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C’est les Américains eux-mêmes qui ont tué leur journaliste James Foley. Voici mes preuves et leurs raisons. (Vidéo)

vendredi 22 janvier 2016, par do (Date de rédaction antérieure : 21 août 2014).

(Cliquer sur l’image pour l’agrandir)

Bonjour à toutes et à tous,

Je vais commencer par les preuves : c’est l’EIIL qui a assassiné James Foley ; or, la direction de l’EIIL, ou ISIS, ou Daesh, etc. appartient à l’impérialisme américano-sioniste !

Pour celles ou ceux qui ne le sauraient pas encore, voici le témoignage vidéo (vostfr) d’un ancien d’al-Qaïda :

http://mai68.org/spip/spip.php?article7759

Voici maintenant des photos où l’on voit le célèbre sénateur américain McCain poser avec al Baghdadi, le chef de l’EI :

http://mai68.org/spip/spip.php?article7782

Quant aux raisons, elles sont simples. Il faut à tout prix éviter que des journalistes honnêtes aillent enquêter dans cet endroit du monde. Il faut à tout prix que la vérité ne se sache pas ; donc, il faut que les journalistes aient peur. Quoi de mieux pour cela que d’enlever puis assassiner l’un d’entre eux, puis de montrer la vidéo de son assassinat sur internet pour dégoûter les autres, et enfin faire la chochotte en enlevant la vidéo d’internet pour faire dans la "décence" !

Mais, pour bien voler, un oiseau doit avoir deux ailes ; aussi, une autre raison est bien sûr d’avoir une bonne excuse pour aller bombarder la Syrie, puisque c’est là-bas que ça se passe.

Bien à vous,
do
http://mai68.org

Voici comment les Amerloques traitent les journalistes incontrôlés (non-embedded)

Irak 2003 - Les journalistes pris pour cible à Bagdad par les Américains :

http://mai68.org/spip/spip.php?article1166

Extraits :

« L’hôtel dans lequel se trouvent la grande majorité des journalistes occidentaux à Bagdad a subi une agression meurtrière ce mardi. Les Américains ont reconnu en être les auteurs »

« Les forces américaines confirmaient qu’un obus avait bien été tiré par un char américain sur l’hôtel Palestine. Selon un bilan encore provisoire, ce projectile a tué deux caméramen, l’Ukrainien Taras Protsyuk qui travaillait pour l’Agence Reuters et l’Espagnol José Coucho de la chaîne de télévision privée ibère Telecinco, et a blessé trois autres journalistes. »

Quand l’armée américaine tue des journalistes de Reuters (vidéo 18’) :

http://mai68.org/spip/spip.php?article1157

À ce sujet, je vous invite à lire les articles suivants :

  • L’enlèvement des journalistes français Georges Malbrunot et Christian Chesnot en Irak en 2004 :

http://mai68.org/journal/N88/8septembre2004.htm#3

  • L’enlèvement de Florence Aubenas en Irak en 2005 :

http://mai68.org/journal/N93/6mars2005.htm

Il est important de lire ces textes dans l’ordre donné ci-dessus, et de les lire tous les deux.

Et il y aurait plein d’autres exemples, même en oubliant le cas de Juliana Sgrena qui s’est faite tirer dessus par les Américains au moment-même où ses preneurs d’otages (en fait des services secrets américains se faisant passer pour des membres de la résistance irakienne) l’avaient enfin libérés.

Quand on voit comment l’impérialisme américain agit avec les vrais journalistes, ceux qui ne sont pas à la botte, ceux qui ne sont pas "embedded", on SAIT que c’est lui qui a commandité le meurtre de James Foley !

Il reste à comparer le cas James Foley avec celui de Daniel Pearl.

Sur le sujet, il faut se souvenir qu’on avait accusé la résistance anti-impérialiste en Afghanistan et au Pakistan d’avoir décapité au couteau Daniel Pearl. Une vidéo montrant toute l’horreur de la chose avait circulé là aussi sur internet. Comme pour James Foley tout récemment !

Sur le sujet, il faut maintenant lire l’article intitulé : « 911 - 11 septembre 2001 - Le Pakistan soupçonné pour l’assassinat de Daniel Pearl », au lien suivant :

http://mai68.org/spip/spip.php?article4293

Présentation :

Pour tout bien comprendre, il faut savoir que Daniel Pearl travaillait pour le Wall Street Journal, qui avait, peu avant cet assassinat, dénoncé les liens financiers entre les Bush et les Ben Laden au sein du Carlyle Group. Il faut bien savoir aussi que l’ISI, services secrets pakistanais, est à peu près aux ordres de la CIA. Il venait d’y avoir le 11 septembre en 2001, et il n’était pas question que les gens se doutent qu’il s’agissait d’une manipulation de la CIA. Donc le Wall Street Journal a reçu, par cet assassinat, comme qui dirait un avertissement…

11 septembre 2001 - BUSH ET CHENEY SONT IMPLIQUÉS :

http://mai68.org/spip/spip.php?article1440

Family Affair - The Bushes and the Bin Ladens (The Dubya Report) :

http://mai68.org/spip/spip.php?article2330

D’où la question : James Foley, ou l’un des journaux pour lequel il travaille aurait-il fait (comme dans le cas Daniel Pearl) des révélations qui auraient fortement déplues au pouvoir en Amérique ?

Note du 17 décembre 2015 sur le récent terrorisme massif à Paris :

Les services secrets français ont organisé les attentats de Paris des 13 et 14 novembre 2015 pour faire accepter un coup d’État :

http://mai68.org/spip/spip.php?article9449

Terrorisme - 17 décembre 2015 - La police protège la fuite de Salah Abdeslam, le chef des terroristes du 13 novembre :

http://mai68.org/spip/spip.php?article9781

Note du du 22 août 2014 à 02h45 : finalement, la vidéo de la décapitation au couteau de James Foley par un abruti de l’EIIL au service de l’impérialisme n’avait pas totalement disparu d’internet, puisqu’elle avait été conservée sur Liveleak. Merci à Bertrand qui a donné le lien. La voici :

ATTENTION ! Ne cliquez pas ! ne regardez pas cette vidéo si vous n’avez pas le coeur bien accroché ! Cependant, même sans comprendre rien aux paroles prononcées par les uns ou les autres, les images montrent que James Foley est un homme qui a été courageux jusqu’à la fin.

Cliquer sur l’image pour voir la vidéo.

Autres vidéos de diverses horreurs commises par les hommes de main de l’impérialisme américano-franco-sioniste :

http://mai68.org/spip/spip.php?article5877

MENSONGES DE GUERRE

En fait, depuis la guerre du Vietnam, l’impérialisme occidental déteste que de vrais journalistes libres aillent enquêter sur les lieux de ses crimes, c’est-à-dire sur les zones de guerre. En effet, les journalistes occidentaux ont à cette époque dénoncé les crimes de guerre américains. Ce qui avait énormément facilité la mobilisation anti-guerre des hippies et yippies aux USA. Et les Amerloques en perdirent la guerre du Vietnam.

C’est pourquoi, au moins depuis la guerre d’Irak de 2003, a été inventé le concept de journaliste "embedded". C’est-à-dire, officiellement embarqué dans l’armée pour le protéger de l’ennemi. Et en fait contrôlé par l’armée, et chargé de faire la propagande de guerre.

Cependant, il existe encore des journalistes dignes de ce nom, qui refusent de se laisser embarquer dans l’ignominie. Dans ce cas, l’armée impérialiste, celle de leur propre pays ou de pays alliés, leur tire dessus pour les tuer ou les intimider.

Les journalistes font semblant d’avoir oublié, mais n’ont certainement pas oublié à Bagdad, en Irak, en 2003, ce char d’assaut américain qu’ils virent tourner son canon vers l’hôtel Palestine, et plus précisément en direction de l’étage où résidaient justement les journalistes occidentaux non-embedded, c’est-à-dire libres, en train d’observer l’entrée de l’armée américaine à Bagdad. Puis, le char tira effectivement son obus.

Ce sont donc évidemment les services secrets occidentaux qui commanditent les enlèvements de journalistes occidentaux sur les lieux des crimes de guerre commis par l’impérialisme occidental. L’armée ne veut pas de vrais journalistes sur les zones de guerre. Alors elle les tue, les enlève, etc. pour faire peur à la profession afin qu’ils ne dévoilent pas la vérité.

Cliquer sur l’image pour l’agrandir
Vietnam, April 1969 (AP Photo/Horst Faas, File)
Horst Faas qui avait pris la décision de passer sur le fil d’AP (Associated Press) en juin 1972 la fameuse photo d’une petite Vietnamienne grièvement brûlée, courant nue sur une route pour fuir une attaque au napalm. La photo de Huynh Cong Ut (Nick Ut), également récompensée par un Pulitzer, a fait le tour du monde. Certains collègues de Faas avaient estimé qu’elle ne devait pas passer sur les fils de l’agence, car l’enfant était nue.

Article complet sur Horst Faas :

http://mai68.org/spip/spip.php?article4116

Vietnam 1972 - La petite fille brûlée au napalm (vidéo 52’53) :

http://mai68.org/spip/spip.php?article4118

Vietnam - photos de guerre, héros et whisky par John Morris (vidéo 2’09) :

http://mai68.org/spip/spip.php?article7461

Saïgon sous les Amerloques, par Eddie Adams
Cliquer sur l’image pour l’agrandir

Cependant, il existe encore quelques journalistes suffisamment courageux pour faire leur métier, et, donc, dénoncer la vérité. Tel fut le cas par exemple de Pierre Piccinin.

Lors de sa libération, le lundi 9 septembre 2013, l’ex-otage Pierre Piccinin a révélé que le gaz sarin n’a pas été utilisé par le régime de Bachar Al-Assad :

http://mai68.org/spip/spip.php?article5892

(Interview et Diverses vidéos de Piccinin à sa libération. ET, Notes sur le Syndrome de Stockholm. ET, Notes sur Le débriefing des otages par les services secrets.)

11 Messages de forum

  • A propos de l’attaque au sarin, voici ce que Hollande (ce vil menteur) a déclaré aujourd’hui :

    "Si, il y a un an, il y avait eu une réaction des grandes puissances à la hauteur de l’utilisation (par Bachar Al-Assad) des armes chimiques, nous n’aurions pas été face à ce choix terrible entre un dictateur et un groupe terroriste, alors que les rebelles méritent tout notre soutien. "

    Voici (pour mémoire) un autre lien prouvant que Fabius et lui mentent délibérément : http://www.lepoint.fr/monde/attaque…

  • Attention avec PICCININ quand même.
    Il n’est pas cohérent et clair et on le soupconne même de profiter du "printemps arabe" de l’OTAN pour aller "poser" avec ceux qu’il qualifient lui-même dans ses textes de "révolutionnaires" en Libye et en Syrie. Il a même essayé de se faire enlever dernièrement à Fallouja pour pouvoir dire (nous caricaturons mais c’est tristement vrai) : "Regardez, on m’a enlevé".
    Ce n’est pas sérieux et c’est assez tragique comme ça avec cette lessive DASH, encore de la même famille qu’une autre célèbre : ARIEL.
    Tout ça pour satisfaire un drôle d’ego.

  • la vidéo est là :

    http://www.liveleak.com/view?i=bc1_1408481278

    ISIS beheading American James Wright Foley Part of channel(s) : Iraq (current event)

    JAMES WRIGHT FOLEY

    Photograph taken in 2012Photograph taken in 2012 Photograph taken in 2012

    Multimedia : Images

    Alias:Jim Foley

    DESCRIPTIONDate(s) of Birth Used:October 18, 1973 Height:185 cm (6’1")Weight:83 kg (185 pounds)Build:ThinOccupation:Freelance photo journalistHair:BrownEyes:BrownComplexion:MediumSex:MaleRace:WhiteCitizenship:United StatesLanguages:English ;Arabic (not fluent)

    THE DETAILS On November 22, 2012, James Wright Foley, a freelance photo journalist, was taken by an organized gang after departing from an internet café in Binesh, Syria. Foley had employed a translator to help him travel across the Syrian-Turkish border. The translator was also taken, but later released.

    ISIS released a video bragging about how they have beheaded U.S. freelance journalist James Foley, who was taken prisoner in Syria in 2012. Another U.S. journalist shown in the video who is believed to be Steven Sotloff, was captured at the Syria-Turkey border in 2013. ISIS stated that he will be killed as well, if the U.S. does not comply with all of their demands.


    Analisi del video del giornalista decapitato dai militanti dell’ISIS

    http://www.losai.eu/analisi-video-g…

    by Daniele Di Luciano 20.ago 2014

    Il video.

    Ieri l’ISIS ha diffuso su Youtube un video di quattro minuti e quaranta secondi. Nel primo minuto e quaranta viene mostrato il discorso di Obama che autorizza l’intervento militare contro lo stato islamico. Successivamente ci sono 10 secondi in cui si vede un missile lanciato da un’apparecchio americano contro un obiettivo dell’ISIS. A un minuto e cinquanta inizia il video messaggio all’America : James Foley, un giornalista statunitense rapito nel 2012, ammanettato e con indosso una tuta arancione, è inginocchiato davanti ad un jihadista completamente coperto da un abito scuro. In seguito alle dichiarazioni del giornalista, che accusa gli USA e Obama di essere responsabili dell’uccisione che sta per subire, interviene il jihadista che, dopo un breve discorso, si avvicina con il coltello al collo di James Foley, come per iniziare la decapitazione. A quel punto la scena viene tagliata e l’inquadratura successiva mostra il giornalista già decapitato. Il video si conclude con il jihadista che, strattonando un altro giornalista, Steven Joel Sotloff, disperso dall’agosto del 2013, spiega che la sua vita dipende dalle prossime decisioni di Obama.

    La Casa Bianca non ha ancora accertato l’autenticità del video.

    Il filmato è attualmente al vaglio delle autorità statunitensi per verificarne l’autenticità, come riportato da Repubblica. Il filmato è stato rimosso da Youtube ma è stato ricaricato su LiveLeak. Per chi volesse vederlo, questo è il link. Gli unici cinque secondi che contengono immagini violente vanno dal minuto 4:25 al minuto 4:30, in cui si vede il cadavere decapitato di James Foley. Dato che gli esperti USA non si sono ancora espressi e quindi il filmato potrebbe anche essere un falso, possiamo analizzarlo anche noi.

    Premessa necessaria prima dell’analisi.

    Non vogliamo mancare di rispetto a nessuno, soprattutto ai familiari del giornalista ucciso. Però non sarebbe la prima volta in cui si utilizzerebbe la morte di innocenti per fare della propaganda di guerra e causare altre uccisioni. Ultimamente, ad esempio, anche la TV americana C-SPAN ha parlato degli attentati dell’11 settembre 2001 mettendo in dubbio la versione ufficiale. Cliccate qui per vedere l’incredibile servizio doppiato in italiano. Considerando i precedenti è dunque doveroso provare a vederci chiaro.

    L’ISIS non è nuova a decapitazioni.

    Esistono numerosi video in cui dei militanti dell’ISIS decapitano degli innocenti. I filmati sono estremamente brutali e ne consiglio la visione solo a chi ha uno stomaco veramente forte. Questo è uno di quei filmati. Paragonando i video delle precedenti decapitazioni con quello del giornalista James Foley si notano alcune differenze.

    1. La qualità audio e video. Mentre le decapitazioni vengono riprese con dei cellulari e le immagini sono molto sgranate, il video messaggio è stato realizzato con due videocamere ad alta definizione. Il giornalista, inoltre, è microfonato e, nonostante il vento, l’audio è perfetto.

    2. Il montaggio e gli effetti video. I filmati delle decapitazioni non vengono montati ma vengono caricati così come sono stati ripresi. Il video del giornalista, invece, oltre ad essere stato montato, presenta degli effetti audio e video che solo degli esperti potrebbero realizzare. Anche i cambi di inquadratura (come al minuto 4:09) coincidono con i movimenti dell’uomo vestito di nero, tecnica che viene utilizzata nei film per non disorientare lo spettatore.

    3. Un ragazzo americano ha notato che l’accento del jihadista è britannico. Il video di questo ragazzo, che espone anche altri dubbi, è già stato visualizzato da 26mila persone e tra le centinaia di commenti la maggior parte concorda sui dubbi. Per chi sapesse l’inglese, ecco il video :

    4. La decapitazione senza sangue. Nel filmato si mostrano solo i primi due secondi dell’inizio della decapitazione, dal minuto 4:22 al minuto 4:24. Nonostante la scena sia breve, ci si aspetterebbe di vedere almeno una goccia di sangue. Ma non è così. Il jihadista fa scorrere velocemente il coltello a destra e a sinistra sul collo del giornalista più volte, ma il sangue non esce.

    5. La decapitazione non viene mostrata. Nonostante i militanti dell’ISIS non siano famosi per la loro delicatezza, questa volta non hanno voluto mostrare al mondo la decapitazione. Improvvisamente si preoccupano di non urtare le sensibilità del resto del mondo ?

    Di seguito riportiamo tre frame del video. I colori sono più scuri perché durante il taglio della gola la scena viene oscurata. Cliccate sulle immagini per ingrandirle.

    giornalista decapitatogiornalista decapitato2giornalista decapitato3

  • Cremlino : video decapitazione Foley e’ falso

    http://www.losai.eu/cremlino-video-decapitazione-foley-falso

    Antonio Merolla | 21.ago 2014

    Ieri l’ISIS ha diffuso su Youtube un video di quattro minuti e quaranta secondi.

    Secondo fonti del Cremlino, lo stesso Staff del Presidente Putin ha affermato con fermezza la falsità di questo video, ideato per sostenere i bombardamenti americani.

    Le motivazioni del Cremlino ? Le autorità russe, guidate in conferenza stampa dal capo di Stato Maggiore russo, il generale Nikolay Makarof, hanno spiegato le motivazioni :

    1) L’ISIS non è nuova a decapitazioni, e non si sono mai censurati nel mostrare i video online degli innocenti uccisi in Iraq e Siria.

    2) La qualità del video è eccezionale, quasi da film, mentre i normali video degli ISIS sono amatoriali.

    3) Il video è montato, e non un’unica scena come soliti fare dagli ISIS, che non sono tecnici video.

    4) L’accento del jihadista è del New Jersey.

    5) Le scarpe usate dallo jihadista sono in dotazione dell’esercito americano.


    traduction :

    http://www.bing.com/translator/

    Hier l’ISIS publié sur Youtube une vidéo de quatre minutes et quarante secondes.

    Selon des sources au Kremlin, le même personnel du président Putin dit fermement la fausseté de cette vidéo, visant à soutenir les bombardements américains.

    Motifs du Kremlin ? Les autorités russes, a conduit à une conférence de presse par le chef de la Russie, l’état-major général Nikolay Makarof, explique la motivation :

    1) ISIS n’est pas nouvelle à la décapitation et n’ont jamais censuré en montrant des vidéos en ligne des innocents tués en Irak et en Syrie.

    2) la qualité vidéo est un film exceptionnel, presque normal, alors qu’ISIS vidéos sont amateurs.

    3) la vidéo est attachée et pas une seule scène comme d’habitude fait par ISIS, qui ne sont pas des techniciens vidéo.

    4) l’accent djihadiste est New Jersey.

    5) utilisé par les djihadistes chaussures sont fournis de l’armée américaine.

    • Je m’étais posé la question !

      Salut,

      J’en pense que ce meurtre ayant été commandité par l’impérialisme américano-sioniste, cette vidéo a été faite par des professionnels occidentaux qui n’ont pu s’empêcher de censurer ce qu’il y avait de vraiment trop cru ; contrairement à l’habitude des mercenaires islamistes tarés et drogués qui commettent diverses horreurs par eux-mêmes et s’en vantent sur internet à l’aide de vidéos réalisées directement par eux-mêmes, en amateurs, et où il s’agit de prouver au "camarade" islamiste qu’on a su s’enfoncer encore plus loin que lui dans l’horreur. Quand l’horreur devient insupportable et qu’on veut ou doit continuer à la commettre, le psychisme humain se voit obligé de faire en sorte que les valeurs s’inversent, et, arrivé à ce point, plus c’est horrible, plus c’est bien.

      Bien à toi,
      do
      http://mai68.org

      • En effet,
        La mise en scène et très suspecte. Foley est tout de même très calme pour une personne qui va mourir par décapitation. Il n’y a pas de sang au début de la décapitation…
        C’est du spectacle.
        Ce qui est important dans cette vidéo ce sont les vives émotions qu’elle engendre : haine ; dégoût ; peur ; horreur…
        Concrètement, à qui profite cette vidéo ? Quel message les islamistes veulent-ils délivré ? Quel est leur intérêt ?
        Je trouve que rien n’a de sens dans cette histoire morbide.
        Selon moi c’est du spectacle et du marketing du "choc" pour susciter une réaction de la masse occidentale sous informée.
        Bien à vous.

        Pierre.

  • L’histoire complète du meurtre du journaliste James Foley

    http://www.almanar.com.lb/french/ad…

    Le 22-08-2014 - 21:43 Dernière mise à jour 22-08-2014 - 23:29

    Traduit du site al-Akhbar

    Les détails de l’enlèvement du journaliste américain James Foley et son déplacement entre les prisons du front al-nosra et Daesh sont connus de nombreux journalistes et des responsables des organisations d’aides au sud de la Turquie et au nord de la Syrie. Mais un blackout a été imposé sur la réalité de sa cause et l’identité des kidnappeurs.

    Selon le journal libanais al-Akhbar, une source occidentale résidant à Anatolie et ayant participé aux opérations de recherche du journaliste américain James Foley a assuré que «  les journalistes et les responsables des organisations d’aides aux réfugiés étaient au courant de ce qui s’est passé à Foley dès le premier instant de son enlèvement  ».

    Selon lui, «  l’erreur fatale de Foley fut le choix de son partenaire de voyage. Les collègues de la victime et les personnes ayant pris part aux opérations de recherche et aux tentatives de le libérer ont refusé de publier des informations sur ses kidnappeurs lors de sa détention pour ne pas lui nuire. Aujourd’hui, après la décapitation de Foley, la plupart d’entre eux préfèrent ne pas évoquer les détails de cette cause dans les médias, par respect aux sentiments de sa famille  ».

    Foley s’est déplacé en Syrie en compagnie d’un journaliste britannique qui était en animosité avec le front al-nosra.

    «  Le britannique a été enlevé à Atama, et détenu pendant plusieurs jours par des djihadistes dont Mohammad el-Absi et combattants étrangers. Le journaliste britannique a été libéré par des brigades locales affiliées à l’armée syrienne libre. Mais il a déposé une plainte juridique contre des personnes détenues chez les autorités britanniques pour implication dans l’enlèvement.

    Le témoignage du journaliste était publique, et a provoqué l’emprisonnement d’un médecin locale jouissant du respect des brigades combattant dans la région de Banche, indique la même source à al-Akhbar.

    Son identité est devenue connue des combattants à Idleb. Le journaliste britannique a décidé de retourner à Idleb en compagnie de James Foley. Dès l’arrivée des deux journalistes à Banche, ils sont allés à un café net, et ont essayé d’enregistrer une interview avec un combattant étranger présent dans le village, mais il a refusé de parler avec eux.

    En quittant Banche, une voiture qui transportait les deux journalistes – avec le traducteur et le conducteur – a été arrêtée à un barrage du front al-nosra. L’identité du journaliste britannique a été reconnue et tous ceux qui étaient à bord de la voiture ont été détenus. Le traducteur a été libéré quelques heures après son arrestation.

    Selon la source occidentale, le conducteur a été battu et ensuite libéré. Les deux journalistes occidentaux sont restés aux mains du front al-nosra. Selon le témoignage d’un otage américain qui a pu fuir les prisons d’al-nosra à Alep, Foley a été détenu au siège du front al-nosra.

    Et suite à la division de factions d’al-nosra et leur ralliement à Daesh, Foley a été transporté avec un grand nombre d’otages occidentaux à la prison de Daesh dans la province de Raqqa.

    La source souligne qu’un nombre d’otages étrangers venant de «  pays qui paient d’argent  » ont été libérés en échange de millions de dollars. Mais les Etats-Unis refusent de payer des rançons aux ravisseurs. Ce qui a largement compliqué la libération du journaliste américain. Le sort du journaliste britannique détenu avec James Foley n’a pas été connu. Selon al-Akhbar, les cercles informés du dossier connaissaient depuis de longs mois que les journalistes ont été détenus par «  un groupe djihadiste de l’opposition  ».

    Reste à rappeler que suite à la disparition de Foley en 2012, l’opposition syrienne et des parties occidentales, comme le journal Global Post au compte duquel travaillait James Foley, ont publié un communiqué (après une enquête d’une compagnie sécuritaire américaine spéciale) dans lequel ils accusaient le gouvernement syrien de détenir Foley et de démentir sa présence dans ses prisons.

    Pis encore, après la divulgation de la vidéo montrant la décapitation de Foley par Daesh, des milieux de l’opposition ont prétendu que le régime syrien a remis Foley à Daesh pour le décapiter !

  • La bien étrange vidéo du meurtre de James Foley

    http://www.wikistrike.com/2014/08/l…

    24 Août 2014

    Vidéo mascarade ?

    Depuis plus de trois ans, la guerre en Syrie nous a livré des images de multiples atrocités commises par des groupes islamistes, armés et financés par l’Occident et les monarchies du Golfe.

    L’État islamique d’Irak (une prétendue émanation d’« Al-Qaïda » associée à diverses autres bandes armées sunnites) apparaît en octobre 2006 dans le but de prendre le pouvoir dans un pays dirigé depuis quelques mois par un premier ministre chiite, Nouri al-Maliki.

    Ce groupe fusionne avec le Front al-Nosra, en lutte contre Damas, et devient en avril 2013 l’État islamique en Irak et au Levant. Enfin, en juin 2014, il entame une nouvelle mue en proclamant le califat en Irak, et se renomme État islamique.

    Les nombreuses exactions que commettent ces combattants envers les troupes de Bagdad ou les civils des minorités chrétiennes ou Yézidis sont relatées par l’ensemble des médias depuis plusieurs semaines et ont suscité l’indignation de ceux qui, hier encore, n’en faisaient pas état lorsque les victimes étaient de nationalité syrienne, sauf pour en attribuer le destin tragique à Bachar al-Assad…

    La profusion des vidéos de jihadistes opérant au Proche-Orient exprime une volonté manifeste de communiquer, ou plutôt de produire du matériel de propagande de guerre. Ces nombreuses images, qui servent notamment à illustrer les sujets de JT de monde entier, provoquent la frayeur des masses occidentales : un barbu égorgeant un civil, la victime fût-elle elle-même musulmane, aura bien plus d’impact auprès de l’opinion publique que mille actes quotidiens témoignant de la capacité des adeptes de l’islam à vivre en harmonie au sein des sociétés occidentales.

    Mais le comble de l’horreur pour les médias occidentaux ne réside pas dans les montagnes de cadavres sanguinolents mais dans le double crime : le meurtre d’un journaliste, qui plus est américain…

    Revenons sur la mort du journaliste états-unien, James Foley , qui a travaillé pour le GlobalPost, l’AFP et Stars and Stripes (quotidien publié par et pour les forces armées des États-Unis à l’étranger) et tout particulièrement sur la vidéo de son exécution.

    Les nombreux petits films tournés par les jihadistes du monde entier sont en général d’assez mauvaise facture : cadrage incertain, image de mauvaise qualité, son médiocre. Parfois un effort est fait dans l’habillage : incrustation d’un logo et alternance entre discours et chants de guerre.

    La vidéo de la décapitation de Foley, est quant à elle, particulièrement soignée tant sur le fond que sur la forme :

    Un support HD et une mise en scène troublante

    - Qualité Haute Définition de l’image et du son.

    - La scène est filmée par deux caméras sur pieds.

    - Un petit logo animé dans le coin en haut à gauche, représentant soit un minaret surmonté d’un croissant, soit le drapeau noir de l’État islamique, selon les versions.

    - Les protagonistes sont équipés de micro-cravates afin de bien entendre leurs paroles, celles-ci ne sont pas parasitées par le vent qui souffle.

    - Détenu depuis des mois, Foley et son comparse semblent en bonne santé : ni épuisés, ni amaigris malgré leur captivité.

    - Les deux otages portent des tenues oranges, visiblement neuves, rappelant les uniformes des détenus de Guantanamo.

    - Bien qu’il soit à quelques minutes de perdre la vie, Foley ne sourcille pas, ne bafouille pas, ne transpire pas : il reste d’une dignité surprenante.

    - Le débit de Foley ressemble à un jeu d’acteur : solennel lorsqu’il récite son discours, puis maladroitement ému lorsqu’il s’adresse à sa famille.

    Un message efficace

    - Le discours est à destination d’un public occidental : pas de prêches en arabe, pas même les habituelles Allahu akbar qui saluent l’égorgement ou la décapitation des prisonniers, toutes les paroles sont en anglais.

    - L’État islamique n’est pas présenté comme un simple rassemblement de hordes islamistes en pick-up mais comme une entité puissante, qui suscite l’adhésion des masses musulmanes du monde entier :

    Le bourreau :

    « Vous ne combattez plus une insurrection : nous sommes une armée islamique et un État qui a été accepté par un grand nombre de musulmans dans le monde. »

    - Le président et le gouvernement des États-Unis sont directement mis en cause et son peuple menacé :

    Foley :

    « Je demande à mes amis, ma famille et ceux que j’aime de s’en prendre à mes vrais assassins, le gouvernement des États-Unis. Aujourd’hui, votre force aérienne militaire a attaqué nos positions en Irak. Vos frappes ont causé des pertes parmi les musulmans. (…) Donc, toute tentative de toi, Obama, de dénier le droit aux musulmans de vivre en sécurité sous leur califat aura pour conséquence un bain de sang de ton peuple. »

    Le season finale et son cliffhanger

    Après le discours de Foley, sa mise à mort intervient. Chose étrange et d’une pudeur inédite dans les vidéos de meurtres à l’arme blanche tournées par les jihadistes, la scène est rapidement coupée. Quelques images montrent le bourreau cisaillant avec une lame assez modeste la gorge du malheureux et cela sans qu’aucune goutte de sang ne gicle. On ne voit ni la totalité de la décapitation, ni la tête ôtée et brandie fièrement. Seul un plan fixe présentant une tête très abîmée posée sur un corps couché sur le ventre.

    Réapparaît alors notre bourreau, propre comme un sou neuf et tenant cette fois sous sa domination Steven Sotloff, pigiste pour Time, World Affairs et le Christian Science Monitor, kidnappé en août 2013 à Alep et affublé de la même tenue orange que Foley.

    L’homme en noir attrape Sotloff par le col et prononce l’ultime mise en garde :

    « La vie de ce citoyen américain, Obama, dépend de ta prochaine décision. »

    Authentifiée par le FBI… on est surpris par la qualité de la vidéo (images, son et mise en scène) et interpellé par son contenu : une véritable déclaration de guerre de l’État islamique, se prétendant soutenu par la majorité du monde musulman aux États-Unis et illustrée par la mise en scène de la mort d’un beau et jeune journaliste US par un bourreau issu nos contrées occidentales (celui-ci s’exprime dans un anglais à l’accent britannique).

    Les vidéos d’hommage à Foley se multiplient sur la toile, ainsi que certaines informations qui tombent à pic, comme la rançon de 100 millions d’euros réclamée par ses ravisseurs ou encore la prétendue tentative de sauvetage pour libérer des otages, dont Foley, détenus en Syrie lors d’une opération coup de poing, ordonnée par Obama « cet été ».

    Scandaleux ! barbare ! inhumain ! Les commentaires des médias et des politiciens occidentaux sont unanimes et nul ne saurait réclamer autre chose qu’un soutien inconditionnel à l’Oncle Sam sur le mode : « Aujourd’hui nous sommes tous des journalistes américains ! »

    Déjà, le Pentagone a clairement averti le public étasunien : l’État islamique, c’est du sérieux, une masse de professionnels surentraînés, surarmés, aux poches pleines de dollars et qui ont prévu de s’en prendre aussi bien aux populations du Proche-Orient qu’au peuple américain. Chuck Hagel, le secrétaire à la Défense des États-Unis a d’ailleurs affirmé jeudi, lors d’une conférence de presse commune avec le général Martin Dempsey, chef d’état-major des armées des États-Unis :

    « La menace de l’État islamique va au-delà de ce que nous avons déjà connu. »

    Et d’ajouter qu’en plus des frappes sur le territoire irakien, il faudra aussi mener des raids aériens en Syrie…

    Chassez l’envahisseur yankee par la porte, il reviendra par la fenêtre… Damas l’a bien compris puisqu’elle a averti Washington qu’elle ne saurait accepter des bombardements de l’US Air Force sur son sol.

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