Sans honneur, Bernard Cazeneuve, le ministre de l’Intérieur français, sous le feu des critiques des écologistes et de l’extrême gauche après l’assassinat par ses gendarmes, d’un coup de grenade offensive tirée dans son dos, du jeune manifestant Rémi Fraisse, à Sivens dans le Tarn, dans la nuit du 25 au 26 octobre 2014, a déclaré mercredi 29 octobre 2014 à Europe 1 qu’il n’avait "aucunement l’intention" de démissionner.
Bernard Cazeneuve n’envisage pas de démissionner
http://fr.reuters.com/article/topNews/idFRKBN0II0LU20141029
Mercredi 29 octobre 2014 09h21
PARIS (Reuters) - Le ministre français de l’Intérieur, sous le feu des critiques des écologistes et de l’extrême gauche après la mort d’un jeune manifestant dans le Tarn, a déclaré mercredi 29 octobre 2014 à Europe 1 qu’il n’avait "aucunement l’intention" de démissionner.
"Je n’ai aucunement l’intention de partir alors que je fais mon devoir avec le sens de l’Etat et de la République", a dit Bernard Cazeneuve.
Selon le procureur d’Albi, Rémi Fraisse, 21 ans, retrouvé mort dans la nuit de samedi à dimanche sur le chantier contesté du barrage de Sivens, a sans doute été victime d’une grenade offensive du type de celles utilisées par les forces de l’ordre.
Bernard Cazeneuve a promis des sanctions si une faute grave était établie par les enquêtes en cours mais il a également pris de nouveau la défense des forces de l’ordre, cibles selon lui, depuis des semaines, d’une "violence intolérable".
"A Sivens, depuis le début du mois de septembre, 56 policiers et gendarmes ont été blessés, il y a eu 81 procédures judiciaires ouvertes", a-t-il rappelé.
"J’ai passé tout mon week-end en liaison avec ceux qui étaient en charge du maintien de l’ordre à appeler à la prudence, parce que je sentais cette violence et je voyais les provocations", a-t-il ajouté.
(Emmanuel Jarry)