Dominique Baudis fut le chef de la censure à la télévision, puisqu’il a été le président du Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA). C’est lui qui avait interdit toute tentative de présenter les thèses non-officielles sur le 11 septembre. Il est vrai que Dominique Baudis dépendait du groupe Carlyle qui l’avait fait nommer directeur du Figaro à l’époque où Carlyle en détenait une grande partie des parts. Or il se trouve que Carlyle est fortement impliqué dans le 11 septembre 2001.
Vérité officielle : Dans "Face à la calomnie", ouvrage paru en 2005, Dominique Baudis racontait dix-huit mois, de 2003 à 2004, d’une campagne de diffamation à son encontre en marge de l’affaire Patrice Alègre, un tueur en série d’origine toulousaine condamné en février 2002 à la réclusion criminelle à perpétuité.
Dominique Baudis est mort
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Jeudi 10 avril 2014 14h20
TOULOUSE/PARIS (Reuters) - L’ancien maire centriste de Toulouse Dominique Baudis, Défenseur des droits depuis juin 2011, est décédé jeudi à l’âge de 66 ans des suites d’un cancer, a confirmé son service de communication.
Cet ancien journaliste de radio et de télévision, député et eurodéputé, avait été admis le 5 avril à l’hôpital du Val-de-Grâce, à Paris, où il s’est éteint quatre jours avant son 67e anniversaire, précise-t-il dans un communiqué.
Il avait été opéré il y a quelques mois du cervelet, a précisé un proche à Reuters.
Dominique Baudis, qui fut également président du Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) et de l’Institut du monde arabe, avait été nommé par Nicolas Sarkozy au poste de Défenseur de droits, créé par la réforme constitutionnelle de 2008, pour un mandat de six ans.
Le Premier ministre, Manuel Valls, a salué la mémoire d’un "combattant de toutes les discriminations, intègre et courageux", d’"un homme de dialogue".
"Très attaché à la laïcité, à l’accès de tous à la justice, il a su faire" de l’institution du Défenseur des droits "un outil au service de ceux qui souffrent", dit-il dans un communiqué.
Pour Yves Jego, président de l’Union des démocrates et indépendants (UDI), "l’Europe perd aujourd’hui un grand défenseur et la France un immense serviteur. Son courage dans les épreuves qu’il a traversées mérite d’être cité en exemple".
"C’était un homme de l’intérêt général, rendu, par les vicissitudes de la vie (…) terriblement sensible à l’injustice et c’est les deux choses que je garde de lui avec le chagrin de perdre un ami", a témoigné le président du MoDem, François Bayrou, sur RTL.
Dans "Face à la calomnie", ouvrage paru en 2005, Dominique Baudis racontait dix-huit mois, de 2003 à 2004, d’une campagne de diffamation à son encontre en marge de l’affaire Patrice Alègre, un tueur en série d’origine toulousaine condamné en février 2002 à la réclusion criminelle à perpétuité.
Des mises en examen et condamnations seront prononcées à l’encontre des instigateurs de la rumeur, qui l’accusaient de proxénétisme, de viol, de meurtre.
"Il a consacré sa vie au service des autres avec un dévouement, une intégrité et un humanisme admirables", déclare le président de l’UMP, Jean-François Copé, dans un communiqué.
(Service France, édité par Yves Clarisse)