Si rien ne se passe, ce numéro, le trente-sixième, sera l’avant-dernier.
A faire circuler
Seul l’aide du net peut sauver ce mensuel, il faut le faire savoir, siné gène tout le monde, il est boycotté par les médias, dans les revues de presses sur la télé ou la radio, on parle du canard enchainé, de Charlie hebdo, jamais de Siné.Mensuel…chercher l’erreur ! A l’époque de Siné Hebdo, celui qui en parlait sur france inter s’est fait viré…et Siné Hebdo s’est arrêté.
Guy
MERCI DE RELAYER NOTRE APPEL
AVANT QU’IL NE SOIT TROP TARD
Si rien ne se passe, ce numéro, le trente-sixième, sera l’avant-dernier.
L’année dernière, à la même époque, nous avions déjà crié misère… Et nos lecteurs nous ont sauvés en nous envoyant 85 000 euros ! Et v’là qu’on recommence…
Cette somme nous a permis de tenir une année, en payant la cinquantaine de collaborateurs qui bossent pour nous chaque mois, les pigistes, la vingtaine de dessinateurs, les correctrices et tous ceux qui permettent que le journal fonctionne. Dans le lot, trois salariés fixes, le local, la poste, l’imprimeur, etc.
En tout, chaque numéro revient à 65 000 €. Nos ventes se sont encore tassées, nous sommes passés de 19 000 à 15 000 exemplaires. On ne peut pas s’endetter, aucune banque n’a envie de nous prêter du fric !
Et, comme vous le savez, nous n’avons pas de grosse machine capitalistique pour nous aider à franchir les vents mauvais. Pour toutes ces raisons, nous nous tournons à nouveau vers nos fidèles lecteurs…
La campagne d’appel aux dons que nous avons lancée le mois dernier fonctionne bien, mais pas assez. Nous avons récolté 18 500 €, ce qui est déjà beaucoup, mais trop peu pour envisager un avenir au-delà de 2014. On sait bien que tout le monde est dans la mouise. Sauf, manque de bol, ceux qui nous ne lisent pas !
Si rien ne se passe, c’est une assurance de mort certaine. Nous n’avons pas les moyens de nous offrir des campagnes de pub, et notre seul soutien, ce sont les lecteurs.
Et si on n’existait plus, ça changerait quoi ?
Là, on ne va pas se pousser du col, mais vous en connaissez beaucoup de journaux qui chient autant dans la colle ? Évidemment, si nous disparaissons, le monde continuera de tourner, les emmerdements de voler en escadrille, les enculés et les fachos de nous tomber sur la gueule comme à Gravelotte…
Le rire, la provoc’, l’esprit mal tourné mais avec esprit, tous ces petits espaces de liberté et de rigolade que nous vous livrons chaque mois, cela va nous manquer à tous. Mais on se bat pour continuer. Encore et encore.
« Quand je pense qu’un jour prochain, je ne sèmerai peut-être plus cette zone et que je n’aurai plus l’occasion d’insulter à votre place, une fois par mois, tous ceux qu’on déteste en commun, j’enrag », dit Siné dans sa zone.
En attendant, Siné Mensuel garde la niaque. Vous vous en rendrez compte dans ce numéro dont le dossier est consacré aux attaques tous azimuts des réacs ! Bonne lecture et banzaï !
Version pdf de l’appel au secours de Siné :
http://mai68.org/spip/IMG/pdf/Sine-appel-au-secours_novembre-2014.pdf