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France - 23 octobre 2014 - Le pouvoir ne veut pas qu’on sache la vérité sur l’assassinat des moines de Tibéhirine (Tibhirine)

samedi 15 août 2015, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 23 octobre 2014).

Les proches des moines de Tibéhirine accusent Alger d’obstruction. Mais il faut bien savoir que l’Algérie, c’est encore et toujours la France, et que, donc, c’est la France elle-même qui veut que la vérité n’éclate pas !

Les proches des moines de Tibéhirine accusent Alger d’obstruction

http://fr.reuters.com/article/topNews/idFRKCN0IC1MH20141023?sp=true

Jeudi 23 octobre 2014 16h00

Par Chine Labbé

PARIS (Reuters) - Les familles des moines de Tibéhirine, assassinés en Algérie en 1996, ont accusé jeudi Alger de faire "obstruction" à l’enquête française en refusant de transférer à Paris les prélèvements effectués sur leurs crânes la semaine dernière.

Le juge d’instruction chargé de l’enquête en France, Marc Trévidic, a pu se rendre en Algérie du 12 au 19 octobre pour exhumer et autopsier les crânes des religieux, après deux reports de son voyage.

Mais les autorités algériennes, qui ont exclu l’audition de témoins, ont refusé qu’il rapporte à Paris les prélèvements effectués sur les têtes des moines, a déclaré jeudi l’avocat de leurs proches, Me Patrick Baudouin.

"On est en train de nous priver des preuves qui ont été rassemblées", a-t-il déploré lors d’une conférence de presse.

"Si vous continuez dans cette obstruction (…) on pourra en déduire que c’est une sorte d’aveu de responsabilité de votre part", a-t-il lancé aux autorités algériennes. "Si dans quelques semaines, nous n’avons pas obtenu satisfaction, c’est un refus qu’on considérera comme définitif."

D’après Patrick Baudouin, Alger avance que le transfert de prélèvements est empêché par le code pénal. Mais "il n’y a aucun texte de cette nature", dit-il. Le ministère algérien de la Justice n’était pas joignable dans l’immédiat.

Les corps des moines n’ont jamais été retrouvés, ce qui a alimenté des rumeurs sur la cause de leur mort. Alger affirme que les sept religieux ont été décapités par des islamistes qui les avaient enlevés, une thèse qui a été confortée par une revendication du Groupe islamique armé (GIA).

DÉCAPITATION POST-MORTEM ?

Mais l’enquête française n’a pas écarté une possible bavure de l’armée algérienne ou une implication des services algériens. D’abord confiée au juge Jean-Louis Bruguière, l’instruction, ouverte à la suite d’une plainte déposée par des proches des victimes en 2003, a été reprise en 2007 par le juge Trévidic.

Accompagné d’experts, ce dernier a pu pratiquer la semaine dernière une autopsie sur les crânes ainsi que sur des vertèbres retrouvées dans certains cercueils.

"Ce qui a été constaté (…) semble être de nature à permettre des avancées extrêmement significatives sur les conditions d’exécution des moines", a dit Patrick Baudouin.

Les experts auraient ainsi "l’impression" que la décapitation des religieux serait intervenue post-mortem. L’autopsie aurait par ailleurs confirmé l’existence d’un doute sur la date de leur décès. Deux éléments qui sont de nature à fragiliser la thèse islamiste, selon Patrick Baudouin.

L’absence d’impact de balles sur les têtes des moines fragilise quant à elle la thèse d’une bavure de l’armée algérienne, estime-t-il.

Mais toutes ces "impressions" des experts nécessitent une vérification après analyse des prélèvements, précise l’avocat, qui dit craindre un dépérissement des preuves. Cette expertise permettrait aussi de confirmer l’identité des sept crânes, des doutes persistant sur deux d’entre eux.

"Pour pardonner, on a besoin de savoir", a déclaré Elisabeth Bonpain, soeur du frère Christophe Lebreton, l’un des sept religieux assassinés, qui écarte "tout esprit de vengeance."

Les proches de moines en ont appelé à François Hollande, qui a déjà évoqué l’avancée de cette enquête en décembre 2012 avec son homologue algérien Abdelaziz Bouteflika.

Pour Patrick Baudouin, "cette affaire, tant qu’elle durera, sera une source de difficultés entre les deux pays".

(Avec Lamine Chikhi à Alger, édité par Yves Clarisse)

Le GIA (GSPC - AQMI - Al-Qaïda au Maghreb Islamique) appartient aux services secrets français (vidéos-preuve Fr3 et Canal+) :

http://mai68.org/spip/spip.php?article1372

(Au lien ci-dessus, vous aurez aussi la preuve que l’algérie, c’est encore la France)

Les moines de Tibéhirine - mensonges d’États sur un massacre :

http://mai68.org/spip/spip.php?article301

(L’enlèvement des moines de Tibéhirine résultait-il d’une manipulation des islamistes par les services secrets ? S’agissait-il d’une opération montée dès le départ par les services secrets ? Que s’était-il passé pendant les deux mois de leur séquestration ?)

Les dessous de l’affaire des moines de Tibéhirine :

http://mai68.org/spip/spip.php?article335

Affaire des moines de Tibhirine : Grand déballage en France :

(quand vous entendez aux infos qu’Al-Qaïda au Maghreb a fait ci ou ça, il faut en déduire que la France leur a ordonné de faire ci ou ça.)

http://mai68.org/spip/spip.php?article343

(« Les preuves irréfutables que c’est bel et bien le GIA qui a assassiné, en 1996, les 7 moines de Tibhirine, tombent en rafale. » Bien sûr bien sûr, le seul problème, c’est que le chef du GIA était un agent des Services Secrets Algériens qui eux-mêmes travaillent main dans la main avec les Services Secrets français.)

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