, Nicolas Sarkozy s’inquiète d’un projet de perquisition de ses bureaux. Il demande alors à son avocat « de prendre contact avec (leurs) amis pour qu’ils soient attentifs », ce à quoi Herzog répond : « Je vais (…) appeler mon correspondant ce matin (…), parce qu’ils sont obligés de passer par lui », retranscrit Mediapart.

Le site décrit en outre comment l’ancien président, se sachant écouté sur sa ligne officielle, a même demandé à son avocat le 1er février de l’appeler afin d’imiter une fausse discussion pour « donner l’impression d’avoir une conversation ». Sans savoir qu’il était, à ce moment-là aussi, sur écoute.


Nicolas Sarkozy : le mobile du délit

http://www.liberation.fr/societe/20…

Violette LAZARD 18 mars 2014 à 21:56

Nicolas Sarkozy le 10 mars 2014 à Nice

DÉCRYPTAGE

Selon Mediapart, l’écoute de la ligne utilisée sous le nom de « Paul Bismuth » par l’ex-président confirme une accablante opération de corruption d’un magistrat de la Cour de cassation.

Ils se moquent de la justice, des juges et du droit. Mardi soir, le site Mediapart a révélé une synthèse des écoutes réalisées par les juges sur le téléphone de Nicolas Sarkozy entre le 28 janvier et le 11 février. Ce sont les conversations de l’ex-président avec son avocat Thierry Herzog qui ont amené le parquet national financier à ouvrir une enquête pour trafic d’influence et violation du secret de l’instruction le 26 février.

Après avoir acquis des téléphones portables à puces, se croyant à l’abri des grandes oreilles des juges, l’ancien chef de l’Etat et son avocat se livrent a une opération de corruption d’un magistrat à la Cour de cassation. Mettant à mal la théorie du complot politique ou celle de la revanche des juges d’instruction, voici le fond de ce dossier, accablant, qui est dévoilé.

L’annulation de la saisie des agendas

Dans le cadre de l’enquête ouverte sur un possible financement de sa campagne électorale de 2007 par la Libye, Nicolas Sarkozy est placé sur écoute. Pour court-circuiter ces interceptions téléphoniques dont il a été averti, il se procure un nouveau portable, enregistré sous le nom de « Paul Bismuth », mais celui-ci est également « branché » par les enquêteurs. Il ne le sait pas, pas plus que son avocat, et les deux hommes discutent donc à bâtons rompus. Le 29 janvier, un de leurs échanges est intercepté : Me Herzog avertit son client qu’il a parlé avec « Gilbert ». Il s’agit de Gilbert Azibert, magistrat à la Cour de cassation. La plus haute juridiction doit alors se prononcer sur la légalité de la saisie des agendas présidentiels dans le cadre de l’affaire Bettencourt.

Gilbert Azibert explique à Thierry Herzog qu’il a déjeuné avec l’avocat général chargé de prendre des réquisitions dans cette affaire. D’après Azibert, ces réquisitions seront favorables à l’ancien président. Elles le seront en effet. Me Herzog se montre donc confiant, « sauf si le droit finit par l’emporter », lâche-t-il. Le 30 janvier, l’avocat explique à son client que « Gilbert » a eu accès à une note confidentielle du rapporteur de la Cour de cassation, qui penche aussi pour l’annulation de la saisie des agendas. La conséquence de cette décision est énorme pour l’ancien chef de l’Etat : toute mention des rendez-vous inscrits dans ces carnets devra être effacée de la procédure Bettencourt. « Ce qui va faire du boulot à ces bâtards de Bordeaux », commente Herzog, évoquant les juges d’instruction qui avaient mis en examen Nicolas Sarkozy pour abus de faiblesse.

QUI SE SOUVIENT ENCORE QUE SARKOZY EST MOUILLÉ AUSSI DANS LE KARACHIGATE ?

http://mai68.org/spip/spip.php?article1353

(Attentat de Karachi : Sarkozy cité dans un rapport de la police luxembourgeoise. Analysant des documents saisis lors de leur enquête au Grand-Duché, les policiers luxembourgeois évoquent l’implication de Nicolas Sarkozy, ministre du Budget en 1994, dans la création d’une société au Luxembourg , Heine, qui a reçu des dizaines de millions d’euros. Rappelons que le Luxembourg est le pays de l’affaire Clearstream !)

SPIP | squelette | Se connecter | Plan du site | Suivre la vie du site RSS 2.0