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La Russie pourrait limiter ses exportations de palladium pour répondre aux rétorsions occidentales (16 avril 2014)

mercredi 16 avril 2014, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 16 avril 2014).

La Russie pourrait limiter ses exportations de palladium

http://fr.ria.ru/presse_russe/20140416/200983258.html

MOSCOU, 16 avril 2014 à 13h37 - RIA Novosti

Le cours du palladium – un métal précieux du groupe du platine – a atteint un niveau record depuis deux ans et demi dans le contexte des manifestations permanentes des miniers d’Afrique du Sud et des éventuelles sanctions économiques de l’Occident contre la Russie, écrit mercredi le quotidien RBC Daily se référant à Bloomberg.

Les acteurs du marché craignent que la Russie, qui contrôle près de 40% des fournitures de palladium sur le marché mondial, instaure des restrictions sur les exportations de ce métal. Les analystes ne voient pourtant pas de quoi s’alarmer.

Les contrats à terme pour la livraison de palladium en juin 2014 s’échangeaient lundi à 810-817 dollars l’once à la bourse de New York – un record depuis août 2011. Les contrats spot pour l’achat de palladium mardi avoisinaient 796 dollars. "La forte demande est confrontée aux restrictions de livraisons. Le palladium est actuellement sous le feu des projecteurs du marché", déclare Steven Skakalosi de TD Securities.

Le cours du palladium a commencé à grimper après le début d’une grève de plus de 70 000 mineurs en Afrique du Sud le 23 janvier. La vague suivante a été constatée en mars avec l’escalade de la situation en Crimée et les premières sanctions des USA et de l’UE contre la Russie : le cours du palladium a augmenté de 6,2% en un mois et demi.

"Les Européens s’inquiètent de la fiabilité des fournitures d’hydrocarbures en provenance de Russie. Cependant, la prochaine bataille dans la guerre économique entre la Russie et l’Occident pourrait éclater ailleurs qu’autour des gazoducs", écrit le site Quartz. Selon ses journalistes, le palladium pourrait devenir un atout pour la Russie. "Tandis que les Occidentaux menacent de durcir les sanctions contre la Russie suite à ses provocations incessantes dans l’est de l’Ukraine, la Russie pourrait contrattaquer en limitant ses exportations", écrit Quartz.

La situation actuelle sur le marché joue en faveur de la Russie. La demande de palladium sur le marché physique n’a cessé de croître ces derniers temps en raison des grèves en Afrique du Sud. Ainsi, deux fonds ETF ont acheté en moins de deux semaines plus de 280 000 onces de palladium, soit 12% de la production annuelle en Afrique du Sud.

Le marché ignore comment évoluera la confrontation entre l’Occident et la Russie et quelles en seront les conséquences. "C’est cette ignorance qui engendre l’incertitude. Je ne vois aucune raison à ce que la Russie suspende ses livraisons mais le marché le craint", a déclaré à Forbes Bill O’Neill de Logic Advisors.

"Ce métal est consommé principalement en dehors de la Russie. En tant que fournisseur fiable de nos produits, on n’a aucun intérêt à limiter les exportations", a déclaré Anton Berline, directeur du département macroéconomique et d’analyse des débouchés.

"Une interdiction de travailler avec des compagnies russes concernerait non seulement le palladium mais aussi le nickel, les diamants, le pétrole et le gaz. Ce serait du suicide. Les tarifs montent aujourd’hui parce que les grèves dans les mines en Afrique se poursuivent. On ignore combien de temps cela durera. Dès à présent le palladium semble techniquement surpayé.

Mais une hausse jusqu’à 1 000 dollars serait également justifiée en l’absence d’un consensus en Afrique", a déclaré l’analyste Oleg Petropavlovski de BKS.

4 Messages de forum

  • Sanctions contre Moscou : "conséquences désastreuses" (CCIFR)

    http://fr.ria.ru/world/20140416/200984904.html

    PARIS, 16 avril 2014 à 15h38 - RIA Novosti

    Le président et le directeur de la Chambre de commerce et d’industrie franco-russe (CCIFR), Emmanuel Quidet et Pavel Chinsky, ont mis en garde le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius contre les "conséquences désastreuses" d’éventuelles sanctions économiques européennes contre la Russie.

    "Les dirigeants de la CCIFR ont exprimé au ministre la profonde préoccupation de l’ensemble de la communauté d’affaires franco-russe et des entrepreneurs russes notamment face aux conséquences désastreuses de possibles sanctions économiques visant la Russie de la part de l’Union européenne", lit-on dans un communiqué de la CCIFR diffusé mercredi.

    Suite au rattachement de l’ex-péninsule ukrainienne de Crimée à la Russie, les Etats-Unis et l’Union européenne ont décrété des sanctions individuelles contre des responsables politiques, des journalistes et des entreprises russes.

    Une source au sein de l’Union européenne a fait savoir à RIA Novosti que l’UE se trouvait actuellement à la "deuxième étape" des sanctions visant la Russie, tandis que la troisième étape prévoit entre autres des mesures économiques.

    Le président français François Hollande s’est déclaré mardi prêt à poursuivre la politique des sanctions à l’encontre de Moscou sur fond de crise ukrainienne. Selon le chef de la diplomatie française Laurent Fabius, de nouvelles sanctions à l’encontre de la Russie pourraient être adoptées "si nécessaire" la semaine prochaine.

  • La France favorable à de nouvelles sanctions contre la Russie

    http://fr.ria.ru/world/20140415/200970751.html

    PARIS, 15 avril 2014 à 10h07 - RIA Novosti

    Paris et ses partenaires européens sont prêts à poursuivre la politique des sanctions à l’encontre de Moscou en raison de la crise ukrainienne, a déclaré le président français François Hollande lors d’un entretien téléphonique avec son homologue américain Barack Obama.

    Les chefs d’Etat "ont partagé la même inquiétude face aux événements violents intervenus ces derniers jours dans l’est de l’Ukraine. François Hollande (…) a fait part de la détermination de la France à mettre en œuvre avec ses partenaires européens une politique de sanctions ferme et graduée", lit-on dans un communiqué diffusé par l’Elysée à l’issue de l’entretien.

    Le dirigeant français a également espéré que la réunion du groupe de contact prévue le 17 avril à Genève "amorcerait un dialogue substantiel entre la Russie et l’Ukraine".

    Suite au rattachement de l’ex-péninsule ukrainienne de Crimée à la Russie, les Etats-Unis et l’Union européenne ont décrété des sanctions individuelles contre des responsables politiques, des journalistes et des entreprises russes. La semaine dernière, le quotidien russe Kommersant a rapporté que l’UE pourrait étendre ses sanctions à près de 130 responsables et journalistes russes en cas d’escalade la crise ukrainienne.

    Les grandes villes de l’est et du sud de l’Ukraine, dont Donetsk, Kharkov et Lougansk, connaissent ces dernières semaines une mobilisation de militants pro-russes qui réclament la tenue de référendums sur le statut de leurs régions à l’instar de celui organisé en Crimée.

    Lundi, le chef de la diplomatie française Laurent Fabius a fait savoir que de nouvelles sanctions à l’encontre de la Russie pourraient être adoptées "si nécessaire" la semaine prochaine.

  • L’Europe a trop de problèmes pour renforcer les sanctions antirusses

    http://fr.ria.ru/discussion/20140414/200967552.html

    16:17 14/04/2014

    Par Ekaterina Ivanova, La Voix de la Russie – RIA Novosti

    La délégation russe a quitté la session de l’APCE en signe de protestation contre les sanctions imposées contre Moscou. La Russie se retrouve désormais privée du droit de vote à l’assemblée, et ne peut plus participer au travail des structures administratives de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe.

    Au grand étonnement de Moscou, ces mesures sont considérées comme très libérales en Europe. Mais selon les experts, l’Europe ne pourra pas aller plus loin. Les membres de l’organisation ne sont pas prêts à renoncer à leurs propres intérêts pour la politique extérieure d’un pays tiers, qui ne les concerne pas vraiment.

    D’un autre côté, il ne s’agit pas de la violation des idéaux du droit international. Et l’Union européenne, tout comme les Etats-Unis, s’en rendent bien compte. L’Europe est actuellement préoccupée par d’autres problèmes, beaucoup plus "concrètes et basiques ». Voici le commentaire de l’experte du Centre politique européen à Bruxelles Amanda Paul.

    "La décision adoptée par l’APCE est assez libérale", explique-t-elle. "C’est le moindre mal de ce qui aurait pu arriver. D’ailleurs, il pourrait s’agir non seulement de sanctions du côté de l’UE, mais aussi de limitations concernant le secteur énergétique russe. Par exemple la baisse des prix (du pétrole) comme conséquence de l’ouverture du marché de l’Arabie saoudite, et le pétrole iranien qui risque de subir les conséquences des restrictions du secteur bancaire. Ce genre de sanctions aura un impact immédiat, mais la réaction de la Russie n’était pas très prompte jusqu’à présent. Toutefois certains experts et certains pays ont des craintes par rapport aux conséquences de ce genre d’actions. L’UE est trop préoccupée par ses problèmes et les retombées de sanctions éventuelles pourraient avoir une influence sur les pays de l’union. Certains pays sont concernés par l’effet que pourraient avoir ces sanctions sur leurs économies et les relations avec la Russie. Ce n’est un secret pour personne que certains membres de l’UE, par exemple les Pays-Bas, ont des relations commerciales très importantes avec la Russie.

    Par rapport à la Russie, l’Europe n’est pas plus divisée qu’auparavant. Les pays européens se sont mis d’accord sur le fait que si l’instabilité perdure en Ukraine, l’UE pourrait adopter une troisième série de sanctions envers Moscou, prévoyant notamment des sanctions économiques plus strictes. Mais pour l’instant, les pays membres de l’union ne jugent pas la situation particulièrement grave pour adopter une troisième série de sanctions. L’Europe a fait de nombreuses déclarations fortes concernant la Russie et a même détaillé "la punition » qui attend cette dernière, précisant également à quel point ses relations avec l’UE en seront affectées. Cependant, ces déclarations n’ont pas été confirmées par des actions concrètes".

    De nombreux experts parlent de l’adhésion de la Crimée à la Russie comme d’un fait accompli. Cela a beau ne pas plaire à l’Europe, celle-ci ne peut rien y faire. Les sentiments séparatistes sont très forts actuellement en Europe, et les autorités de l’UE craignent que le scénario criméen puisse avoir l’effet d’une bombe. Cependant, en critiquant la Russie, les médias occidentaux ont commis une erreur, en obtenant un résultat contraire à celui qu’ils souhaitaient. En parlant de cette adhésion, les médias ont fait beaucoup de publicité à cet événement. L’affaire n’est donc pas résolue. Au contraire.

    "Cette histoire ne peut pas s’arrêter là. Si cela s’est produit en Crimée, pourquoi de tels évènements ne pourraient pas se produire dans d’autres pays ?", s’interroge Amanda Paul. "C’est un précédent très grave, et il faut réfléchir à de possibles conséquences et à des mesures de réponse".
    Les pays européens se rendent compte qu’il n’y a aucune raison d’envahir le territoire de l’Ukraine orientale. Ils redoutent cependant l’influence politique de la Russie. L’Union européenne ne veut pas voir un candidat prorusse aux élections présidentielles, qui pourrait soutenir les exigences des régions sur une plus large autonomie et le soutien des relations avec la Russie.

    "Nous n’envisageons pas le scénario d’invasion de l’Ukraine orientale par la Russie", conclut l’experte. "Je ne pense pas qu’une telle possibilité puisse être envisagée. Il est important de maintenir la stabilité et la sécurité dans la région, en particulier avant les prochaines élections qui auront lieu sur le territoire de l’Ukraine. Nous ne voulons pas que certaines régions ukrainiennes boycottent le jour du scrutin. Cela rendra ces élections illégitimes".

    La Voix de la Russie

  • APCE : la délégation russe quitte la session (parlementaire)

    http://fr.ria.ru/world/20140410/200946564.html

    STRASBOURG, 10 avril 2014 à 17h05 - RIA Novosti

    La Russie quittera la session d’avril de l’APCE en signe de protestation contre la décision de priver sa délégation du droit de vote et de participation aux organes directeurs du Conseil de l’Europe, a déclaré le chef de la délégation russe Alexeï Pouchkov.

    "L’Assemblée a adopté l’amendement 7 interdisant à la délégation russe de prendre part aux travaux des organes directeurs du Conseil de l’Europe. Nous estimons qu’il s’agit d’une violation grossière des droits de notre délégation et que cela constitue une raison autorisant la délégation russe à examiner la question de sa participation aux activités de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe", a indiqué M. Pouchkov.

    Il a ajouté que la délégation russe quittait la session d’avril en signe de protestation.

    "Nous ne participerons plus aux travaux de cette session. Nous nous réservons le droit d’examiner la question de la participation ultérieure de la Russie à l’APCE", a souligné le parlementaire.

    Afin de sanctionner Moscou pour la réunification de la Crimée avec la Russie suite à un référendum, l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe a privé la délégation russe de droit de vote jusqu’à la fin de l’année 2014.

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