Une caricature publiée, puis rétractée par un journal australien, le Sydney Morning Herald :
La réalité ces jours là :
Source sur http://revisionistreview.blogspot.ch/2014/08/cartoon-about-gaza-denounced-as-anti.html
Après les sionistes diront encore qu’ils sont terrorisés par les attaques du Hamas.
Et ce n’est pas tout, Mike Carlton un journaliste du même journal, le Sydney Morning Herald, a du démissionner suite à un de ses éditorial… consacré à Gaza bien sur. Il est interdit de raconter la réalité des conditions de vie et de mort des palestiniens.
Le rang et le fruit pourri d’Israël est appelé fascisme
Les images en provenance de Gaza sont fulgurantes, une galerie de la mort et de l’horreur. Un Palestinien échevelé crie à l’agonie, son petit frère ensanglanté mort dans ses bras. Sur un lit d’hôpital sale un garçon de peut-être cinq ou six crie pour son père, la tête et le corps lacéré par des éclats d’obus. Une adolescente se trouve sur une civière déchirée, ses membres de travers, son visage et le torse noircis comme un steak brûlé. Des pleureuses pleurent sur une famille de 18 hommes, femmes et enfants juxtaposés dans des linceuls ensanglantés. Quatre garçons d’une famille de pêcheurs nommé Bakr, tous âgés de moins de 12 ans, sont tués sur une plage par des roquettes lancées par un avion israélien.
Au moment où j’écris, après un peu plus d’une semaine de cette invasion, le nombre de Palestiniens morts se monte à près de 1000. La plupart sont des civils, dont beaucoup sont des enfants. Allant à l’assaut de la bande de Gaza par voie terrestre, aérienne et maritime, Israël a détruit des maisons et réduit des pâtés de maisons entiers en ruines. Il a attaqué des écoles, des mosquées et des hôpitaux. Des dizaines de milliers de personnes ont fui, bien qu’il n’y ait aucun endroit sûr pour eux où aller dans cette bande de terre misérable de seulement 40 kilomètres de long et environ 10 kilomètres de large. Il y a des pénuries désespérées de nourriture et d’eau, de fournitures médicales et chirurgicales.
Dans une lettre ouverte au président américain Barack Obama, le Dr Mads Gilbert, chirurgien norvégien travaillant à l’hôpital al-Shifa de Gaza, témoigne d’un "chaos incompréhensible de corps, de tailles, de membres, marcher, ne pas marcher, respirer, ne respire pas, des saignements, pas de saignement humains. Des Humains !"
"Des visages gris cendre. Oh non, pas un chargement de plus de dizaines de mutilés qui saignent. Nous avons encore des lacs de sang sur le sol dans la salle d’urgence, des tas de goutte, des pansements imbibés de sang à évacuer… les femmes de ménage, partout, pelleter rapidement les tissus sanguins et les mettre au rebut, les cheveux, les vêtements, les canules - les restes de la mort - tout enlever … être prêt à nouveau, tout répéter de nouveau".
L’assaut est aveugle et implacable, une seule conclusion possible : Israël ne se bat pas contre les terroristes du Hamas. Au mépris des lois de la guerre et des normes de comportement civilisé, il mène sa propre guerre de terreur sur l’ensemble de la population de Gaza d’environ 1,7 millions de personnes. Appelez cela un génocide, appeler le nettoyage ethnique : l’objectif est de tuer des Arabes. (NDT : des discussions avec des sionistes me le confirment, les palestiniens ne sont rien pour eux, que des Arabes à tuer.)
Comme nul autre que Malcolm Fraser a tweeté cette semaine : "Si un autre pays serait entré en guerre et tuerait autant de civils, des femmes et des enfants, cela serait appelé un crime de guerre." Mais cela n’est pas, bien que l’ONU pose la question des deux côtés.
Oui, le Hamas tente également de tuer des civils israéliens, avec un barrage de roquettes et des attaques de guérilla à la frontière. Lui aussi, est coupable de terreur et de crimes de guerre graves. Mais les citoyens israéliens et leurs maisons et leurs villes ont été effectivement protégés par le système de défense Dôme de Fer de la nation, et pour autant seulement trois de ses civils sont morts dans ce dernier conflit. La réponse israélienne a été hors de proportion, une distorsion monstrueuse du droit tant vantée de la légitime défense.
C’est une ironie à couper le souffle que ces atrocités puissent être commises par un peuple de tradition libérale fière de son érudition et de sa culture, qui détient le ghetto de Varsovie et les six millions de morts de l’Holocauste au centre de sa mémoire de race. Mais c’est un Israël nouveau et brutal dominé par la ligne dure de droite du Likoud du Premier ministre Benjamin Netanyahu et sa coalition.
Comme a dit un observateur : « Tous les graines de l’incitation de ces dernières années, tous la législation nationaliste et raciste ainsi que la propagande incendiaire, les campagnes d’intimidation et la subversion de la démocratie par le camp de la droite - tout cela a porté ses fruits , et le fruit est pourri et rance. La droite nationaliste a sombré à un nouveau niveau, avec presque tout le pays suivant dans son sillage. le mot « fascisme », que j’essaie d’utiliser aussi peu que possible, a enfin mérité sa place dans le discours politique israélien".
Du fascisme en Israël ? A ce stade, les likudniks australiens, comme Bob Carr les appelle, vont s’élancer sur leurs claviers. Il y aura le torrent habituel de courriels abusifs me traitant de nazi, d’antisémite, de négationniste, d’être un ignare. Comme d’habitude, ils vont demander ma démission, mon sac. Comme cela a été le cas avant, une partie seront des menaces pornographiques ou violentes.
En effet, cet alinéa entre les guillemets a été écrit par un Israélien. Gideon Levy est chroniqueur et membre du comité de rédaction du quotidien Ha’aretz. Né à Tel Aviv de parents qui ont fui l’occupation nazie de la Tchécoslovaquie en 1939, il désespère de ce que son pays est devenu et de la catastrophe de ses forces armées qui sont en visite à Gaza. Après un récent appel à des pilotes israéliens d’arrêter les bombardements et de flamber des civils avec des roquettes, sa vie a été menacée et il a maintenant jour et nuit un garde du corps. Il en est venu à cela. Dans la pire insulte de toutes, Levy est marqué "juif qui a la haine de soi" (self-hating Jew).
La propagande israélienne est subtile et habilement faite. "Si Israël devait poser les armes demain, elle serait détruite, mais si le Hamas devait déposer les armes, il y aurait la paix," donne le ton, est ressassé sans cesse.
Mais pendant toutes ces longues et angoissantes décennies, Israël n’a jamais offert aux Palestiniens une paix juste et équitable. Ils n’auraient qu’un état vassal et éclaté, leur système politique, leur économie et même leurs frontières et leur liberté de voyage et de commerce serait gérée et déterminée par Israël. L’occupation des terres palestiniennes resterait avec l’expansion continue des colonies israéliennes illégales en Cisjordanie de la Jordanie et de la mer Morte.
Comme l’officiel de l’Organisation de libération de la Palestine Hanan Ashrawi a déclaré cette semaine dans une interview télévisée avec le journaliste australien Hamish Macdonald : « Aucune nation ne peut accepter d’être emprisonnée, assiégée par terre, par air, par mer et privée des exigences les plus fondamentales d’une vie décente : la liberté de circulation, de l’eau propre. Ils ont été soumis à un blocus israélien brutal et mortel pendant 7 ans… vous les décortiquez et vous les bombarder, vous détruisez les maisons, vous détruisez des quartiers entiers, vous effacez, anéantissez des familles entières. Puis vous venez et dites que c’est de la légitime défense ? " C’est pourquoi la mise à mort et les mourants continue. Ad nauseam, à l’infini. Et le reste du monde, ne se souciant pas, regarde au loin. (Fin de citation).
Puisque cet article à commencé avec des caricatures et des photos, en voici encore une de chaque :
http://ademmm.deviantart.com/art/Te…
Terror State
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