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La communauté hassidique de l’extrême à ultra extrême.

samedi 17 janvier 2015, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 17 janvier 2015).

La communauté hassidique de l’extrême à ultra extrême. Le culte des Juifs est bizarre et lugubre » (Tacite dans les « Histoires », livre 5,5). On les reconnaît à leurs vêtements, souvent un peu trop sobres pour de si jeunes femmes, et à ces cheveux synthétiques qui camouflent discrètement leurs boucles lustrées. Il y a aussi le groupe d’enfants à leurs trousses ; des enfants par dizaines,. Même si elles sont moins stigmatisées que les hommes de leur religion, leur bonheur spirituel leur permettant de passer outre l’ignorance et le contraste face à la modernité est particulièrement saisissant. Le quotidien des Juives hassidiques est un isolement presque total. Les principes de Shidduch, c’est-à-dire la tradition du mariage « arrangé », sont toujours pratique courante, et les relations sexuelles avant le mariage sont interdites. Elles ne peuvent pas exhiber leurs cheveux à d’autres yeux que ceux de leur mari (elles portent donc des perruques dès qu’elles passent le seuil de la porte), elles portent des vêtements très couvrants, même en pleine canicule, et elles font des enfants beaucoup d’enfants tant que leur corps le leur permet. Sur le plan de la vie religieuse, les orthodoxes ne suivent pas le mouvement d’égalitarisme car ils le considèrent contraire à la loi juive, pour une femme qui observe les lois talmudiques, exhiber ses cheveux serait comme sortir nue et offrir cette nudité aux regards des passants. Certaines les filles et jeunes femmes refusent de porter des perruques ou le voile biblique, selon les traditions religieuses juives : elles se font violenter et conspuer par des fondamentalistes agressifs, que ce soit l’agression des femmes du Kotel où les affaires de ségrégations dans des endroits publics et des bus, des hommes orthodoxes les insultent, leurs jettent toutes sortes de projectiles, bouteilles vides, couches usagées, détritus et même parfois des pierres. Elles se font bien évidemment cracher dessus et frapper à l’occasion. La discrimination et les insultes sont le fruit d’une motivation barbare et brutale, et d’une coercition religieuse que nulle religion n’accepterait En dépit d’une auto-censure juive, l’image est donc ternie pour nous faire découvrir celle d’un pays versait dans un obscurantisme poussée et un fondamentalisme dépassant heureusement le fondamentalisme musulman plus clément et qui demeure limité à certains régions et catégorie de la société musulmane, un cliché injustement dénigrait au compte de l’Islam véritable, alors que si les femmes juives et chrétiennes puissent connaître le vrai statut réservé à la femme par préceptes coraniques de l’Islam (loin des théologies Wahhabistes et Djihadistes), mais avec une très bonne approche toutes ces femmes souhaiteraient devenir des musulmanes ! De ce fait, le Coran veut que l’ensemble des questions conjugales soit géré par le couple par le biais d’une concertation constante et inviolable : Ainsi est le statut authentique de la femme musulmane, loin de ces prêcheurs satellitaires à la solde et ces détracteurs qui veulent rendre l’islam source de répression. En aucun cas l’Islam ne fait de la femme une machine à bébés. Toutefois les femmes juives sont maintenues à un état originel, Car la femme est une servante pour son mari comme l’est l’esclave pour son maître. Sans que le monde occidental civilisé ne puisse dénoncé cet état de fait En effet, à bien des égards, la condition de la femme juive est à rapprocher de celle de l’esclave cananéen. Mais c’est ici que la lutte des femmes juive trouve sa justification, car cette lutte cherche à se désenclaver du fondamentalisme aveugle et sinistre, comme on témoigne le récit éloquent parmi tant d’autres, ci-dessous, d’une personne qui avait mal supporter sa vie dans une communauté hassidique pour décider à mettre en évidence ce mode de vie archaïque et insensé qui se développe en milieu occidental : Après une enfance très stricte et un mariage arrangé à 17 ans, Feldman a décidé qu’elle en avait assez, puis elle commence à parler de son passé. Ill y a encore deux ans, Mme Feldman a fait partie de la communauté ultra-conservatrice hassidique. Abandonnée par une mère lesbienne-ndlr) qui a quitté la foi et d’un père qui était handicapé mental, elle a été prise en charge par ses grands-parents, qui l’ont amenée à être une femme calme, obéissante, craignant Dieu, qui se marie dans son adolescence et commence a fonder une grande famille tout de suite, elle raconte son éducation oppressive et son mariage arrangé. Depuis un âge très précoce, les filles hassidiques sont censées porter des jupes et des chemises qui les recouvrent des poignets jusqu’aux chevilles. Mais au cours de votre adolescence la loi est devenue encore plus restrictive Maintenant vous ne pouvez porter que des chemisiers à col roulé en laine, parce que selon leur théorie la laine ne colle pas. Les T-shirt montrent les seins, j’étais développée. Mon principal marchait, me donnait une tape sur le cul et disait : “Votre jupe montre trop.” Je ne me rasais la tête qu’une fois part un an. J’étais fatiguée de voir ma tête comme ça dans le miroir. C’était déprimant. Comme un secret embarrassant. J’ai du mal à me couper les cheveux maintenant, car je me souviens combien de temps ‘il a fallu pour qu’ils poussent la première fois. Personne ne m’a jamais dit le mot « sexe », voire « vagin ». Nous n’avions aucune idée. Nous nous disions “Ça va marcher.” Après la première fois, vous devez appeler un rabbin et il pose les questions à l’homme – est-ce arrivé ? Et il déclare soit que vous êtes impure, ou pas encore pénétrée. Une fois que vous êtes pénétrée, vous êtes impure, parce que vous avez saigné. Ainsi, après la première fois, votre lune de miel est une période sans sexe. Pendant deux semaines, chaque mois, il ne peut pas vous toucher. Il ne peut pas vous remettre un verre, même si vos doigts ne touchent pas. Il doit le mettre sur la table, puis vous le ramassez. Des contacts désintéressés ne peuvent pas se passer. Si vous êtes assis sur un canapé, vous disposez d’un diviseur entre vous. Cela vous fait vous sentir tellement dégoûtante. Vous vous sentez comme un animal dans la salle. S’il y a une question à propos de vos règles, vous prenez les sous-vêtements et le mettez dans un sac zippé, et le donnez à votre mari. Il le ramène à la synagogue et le pousse dans cette fenêtre spéciale et le rabbin regarde et se prononce elle est kasher ou non kasher. C’est tellement dégoûtant. Cela vient du fait que vous avez tellement la foi que vous n’avez pas à faire grand chose parce que Dieu vous protège. C’est une attitude très laxiste envers la santé et la sécurité. Personne ne m’a jamais emmené chez un médecin. On m’a appris à croire que les étrangers me détestaient. Que si je parlais à quelqu’un [non-hassidique], je risquais d’être enlevée et coupée en morceaux. Jamais, jamais ne parler à un étranger. Pas même un policier. On m’a appris à faire plus confiance à une personne juive qu’à une personne portant un uniforme de flic. Si je me perdais il fallait trouver un juif hassidique. Je suis montée dans ce bus de nombreuses fois dans mon enfance. Cela ne m’a jamais dérangé de monter à l’arrière. Pour être honnête, je n’ai pas envie de m’asseoir près de ces hommes. Ces hommes sont effrayants ; ils ne sont pas formés à la courtoisie. Ils sont terrifiés de ce qui se passerait si les deux sexes n’étaient pas séparés. . Voilà ce qui se passait dans ma tête à 12 ans lorsque j’ai subi une agression sexuelle dans la cave par mon cousin : c’est évidemment tout de votre faute et non la sienne, et vous avez besoin de garder le silence à ce sujet. J’avais pris des cours à l’université, j’ai demandé à mes amis du collège, « Si je pars, vous me soutenez ? Je n’ai personne ». J’ai une amie qui a dit,” Je te promets, que je ne laisserai jamais tomber parce que je serai toujours là pour te rattraper ». Et elle a tenu sa promesse. J’ai quitté cette communauté sur la base de cette promesse, Au cours des 10 ou 20 dernières années, la communauté hassidique est passée d’extrême à ultra-extrême. Ils ont passé des lois sorties de nulle part, qui limite les femmes. Il y a une règle que les femmes ne peuvent pas être dans la rue après une certaine heure. C’était nouveau quand j’ai grandis. Nous entendons toutes ces histoires sur les extrémistes musulmans. Ce n’est qu’un autre exemple du fondamentalisme extrémiste peut être mieux ? . Les femmes sont quant à elles habillées de façon austère : couleur sombre, longue jupe, bras et jambes couverts et une perruque pour celles qui sont mariées car elles se rasent la tête le jour de leur mariage. Ils sont souvent entourés d’une ribambelle d’enfants. Mon idéal a changé. Ma dernière approche est que, l’élément déterminant du Sionisme est une idéologie occulte. Tout le monde peut rejoindre. « L’adhésion a ses avantages. » au sein de l’establishment sioniste. La race n’a pas d’importance, les membres sont ignorants du véritable objectif. Le reste est manipulé par un plan rabbinique est en réalité bel et bien défini par le Talmud et la Kabbale qui méprisent tout ce qui est non juif.

Cet enfer c’est le sionisme tout simplement. Une femme juive hassidique, a eu 13 enfants « Aux gens qui disent que je ne suis qu’une machine à bébés, je réponds que je suis contente que la machine marche ! », dit-elle.

En somme le rôle et le statut de la femme juive se définit globalement comme suit : Le mode de vie des juifs est mesuré par l’accomplissement des règles (mitsvot) qui gèrent tous les aspects des activités humaines publiques ou privées. Il y a les règles positives ou prescriptions, et les règles négatives ou interdictions. Parmi les prescriptions positifs il y a ceux qui sont liés au temps et ceux qui ne le sont pas, comme l’obligation d’aimer son prochain comme soi-même, par exemple. Les femmes sont dispensées des règles positives liées au temps.

Il y a trois prescriptions que la femme juive est tenue d’observer :

1 la Halla qui est le prélèvement d’un morceau de pâte lorsqu’on fait le pain, 2 la Nidda qui concerne les lois de la pureté familiale, 3 la Hadlakat Nerot, c’est-à-dire l’allumage des bougies le vendredi soir à l’entrée du Shabbat et pendant les fêtes.

Ce sont ces trois mitsvot qui assurent un foyer juif empreint de sainteté (Kédousha) et qui servent l’observance des autres règles

La Halla Selon la Torah, une portion de la pâte du pain devait être prélevée et offerte aux prêtres (Nombres 15, 18-21). Autrefois, on faisait le pain tous les jours à la maison. Le prélèvement de la halla était un rappel quotidien de l’histoire juive : la perte du Temple, de la terre et de la liberté, l’espoir de les retrouver. Avec l’évolution de la vie moderne, beaucoup ne font plus le pain. On l’achète, mais dans une boulangerie cachère pour être sûr que le prélèvement a été fait.

La Nidda Il s’agit des lois de la pureté familiale. Pendant ses menstruations, la femme a un statut particulier : Elle est nidda, c’est-à-dire impure, exclue, repoussée (physiquement, pas moralement). Au Maroc, une jeune fille ou une femme qui avait ses règles ne pouvait se rendre à la synagogue pendant les grandes fêtes (Rosh Hashanah, Kippour ou Soukkot), seuls moments de l’année où les femmes s’aventuraient dans ce lieu de culte. Une femme est surtout nidda pour son mari et les rapports sexuels sont strictement interdits pendant les règles. Le couple dort séparément jusqu’ à l’immersion dans un bain rituel (le mikvé), mettait fin à la période de nidda et était le signal pour la reprise de relation conjugale

La Hadlakat Nerot C’est l’allumage des bougies le vendredi soir pour marquer le début du shabbat et celui des fêtes. Quand on allume les bougies du shabbat, on associe la lumière à la Torah. Étant donné que les hommes se trouvent à la synagogue au moment de l’allumage des bougies, c’est la femme qui met en pratique cette mitsva. Une fois qu’elle a sanctifié le pain, son corps et son foyer, tous les autres commandements suivent. Elle assure et perpétue le judaïsme et devient ainsi la reine du foyer ou plus exactement l’esclave du foyer. Mais à quel prix ?

Ces trois commandements sont perçus par les femmes orthodoxes comme le moyen de s’accomplir et de servir Dieu de toute leur âme selon ce qu’il a prescrit.

Personne ne peut nier, cependant, que de vraies injustices subsistent dans le judaïsme dont la plus grande est sans doute celle de l’agouna, c’est-à-dire celle de la femme dont le mariage a pris fin mais qui ne peut se remarier religieusement parce que son mari refuse de lui donner le libelle du divorce (le guèt).

Il n’y a rien dans la loi juive qui puisse forcer un mari à donner le guèt. Cette autorisation. Des inégalités au niveau de l’enseignement de la Torah et du rituel religieux demeurent entières chez d’autres. Pourtant à l’heure actuelle, la connaissance étant partout, à la portée de tous et de toutes, les femmes ont toujours besoin d’autorisation pour s’instruire ou pour se rendre à la prière. La séparation entre hommes et femmes est, cependant, toujours de rigueur.

Chez les juifs orthodoxes et traditionnels, on fait croire que la femme ne se sente pas inférieure mais investie d’un rôle différent, un rôle qu’elle accepte parce que c’est la volonté de Dieu (qu’elle exprime dans sa prière du matin) pour rajouter enfin que c’est un simple commandement divin.

Il reste beaucoup de travail à faire pour dénoncer ouvertement les différentes restrictions dont les femmes juives subissent au nom d’une théorie religieux qui n’a rien de sacré mais qui seulement répond au mieux à certaines volontés rabbiniques et à une logique sioniste obscure et aveugle. Pour conclure ce chapitre je dois avouer qu’au départ, je nourrissais l’idée fausse que les Juifs étaient une race à cause de leur antipathie à l’égard de l’Islam. Mais je ne peux pas expliquer pourquoi les Juifs se différenciaient racialement et discriminaient les autres sur cette base. La race n’a pas d’importance, les membres sont ignorants du véritable objectif. Le reste est manipulé par un plan rabbinique est en réalité bel et bien défini par le Talmud et la Kabbale qui méprisent tout ce qui est non juif. Cet enfer c’est le sionisme tout simplement.

La couverture médiatique est typiquement plus sympathisante envers ces femmes, le contraire serai ternir à l’image du Juif, aussi certaines presses trouvent que ces femmes n’ont pas l’air malheureuses. Ces jeunes femmes hassidiques sourient beaucoup. Elles rient, elles chantent, elles dansent. Comme toutes adolescentes ou jeunes adultes de leur âge.

Sauf qu’elles sont destinées à un tout autre avenir : elles porteront un enchaînement d’enfants, ne connaîtront qu’un seul homme, et passeront le plus clair de leur temps, par la suite, à prier, à coucher et à s’occuper des enfants, mais qu’ils n’osent pas préciser que derrière certains de ces sourires lumineux, il y a sans doute, de la détresse, de l’injustice, de la soumission Kader

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