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Najat Vallaud-Belkacem, une petite conne prétentieuse et autoritaire ?

lundi 1er septembre 2014, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 1er septembre 2014).

L’AUTORITÉ, C’EST CE QU’ON PERD DÈS QU’ON DOIT L’EXERCER

Rien de tel pour qu’une personne se dévoile que de lui donner un peu de pouvoir. Najat Vallaud-Belkacem s’occupe désormais de l’école et veut imposer une réforme sur les rythmes scolaires refusée par la majorité de la population. Les maires qui n’appliqueront pas la réforme des rythmes scolaires s’exposent à des sanctions, a prévenu une nouvelle fois la ministre de l’Education nationale, Najat Vallaud-Belkacem, lundi 1er septembre 2014, à la veille du premier jour de classe. De nombreux élus se refusent à mettre en oeuvre la réforme qui prévoit le passage à cinq matinées d’école et l’organisation par les communes d’activités périscolaires.

Quand j’étais gosse, le jeudi était un jour sacré pour les enfants : il n’y avait pas école ! Et tout allait très bien comme ça ! les niveaux scolaires étaient bons. Et on rêvait à la "semaine des quatre jeudis" !

oui, je sais on a entre temps remplacé le jeudi par le mercredi parce que les enfants n’avaient pas non plus envie de bosser le vendredi et le samedi matin. Or, l’école, c’est avant tout là pour faire accepter aux enfants de bosser comme des cons pendant toute leur vie ! Arriver à l’heure, ne pas partir avant l’heure, et être sage et obéissant entre temps.

Le pouvoir s’en fout des enfants comme des gens ; ce qu’il veut, c’est diminuer les temps de liberté, le nombre et la durée des moments où, n’étant pas sous l’influence directe de la propagande du pouvoir, on peut s’en libérer. C’est aussi pourquoi il veut supprimer les grandes vacances.

Le pouvoir veut qu’on soit tous bien intégrés à la société telle qu’elle est (*). Pour cela il ne faut à aucun moment que nous ayons le temps de nous poser librement, pendant longtemps, et à tête vraiment reposée, des questions sur la société qu’on nous impose d’en haut. Nous devons en permanence être prisonniers de structures contrôlées par l’État, ou à tout le moins sous le contrôle de l’État, afin que nous devenions et restions des marchandises bien conditionnées pour le marché du travail.

(*) La pire des insultes qu’on pouvait faire dans les milieux que je fréquentais dans les années 1970, c’était de dire de quelqu’un qu’il était "un petit-bourgeois bien intégré dans la société telle qu’elle est" !

QUAND LE CHEF DEMANDE À SES HOMMES DE FAIRE CE QU’ILS N’ONT
PAS ENVIE DE FAIRE ALORS LE CHEF N’EST PLUS LE CHEF


Mise en garde aux maires sur la réforme des rythmes scolaires

http://fr.reuters.com/article/topNews/idFRKBN0GW1W920140901?sp=true

Lundi 1 septembre 2014 12h00

PARIS (Reuters) - Les maires qui n’appliqueront pas la réforme des rythmes scolaires, comme celui de Marseille, s’exposent à des sanctions, a prévenu une nouvelle fois la ministre de l’Education nationale, Najat Vallaud-Belkacem, lundi, à la veille du premier jour de classe.

De nombreux élus, dont Jean-Claude Gaudin, maire UMP de la deuxième ville de France, se refusent à mettre en oeuvre la réforme qui prévoit le passage à cinq matinées d’école et l’organisation par les communes d’activités périscolaires. Une vingtaine de communes au moins sont concernées.

La plupart invoquent un manque de moyens pour recruter les personnels qui assureraient l’animation de ces activités en dehors des heures de classe, à raison de trois heures par semaine, et ce malgré la dotation spécifique de l’Etat.

"Marseille a pris indéniablement beaucoup de retard, c’est de la responsabilité des élus locaux", a souligné sur France Inter Najat Vallaud-Belkacem, qui a succédé la semaine dernière à Benoît Hamon lors du remaniement du gouvernement.

"Un projet éducatif et territorial a été construit, donc la mairie avait pris des engagements, des responsabilités qu’elle n’a pas tenus", a insisté la ministre. "Toutes les communes devront appliquer les cinq matinées mais le périscolaire doit être organisé par les élus locaux."

Comme son prédécesseur, qui avait tenté de ménager les élus locaux en proposant notamment la possibilité d’organiser les activités périscolaires sur une seule demi-journée, elle a rappelé que les récalcitrants risquaient des sanctions.

"Les maires qui seraient tentés de verrouiller l’accès à une école seront en illégalité totale", a-t-elle dit, sans préciser quelle était la nature des sanctions encourues.

Il revient dans un premier temps aux préfets de vérifier la bonne application de la loi. Ceux-ci peuvent saisir le tribunal administratif qui peut contraindre par ordonnance les communes à mettre en oeuvre la réforme, comme cela a été le cas à Asnières, dans les Hauts-de-Seine, en juin.

Le code des collectivités prévoit en outre qu’un maire n’appliquant pas la loi peut être suspendu pour un mois, voire révoqué en conseil des ministres, ce qui est arrivé en 2011 et 2013 à deux maires, mais après des condamnations pénales pour faux et usage de faux.

Enfin le maire, en tant que citoyen, risque des poursuites pénales classiques pour non application de la loi.

(Gregory Blachier, avec Marion Douet, édité par Yves Clarisse)

Le mercredi devient un nouveau casse-tête pour les parents !

La généralisation des nouveaux rythmes scolaires à la rentrée va ramener des millions d’élèves sur le chemin de l’école les mercredis matin, compliquant la vie de parents contraints de revoir leurs modes de gardes, voire leur temps de travail.

La majorité des 20.000 communes qui appliqueront la réforme Peillon dès le 2 septembre 2014 ont choisi le mercredi pour rétablir la semaine de quatre jours et demi à l’école, dans des conditions très contrastées d’une ville à l’autre.

Avec une sortie des classes prévue autour de 11h30, certaines familles vont être confrontées à « une grosse galère » ce jour-là, selon Valérie Marty, la présidente de la PEEP, deuxième fédération de parents d’élèves. « C’est extrêmement compliqué de récupérer son enfant » à cet horaire délicat pour les travailleurs, remarque-t-elle.

En cause : l’absence, dans de nombreuses communes, de services de restauration proposés aux élèves le mercredi midi, faute de moyens. Et une jonction école-cantine-centre aéré difficile à mettre en oeuvre, surtout dans les zones rurales.

A Itteville (Essonne), 6500 habitants, les mercredis, le centre aéré n’accepte pas les enfants l’après-midi uniquement : les parents sont obligés de les déposer dès le matin et pour toute la journée, ce qui implique que leur bambin fasse l’école buissonnière…

Chercher, et PAYER une nourrice !

Pour Romain Pralong, pas question de voir ses deux enfants de 3 et 5 ans rater l’école. « Avant, je pouvais les laisser au centre ou chez leurs grand-parents », regrette ce professeur de sport, désormais à la recherche d’une nourrice pour le mercredi après-midi.

Ce créneau étant financièrement peu attractif pour les nounous, Romain n’exclut pas de rajouter des heures de garde à son contrat, pour trouver quelqu’un plus facilement.

De son côté, la mairie, qui dénonce une réforme « inapplicable dans les faits », attend la première semaine de rentrée pour évaluer la situation afin d’aménager, éventuellement, les horaires du centre de loisirs, et renforcer le ramassage scolaire.

Grave problème d’adaptation du temps de travail

Outre un impact sur les gardes d’enfants, les nouveaux rythmes peuvent également remettre en question l’organisation des salariés qui s’étaient octroyés un jour de congé dans la semaine pour rester auprès de leur progéniture.

Ainsi, une cadre exerçant chez un constructeur automobile explique être passée d’un « 4/5e à un 9/10e » pour s’adapter aux nouveaux rythmes, appliqués depuis septembre 2013 à Paris. « Avant la réforme, je ne travaillais pas le mercredi. Après, j’ai demandé à basculer à 90% en conservant mon mercredi après-midi pour accompagner mes enfants aux activités périscolaires et surtout aider aux devoirs ma petite dernière qui était en difficulté scolaire. » Encore faut-il que l’employeur accepte !

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