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Le grave laxisme du recrutement au sein de l’éducation nationale montré du doigt

vendredi 19 décembre 2014, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 19 décembre 2014).

http://laxismeednationale.wordpress…

9 décembre 2014 par otmanwaabi

A l’origine, un simple règlement de compte dans la diaspora Djiboutienne, comme il en arrive régulièrement parmi ces groupuscules politiques désorganisés.

Houssein Ibrahim Houmed, un rennais déjà mentionné dans notre presse locale pour son engagement au sein du parti Socialiste et sa candidature à la mairie de Rennes, est mis en cause par certains de ses confrères pour avoir – preuves à l’appui – vendu des sujets d’examens contre des faveurs sexuelles à ses étudiants et étudiantes alors qu’il enseignait à Djibouti, avoir falsifié des certificats médicaux, fraudé le fisc pendant de nombreuses années en percevant un double salaire, rédigé de faux rapports, de faux témoignages… un palmarès remarquable. Les détectives en herbe de la diaspora publient, à l’appui de leurs allégations, plusieurs témoignages authentiques, de nombreux extraits de rapports authentifiés attestant des innombrables incidents causés par Houssein Ibrahim Houmed lors de sa carrière à Djibouti. Voir ici : https://djiboutianalyse.wordpress.com/

Après la vague d’indignation qui a parcouru la cyber-communauté djiboutienne, l’affaire parvient aux oreilles de Marie, trésorière de l’association des parents d’élèves du Lycée Fabert de Metz, où Houssein Ibrahim Houmed, entre 2011 et 2012, a eu l’occasion de sévir. Celle-ci alerte alors le proviseur – et attire son attention sur l’expulsion d’un élève du Lycée Fabert, sur la base d’un rapport d’Houssein Ibrahim Houmed, qui s’est produite en 2012. Elle témoigne : « J’avais dû siéger au Conseil de discipline, où le professeur de philosophie, Houssein Ibrahim Houmed avait accablé l’élève. Il l’accusait d’avoir pénétré dans sa classe pendant l’interclasse, et d’avoir exigé qu’il modifie ses notes pour lui mettre un 14 à la place d’un 2. Devant son refus, l’élève l’aurait alors bousculé violemment, avant de s’enfuir de la classe. L’élève, confronté à son accusateur, avait essayé de se défendre, expliquant que son professeur, laissant entendre qu’il pourrait modifier sa note, avait alors tenté de lui toucher les parties, et que c’était pour se défendre qu’il l’avait bousculé. Je ne l’avais pas cru, et aujourd’hui, j’ai découvert qu’Houssein Houmed avait été impliqué dans des faits exactement similaires à Djibouti, et je porte une partie de la responsabilité de l’exclusion de cet élève. » Effectivement, on trouve aisément, sur internet, les courriers communiqués par la diaspora, attestant des nombreux rapports émis à l’encontre d’Houssein Ibrahim Houmed, dont l’un… expliquait qu’il avait frappé un surveillant à coups de bouteille après que celui-ci ait refusé de témoigner contre un élève en sa faveur, élève qu’il accusait… d’avoir tenté de le poignarder, pour avoir refusé de modifier une de ses notes. Exactement la même histoire qu’il a répété ensuite en France, comme l’atteste ce courrier. http://djiboutianalyse.files.wordpr…

La question que se posent les parents d’élèves de Metz, c’est de savoir comment l’éducation nationale peut laisser de telles choses se produire ? Comment un professeur d’origine djiboutienne peut-il être recruté en France sans que – malgré les excellentes relations entre nos deux pays – son dossier ne soit demandé à l’Education nationale djiboutienne par le rectorat ?

Une défaillance aux conséquences graves. Le père de l’enfant, François D., la mine sombre à la mention de l’affaire, nous explique : « Penser à cette histoire me met hors de moi. Pour mon fils, Thomas, finir la terminale dans un autre lycée a été un cauchemar : les professeurs ne lui parlaient jamais seuls à seul, il était noté beaucoup plus durement que ses camarades, il n’a pas pu obtenir la prépa qu’il voulait à cause de cette affaire… Tout ça parce qu’un pervers pédophile et malade est autorisé à continuer à sévir en France après s’être fait virer de l’éducation nationale de son pays d’origine ! »

Au rectorat, on se refuse à tout commentaire, nous répondant que « les faits sont en cours d’investigation ». Espérons qu’il ne soit pas nécessaire que les parents d’élèves se mobilisent davantage pour obtenir la réhabilitation de Thomas et la mise à pied définitive de l’individu.

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