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CRISE ÉCONOMIQUE ET AUSTÉRITÉ. COMMENT FAIRE FACE ? (2)

dimanche 7 septembre 2014 (Date de rédaction antérieure : 7 septembre 2014).

La première partie de cet article est parue sur » http://www.les7duquebec.com/7-au-fr…

La crise compagne de route de l’impérialisme en déroute

Le krach boursier de 2008, dans lequel nous pataugeons toujours, fut le résultat incontournable de l’évolution normale du système d’économie impérialiste moderne. Résumons simplement l’enchainement de ce processus obligé. En simplifiant exagérément nous dirons qu’au commencement il y avait une société ayant des besoins à combler.

Le premier mouvement de ce drame shakespearien survient quand un agent économique (les capitalistes) s’empare du pouvoir économique, politique et idéologique et propose non pas des biens et des services pour combler ces besoins multiples et variés mais des « marchandises » à leur valeur de production, c’est-à-dire des produits sortis de ses usines, de ses manufactures, de ses ateliers de service, de ses chantiers de construction, de ses moyens de transports et de communication qui appartiennent tous aux actionnaires-propriétaires des moyens de production, d’échanges et de communication. Cet agent économique capitaliste privé développe ces fonctions de production, d’échanges et de communication pour l’unique raison d’empocher des profits à profusion puis de les réinvestir pour enclencher un nouveau cycle économique profitable. La motivation du propriétaire privé des moyens de production, d’échanges et de communication n’est pas de satisfaire les besoins sociaux de la population, mais de satisfaire ses actionnaires.

Le deuxième mouvement de ce drame shakespearien survient au moment où dans cette course à la production de marchandises et de services pour faire jaillir le surtravail source de plus-value des mains de l’ouvrier spolié, le contraire survient. Plus le processus s’industrialise, se mécanise, s’automatise et se robotise, plus le profit s’amenuise. Le capitaliste exige plus de productivité de la part du salarié, afin d’obtenir plus de surtravail à spolier. Plus la productivité augmente, moins il n’entre de labeur dans la valeur du produit-marchandise, donc moins il y a de plus-value à exproprier. Pire, le salaire du salarié s’amenuise et sa consommation tout autant. Le marché solvable rétrécit tandis que les capacités de production s’intensifient et inondent les marchés de produits ayant de moins en moins de valeur marchande, pour de moins en moins de clients en mesure de consommer.

Étant donné que le bénéfice des banquiers, des financiers, des courtiers sont tirés de la plus-value – du surtravail spolié aux ouvriers – et donc du capital financier actif et productif, le rétrécissement des marchés amène le ralentissement de la production ainsi que du cycle de reproduction élargie du capital.

Le troisième mouvement de ce drame shakespearien amène les boursicoteurs, les courtiers, les banquiers et les financiers à libéraliser le crédit afin de faire consommer aux salariés leurs gages anticipés. Ils espèrent ainsi continuer à empocher leur part des profits qui ne seront probablement jamais produits puisque la crise économique s’approfondit. Par-dessus cette solution du crédit illusoire et ostentatoire, les banquiers et les financiers surajoutent la création de « produits » financiers illégaux, frauduleux et mafieux qu’ils achètent à crédit et qui, à la première flambée boursière, se consument et s’envolent en poussière. Le banquier français avait appelé cette arnaque : « l’évaporation complète des liquidités » (voir le chapitre précédent).

Depuis 2008, politiciens corrompus, banquiers véreux, économistes obséquieux, experts ingénieux et journalistes complices déchirent leurs chemises sur le parvis des banques et des places financières, abjurant leurs crimes et jurant que des mesures de contrôle seront instaurées, que d’autres seront renforcées, que l’hégémonie du capital financier est terminée et que tant de choses vont changer. Rien n’a changé de l’aveu même des courtiers et en 2010 la Grèce était emportée (45 % de Grecs vivent aujourd’hui sous le seuil de pauvreté) et en 2012 les banques de Chypre s’effondraient sous les fourches caudines des Attila de la finance internationale [i].

Crédit à volonté pour compenser l’affaissement des marchés

Nous avons précédemment « palabré » à propos du crédit débridé disponible à tout vent pour consommer. Il nous faut maintenant approfondir cette arnaque montée par les « banksters ». Afin de pallier la diminution des ventes conséquentes à la baisse des revenus réels et du pouvoir d’achat érodé des salariés, les banquiers et les financiers ont accordé des prêts hypothécaires sur lesquels ils ont spéculé. Les compagnies privées du secteur de la fabrication (automobiles, meubles, appareils électro-ménagers, appareils électroniques) se sont mises à prêter elles aussi. Les commerçants au détail et les grandes surfaces ont ouvert les prêts à la consommation à profusion. Au cours de l’année 2013, le crédit à la consommation excluant les hypothèques et les emprunts étudiants a augmenté de 5 à 8 % par mois aux États-Unis alors que le PIB a stagné. Les créances personnelles s’élevaient à 3 087 milliards de dollars en 2013 aux É.-U [ii]. Les proportions sont équivalentes en Europe occidentale et dans les autres pays d’Occident.

Au Canada, le crédit à la consommation est passé de 438 millions à 522 millions de dollars entre 2009 et 2013, une hausse supérieure à celle du PIB et à l’indice d’inflation [iii]. Cette débauche de prêts – d’argent en réalité – provoque une inflation importante et ne fait qu’approfondir la crise financière et monétaire et retarder l’échéance du krach boursier qui éventuellement projettera l’économie mondiale dans une dépression catastrophique.

Tous ces prêts c’est de l’argent mis en circulation avant que d’être passé par le cycle de valorisation du capital par l’entremise de la production de marchandises ou de services et par le cycle de reproduction du capital d’où les patrons extirpent plus-value et profits. Le crédit c’est de l’argent inflationniste mis sur le marché des profits anticipés non encore matérialisés et qui risquent de « s’évaporer » avant que de se concrétiser.

L’achat à crédit c’est la consommation actuelle d’un salaire virtuel que le salarié ne pourra probablement jamais toucher puisque le chômage, la stagnation des salaires, les hausses de taxes et d’impôts, alliées à l’inflation galopante, viendront le gruger avant que d’être encaissé. Sans compter que par ces emprunts le salarié réduit son pouvoir d’achat de la valeur des intérêts qu’il devra débourser. Voilà pourquoi les gouvernements s’inquiètent tant du niveau d’endettement des ménages qui a atteint 164 % en 2013 au Canada. Sous différentes formes, les Canadiens empruntent 100 milliards de dollars chaque année. Au total, les ménages canadiens doivent 1 600 milliards de dollars alors que leurs biens immobiliers – leurs résidences – sont surévalués de 60 %.

Par la faute des banquiers, les ménages canadiens vivent souvent dans l’indigence, mais tout de même au-dessus de leur maigre moyen et il suffirait d’une hausse des taux d’intérêt pour que la finance et l’économie s’effondrent et sombre irrémédiablement [iv]. Voilà pourquoi la Banque du Canada et la Réserve fédérale aux États-Unis n’augmentent pas leurs taux directeurs pour le moment.

Le crédit entraîne le capitalisme vers le précipice

Vous aurez noté que les divers paliers de gouvernement ne peuvent rien faire contre le fléau des emprunts débridés, mécanisme inscrit dans les rouages internes de l’économie impérialiste moderne. L’impression et la diffusion massive d’argent (Quantitative Easing) notamment par le gouvernement étatsunien (85 milliards de dollars inflationnistes sont injectés dans l’économie mondiale chaque mois), et l’accès débridé au crédit provoquent l’inflation des prix à la consommation. L’argent est lui-même une marchandise (c’est la marchandise universelle – le fétiche, le talisman censé transformer toute autre marchandise en argent). En tant que marchandise universelle, l’argent (sous forme de monnaies, de cartes de crédit, d’hypothèques, d’actions, de profits, d’épargnes) représente quantité de biens et de services disponibles sur le marché.

Selon la loi de l’offre et de la demande (Figure 1) le point d’équilibre, c’est-à-dire, non pas la valeur, mais le prix moyen d’un bien, est fixé au point de rencontre de la courbe de l’offre et de celle de la demande. La marchandise argent, devenant de plus en plus abondante, alors que la disponibilité des autres marchandises demeure relativement stable, s’ensuit que la valeur symbolique de la marchandise « argent » diminue et qu’il en faut davantage pour acquérir un bien ou un service dont la valeur marchande, contrairement à la marchandise argent, est fixée par la quantité de la marchandise « force de travail » qu’elle contient.

Les différentes monnaies spéculatives – à taux de change flottant sur le marché international – seront dévaluées au cours du krach boursier. Le Yuan chinois se tenant à l’écart (autant que possible) de cet environnement international spéculatif s’en tirera mieux que les autres, ce que les impérialistes chinois attendent avec impatience.

L’appareil de propagande publicitaire

Ces différents phénomènes économico-financiers entraînent la réduction drastique des capacités de consommer des salariés. Le salaire d’un travailleur étant une quantité fixe « inélastique » chaque dollar gagné permet d’acheter de moins en moins de marchandises au prix inflationniste du marché. Il y a accumulation des stocks dans les entrepôts et des invendus dans les magasins dont les capitalistes exigent la destruction plutôt que la distribution gratuite ou à vil prix. On rétorquera que les soldes sont abondants et importants partout sur les marchés, ce qui est faux. Les marchandises écoulées lors de ces soldes ne représentent qu’une petite partie des produits en surplus et des invendus. D’autre part, ces ventes à rabais (quand rabais il y a ce qui n’est pas toujours le cas) ne font que miner les marchés, hypothéquant les ventes subséquentes. C’est la raison pour laquelle l’immense appareil de publicité commerciale, couplée au gigantesque appareil de propagande médiatique (radio – télé – journaux – Internet – publie-poste) n’a pas pour vocation d’informer le public, mais de faire acheter et consommer de façon inconsidérée. Observer que les émissions de télévision, de radio et les articles de journaux ne sont là que pour remplir l’espace-temps entre deux réclames commerciales et souvent les téléromans et les autres « soaps » télévisés ou radiodiffusés ne visent qu’à renforcer le besoin factice dont on nous a imprégné l’esprit pendant la réclame. Cette propagande publicitaire est véritablement un assaut contre les ouvriers et les travailleurs salariés.

Il est inapproprié de la part des petits-bourgeois s’agitant en faveur de la « pauvreté volontaire » et de la « décroissance salutaire » de tenter de culpabiliser les ouvriers d’être responsables de la surconsommation engendrée par ces immenses appareils de propagande publicitaire. Quand un nouveau système d’économie politique sera construit pour satisfaire les besoins des gens travaillant – sans obligation de valorisation du capital pour assurer la reproduction élargie du capital – il sera inutile de pousser à la surconsommation puisque la poursuite du profit maximum ne sera plus le moteur de l’économie. C’est pourquoi nous disons quela seule façon de sortir de ce système de consommation à outrance c’est de changer les bases fondamentales de l’économie politique et de renverser cette société de consommation en perdition.

L’effondrement industriel de l’économie impérialiste

L’ensemble de ce processus économique – amenant le rétrécissement des marchés – la réduction du pouvoir d’achat des salariés – les surplus d’inventaires à détruire pour maintenir les marchés subsidiaires – amène invariablement des fermetures de manufactures, ce qui aggrave d’autant le chômage auquel s’ajoute le problème de la délocalisation des usines.

La délocalisation est ce processus industriel par lequel des entreprises monopolistes, ayant leur « Head office » dans les métropoles d’Occident, ferment leurs usines dans leur pays d’origine où les salaires sont plus élevés, afin de les relocalisées dans les pays émergents où les salaires sont moins impressionnants. Ce processus est en cours depuis les années 1970. Depuis que le transfert des machines-outils, des robots et des technologies ; couplée à la réduction importante du coût des transports ; associée à la hausse de scolarité de la main-d’œuvre salariée ont assuré l’augmentation importante de la productivité dans des pays hier encore arriérés. Les gouvernements d’Occident, qu’ils soient de niveau municipal, provincial, national ou multinational ne peuvent rien faire pour empêcher ces hausses de productivité que les entreprises capitalistes monopolistes organisent ; ces baisses de coûts des transports et ces transferts d’usines. Il faut se rappeler que le but de l’économie capitaliste monopoliste n’est pas de subvenir aux besoins sociaux mais d’assurer la reproduction élargie de l’économie (mode de production et d’échanges) en s’appuyant sur la valorisation du capital ce qui nécessite l’accumulation des profits. La crise est le symptôme qui nous avise que le système capitaliste ne parvient plus à remplir sa mission historique.

Farder l’austérité par des statistiques alambiquées

Prenez garde aux statistiques que les États impérialistes et leurs instituts de recherche fabriquent et publient à propos de l’inflation, de la hausse des prix, de l’augmentation des salaires, des revenus, du chômage, des déficits budgétaires. Étant totalement incapable de régler ces problèmes économiques l’appareil étatique bricole les statistiques, modifie les paramètres et change les variables pour le calcul des indices et publie systématiquement des données tronquées ou erronées. Ces statistiques sont devenues des instruments de propagande pour apaiser ou désorienter la vindicte des salariés. Au Québec récemment le ministre des Finances a reporté d’une année l’atteinte du déficit zéro (l’équilibre fiscal entre les revenus et les dépenses gouvernementales). Pour y parvenir sur papier il a prévu une croissance du PIB du Québec de 3,5 % en 2016 ce qui est mensonger. Même les économistes bourgeois n’ont pu entériner cette baliverne et plusieurs ont critiqué vertement le ministre [v].

Nous vous prions de prendre note qu’en 2001 l’Assemblée nationale du Québec a adopté une loi prescriptive obligeant le gouvernement à atteindre l’équilibre budgétaire (déficit zéro). Cette loi n’a jamais été appliquée depuis qu’elle a été adoptée et pour cause, c’est impossible [vi].

La dette explose et l’État impérialiste implose

S’évertuant a augmenté ses aides aux entreprises privées, afin de les garder dans son pré carré ; s’échinant à réduire les charges fiscales des multinationales et à anémier ses revenus de fiscalité. Atteignant la limite des charges imposables aux ouvriers, aux salariés et aux petits-bourgeois surtaxés, l’État des riches s’est résigné à emprunter et à s’endetter sur le marché obligataire. C’est une autre façon par laquelle l’État transfère l’argent public aux capitalistes privés. Les banquiers et les financiers commandent la manœuvre en amont et ramassent le pécule en aval. Ils recommandent les emprunts gouvernementaux. Ils prêtent à fort taux. Ils abaissent ensuite la cote de crédit des États et manipulent frauduleusement les taux d’intérêt sur les prêts (Libor). Ils prêtent et ensuite empochent les remboursements grevés de forts intérêts[vii]. La dette souveraine de presque tous les États industrialisés (mais aussi des pays sous-développés) est exorbitante, ne cesse de grimper et ne pourra jamais être remboursée.

Les États capitalistes vivent à crédit. Finis l’État providence et sa manne abondante – les miettes sacrifiées aux assistés et la pâté pour petits-bourgeois affidés. Les États en faillite émettent de la monnaie de pacotille, réduisent les dépenses publiques et éliminent les services, c’est ce qu’ils appellent l’austérité. Ils augmentent leurs ponctions sur la masse du capital par taxation indirecte et repoussent la faillite étatique. Un parangon de l’économie capitaliste explique aux apparatchiks du gouvernement péquiste que le Québec peut faire mieux et s’endetter davantage vis-à-vis des banquiers et des roturiers. L’ex-premier ministre Jacques Parizeau explique qu’afin de faire paraître plus svelte la dette souveraine d’un Québec il suffit de changer de convention comptable, et au lieu d’afficher la dette québécoise selon le concept de la “dette brute”, ou encore selon le concept de la “dette nette”, il propose plutôt de la calculer et de l’afficher selon le concept de la “somme des déficits cumulés”. Si en plus, le gouvernement évite, comme le font les États-Unis, d’utiliser la norme comptable sévère de l’IFRS (International Financial Reporting Standards) et adopte la convention comptable étatsunienne – plus accommodante – pour le calcul des revenus, des dépenses, des avoirs-immobilisations et des amortissements, il parvient – sur papier du moins – à réduire la dette publique de 117 % à “seulement” 65 % du PIB québécois. Et cela, sans avoir remboursé un sou de plus à ses créanciers [viii]. La dette publique provinciale est toujours estimée à 300 milliards de dollars, mais sa « légèreté » relative permet d’espérer pouvoir davantage emprunter.

La dette brute souveraine canadienne a maintenant atteint la somme de 1 437 milliards de dollars (2012). Celle du Québec a atteint 300 milliards de dollars soit 120 % du PIB provincial (2014). Inutile de tergiverser, la plupart les salariés ne parviendront jamais à rembourser et cette dette publique et leur dette privée. Les riches qui auraient les moyens de rembourser fuient et s’expatrient dans d’autres pays comme il en fut en Allemagne vers 1930, en Russie vers 1989, et comme il en est en Grèce, à Chypre, en Espagne et en France.

Aucune mesure d’austérité ne protègera l’économie impérialiste

Toutes les mesures et les politiques d’austérité mise en place par les municipalités et les gouvernements des pays industrialisés, et même ceux des pays émergents, pour sortir de la crise se sont avérées inefficaces, inopérantes, ou encore n’ont jamais été appliquées. Pire, ces mesures d’austérités ont contribué à envenimer la situation économique, sociale et politique nationale. D’autres mesures suggérées, par la pseudo gauche n’ont jamais été adoptées par les gouvernements bourgeois occidentaux et pour cause, là où elles ont été appliquées elles se sont avérées catastrophiques (Argentine, Islande, Bolivie, Équateur).

Pour chacune des propositions réformistes d’austérité, une contre-mesure réformiste est envisagée. Toutes ces mesures ont été adoptées, telles quelles ou réaménagées. Toutes ont échoué, car aucune ne s’attaque aux causes profondes de la crise économique, aucune n’a donné les résultats escomptés. Ou bien les ouvriers et les salariés se laissent embobiner et la classe ouvrière adhère à ces bobards réformistes prétendant régler la crise économique systémique globale et mondiale par quelques trucs de prestidigitateur – redistribution de la richesse et sanctions contre les resquilleurs et les prévaricateurs – planifiés par les politiciens bonimenteurs qui ne sont jamais parvenus à adopter une loi anti-capitale. Ou bien, nous résistons collectivement aux mesures d’austérité qui nous sont imposées et nous retournons ces beaux parleurs petits-bourgeois, bureaucrates syndicaux et grands capitalistes monopolistes à leurs billevesées économiques éculées. Il n’existe aucune solution nationale pour sortir de la crise économique systémique mondiale et globale, hormis sortir du système économique impérialiste en faillite.

Une nouvelle guerre mondiale est inévitable

Le gouffre économique s’approfondit. Si nous sortons de la présente crise, probablement après une guerre sévère, ce ne sera que pour amorcer une nouvelle crise comme lors de la Première Grande Guerre suivit par la Seconde Guerre mondiale. Cette nouvelle crise systémique ira selon la séquence suivante : – Krach boursier – financier ; prolongée par une dépression terrible et un chômage catastrophique ; suivit d’une guerre mortifère – servant à détruire quantité de forces productives (des travailleurs salariés) et quantité de moyens de production (usines, moyens de transport, ressources).Il ne nous appartient nullement à nous prolétaires, travailleurs, chômeurs, retraités, étudiants, artisans, assistés sociaux et pauvres de trouver des solutions au dysfonctionnement de leur système économico-politique décadent, système sur lequel nous n’avons aucune prise et que nous ne pourrons jamais faire fonctionner autrement que de la manière programmée.

NOTES

[i] Éric Toussaint (2014). Comment les banques et les gouvernements détruisent les garde-fous. http://www.legrandsoir.info/comment… [ii]http://affaires.lapresse.ca/economi… [iii] http://www.statcan.gc.ca/tables-tab… [iv] http://www.radio-canada.ca/nouvelle… [v] http://argent.canoe.ca/nouvelles/qu… [vi]http://www2.publicationsduquebec.go… [vii] http://www.les7duquebec.com/trouvai… [viii] http://www.les7duquebec.com/actuali…

COMPLÉMENT DE LECTURE MANIFESTE DU PARTI OUVRIER : http://www.publibook.com/librairie/…

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