Tout d’abord, si les preuves contre Hassan Diab se limitent à des "études" graphologiques, alors cela rappelle furieusement l’affaire Dreyfus.
Ensuite, vu l’accusation complètement bidon, faites deux ans après l’attentat "antisémite" de la rue Copernic, contre les "Irlandais de Vincennes" au sujet de l’attentat lui aussi "antisémite" de la rue des Rosiers, où les flics avaient fabriqué de fausses preuves sur ordre de l’Élysée, on est en droit de se demander si ces attentats, celui de la rue Copernic comme celui de la rue des rosiers, n’ont pas tout simplement été commandités par l’État lui-même, comme c’était courant à l’époque. Voir l’attentat à la fête de la bière en Allemagne, voir l’attentat de la gare de Bologne, etc.
Sachant aussi qu’il a été prouvé que le Mossad (service Secret israélien) avait déjà commis des attentats "antisémites" dans divers pays, notamment en Iran, pour pousser les juifs à faire leur alliah (déménager en Israël pour voler les terres des Palestiniens et entrer dans l’armée israélienne pour tuer du Palestinien),
Se souvenant du Rabin Fari qui fut accusé de s’être donné un coup de couteau à lui-même afin d’accuser les Arabes "antisémites", se souvenant d’Axel Moïse qui fut condamné pour s’être envoyé à lui-même des lettres "antisémites", et se souvenant de l’affaire du RER D, où il s’agissait là aussi de faux antisémitisme, pourtant montée en épingle de façon à servir les intérêts d’Israël,
On peut sérieusement se poser des questions. Les attentats de la rue Copernic, et celui de la rue des Rosiers n’auraient-ils pas tous deux été commis par les services secrets français à la demande du Mossad, ou par le Mossad avec l’accord au moins tacite de l’État français ?
Bien sûr, il fallait trouver des coupables :
Dans le cas de la rue des Rosiers, on s’était dit que des "terroristes" irlandais feraient l’affaire, et de fausses preuves furent fabriquées contre eux. Serait-ce la même chose pour ce pauvre Hassan Diab sous prétexte qu’il serait membre du FPLP (Front Populaire de Libération de la palestine) ?
Hassan Diab mis en examen pour l’attentat de la rue Copernic
http://fr.reuters.com/article/topNews/idFRKCN0IZ0C620141115?sp=true
Samedi 15 novembre 2014 17h48
PARIS (Reuters) - Le principal suspect dans l’enquête sur l’attentat antisémite de la rue Copernic, qui a fait quatre morts en octobre 1980 à Paris, a été mis en examen samedi par un juge antiterroriste et placé en détention provisoire, a-t-on appris de source judiciaire.
Hassan Diab, ancien professeur de sociologie d’Ottawa, nie les faits qui lui sont reprochés.
Il a été mis en examen pour assassinats, tentatives d’assassinats et destruction volontaire en bande organisée de biens appartenant à autrui par l’effet d’une substance explosive ou incendiaire, a-t-on précisé de source judiciaire.
"Mon client proteste de son innocence. Il l’a toujours fait, il continuera à le faire", a dit son avocat, Me Stéphane Bonifassi, à Reuters.
Le Libano-Canadien avait été arrêté en novembre 2008 au Canada en vertu d’un mandat d’arrêt international délivré par le juge Marc Trévidic, chargé de cette enquête.
En première instance, la justice canadienne avait accepté son extradition, mais celle-ci avait été bloquée par des recours de l’intéressé, qui vivait libre sous un contrôle judiciaire strict.
L’extradition a finalement été rendue possible jeudi, trente-quatre ans après les faits, à la suite du refus de la Cour suprême canadienne de se saisir de son dossier.
Chef présumé du commando ayant perpétré l’attentat, Hassan Diab a été identifié en 1999 grâce au fichier du Front populaire de libération de la Palestine-Opérations spéciales (FPLP-OS), auquel il aurait appartenu.
Dans des interviews accordées à la presse française en 2007, il a nié être la personne recherchée, se disant victime d’une homonymie, son nom de famille étant très répandu au Liban.
Il est soupçonné d’avoir confectionné et posé la bombe placée dans la sacoche d’une moto peu avant la sortie de la synagogue de la rue Copernic, le vendredi 3 octobre 1980.
(Chine Labbé, édité par Jean-Philippe Lefief)