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Yémen - 23 janvier 2015 - Après la démission du gouvernement, voici celle du président

vendredi 23 janvier 2015, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 23 janvier 2015).

Yémen : le gouvernement démissionne

http://assawra.blogspot.fr/2015/01/…

Jeudi 22 janvier 2015

Le Premier ministre yéménite Khaled Bahah a présenté sa démission.

Le gouvernement yéménite, nommé il y a moins de trois mois, a présenté sa démission au président Abd Rabbo Mansour Hadi jeudi, après la prise du palais présidentiel de Sanaa par les miliciens chiites d’Ansaruallah. Le porte-parole du gouvernement, annonçant cette décision, l’a qualifiée d’"irrévocable".

Dans sa lettre de démission, dont l’AFP a obtenu une copie, le Premier ministre Khaled Bahah a justifié sa décision par le fait qu’il veut "éviter ainsi que les membres de (s)on cabinet puissent être considérés comme responsables de ce qui se passe et de ce qui se passera au Yémen". Il a estimé avoir tenté de servir le pays depuis sa nomination, le 7 novembre dernier, et le vote de confiance du Parlement, le 18 décembre. "Mais la situation a évolué dans une autre direction et nous avons décidé de nous tenir à l’écart des aventures politiques qui ne respectent aucune loi", a-t-il ajouté.

Mercredi, le Premier ministre yéménite avait négocié sa sortie et quitté sa résidence dans le centre de Sanaa, où il était bloqué depuis deux jours par des miliciens chiites. Des miliciens chiites lourdement armés avaient encerclé lundi soir la résidence de M. Bahah, quelques heures après des tirs ayant visé son convoi après sa participation à une réunion avec le président Abd Rabbo Mansour Hadi. M. Bahah en était sorti indemne, selon la ministre de l’Information Nadia al-Sakkaf.

(22-01-2015 - Avec les agences de presse)


Yémen : le président Hadi démissionne

http://assawra.blogspot.fr/2015/01/…

Jeudi 22 janvier 2015

Le président du Yémen Abd Rabbo Mansour Hadi a annoncé jeudi soir sa démission, aussitôt rejetée par le Parlement, juste après celle du gouvernement, alors que le pays s’enfonce dans une profonde crise politique.

M. Hadi a présenté sa "démission du poste de président de la République yéménite" dans une lettre envoyée au Parlement, dont l’AFP a obtenu copie. Le Parlement a aussitôt rejeté cette démission et convoqué une séance extraordinaire vendredi matin pour examiner la crise politique.

"Le Parlement, représenté par son chef Yahia Al-Raï, a refusé d’accepter la démission du président et a décidé de tenir une séance extraordinaire vendredi matin", a déclaré à l’AFP un responsable sous le couvert de l’anonymat.

La démission de M. Hadi est intervenue juste après celle du gouvernement de Khaled Bahah et alors que les miliciens chiites ont renforcé leur contrôle de la capitale Sanaa ces derniers jours.

Le porte-parole du gouvernement a affirmé que la démission du gouvernement était "irrévocable".

Dans sa lettre de démission, dont l’AFP a obtenu une copie, le Premier ministre Khaled Bahah a justifié sa décision par le fait qu’"il veut éviter ainsi que les membres de son cabinet puissent être considérés comme responsables de ce qui se passe et de ce qui se passera au Yémen".

Il a estimé avoir tenté de servir le pays depuis sa nomination le 7 novembre et le vote de confiance du Parlement le 18 décembre. "Mais la situation a évolué dans une autre direction et nous avons décidé de nous tenir à l’écart des aventures politiques qui ne respectent aucune loi", a-t-il ajouté.

Mercredi, le Premier ministre avait négocié sa sortie et quitté sa résidence dans le centre de Sanaa où il était bloqué depuis deux jours par des miliciens chiites, qui ont également pris d’assaut mardi le palais présidentiel.

(22-01-2015 - Avec les agences de presse)


Le Yémen bascule dans le chaos

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Jeudi 22 janvier 2015

Le Yémen a plongé dans un chaos politique total jeudi soir après la démission du gouvernement suivie de celle du président, aussitôt rejetée par le Parlement, alors que la capitale Sanaa était sous le ferme contrôle d’une milice chiite. Le gouvernement yéménite, nommé il y a moins de trois mois, a présenté sa démission au président Abd Rabbo Mansour Hadi, a indiqué le porte-parole de l’exécutif, qualifiant cette décision d’"irrévocable".

Dans la foulée, le président a démissionné, affirmant que le Yémen était arrivé dans "une impasse totale", selon une lettre dont l’AFP a obtenu copie. Mais sa décision a été rejetée par le Parlement qui a convoqué une réunion extraordinaire de ses membres vendredi matin pour examiner la crise dans le pays, selon un haut responsable yéménite. Dans sa lettre de démission, dont l’AFP a obtenu une copie, le Premier ministre Khaled Bahah a justifié sa décision par le fait qu’"il veut éviter que les membres de son cabinet puissent être considérés comme responsables de ce qui se passe et de ce qui se passera au Yémen".

Cet ancien ministre du Pétrole de 49 ans, qui avait été désigné le 13 octobre pour former le gouvernement, évoque son intention de se démarquer du président Hadi, dont il semble contester les concessions faites aux miliciens chiites.

Les miliciens d’Ansaruallah, aussi appelés Houthis, qui ont pris en septembre le contrôle d’une grande partie de Sanaa, réclament plus de poids dans les institutions de l’État et contestent le projet de Constitution prévoyant de faire du Yémen un Etat fédéral avec six régions.

Les miliciens chiites étaient toujours omniprésents autour du palais présidentiel qu’ils ont pris mardi, en dépit d’un accord par lequel ils s’engageaient à se retirer de ce secteur et de la résidence du Premier ministre, et surtout à libérer le chef de cabinet du président, Ahmed Awad ben Moubarak, enlevé samedi.

En contrepartie, le président Hadi s’était engagé mercredi à amender le projet de Constitution. En outre, l’accord prévoyait que les Houthis ainsi que le mouvement sudiste et les autres factions politiques "privées de représentation équitable dans les institutions de l’État, auront le droit d’être nommés dans ces institutions".

En dépit de ces concessions de taille, aucun retrait des Houthis n’a été signalé dans la capitale et le chef du cabinet du président n’a pas été libéré. L’émissaire de l’ONU Jamal Benomar, accouru à Sanaa jeudi après la recrudescence des violences qui ont fait au moins 35 morts et 94 blessés, a rencontré des représentants des forces politiques du pays. Devant la presse, il a appelé les représentants des forces politiques, y compris ceux des Houthis, à "résoudre toute divergence (…) par le dialogue et loin de toute violence ou chantage" politique.

Les violences qui secouent le Yémen depuis l’été font craindre à terme un effondrement total de l’État, comme en Somalie. Or le gouvernement de Sanaa est considéré par Washington comme un allié stratégique dans la lutte contre Al-Qaïda. Les Etats-Unis lui fournissent une aide militaire et utilisent des drones pour des frappes contre des responsables d’Al-Qaïda. Le président Hadi avait été élu en 2012 après le départ d’Ali Abdallah Saleh, chassé du pouvoir par la rue dans la vague des Printemps arabes.

Le gouvernement avait été nommé en vertu d’un accord de paix ayant mis fin en septembre à des combats après l’entrée des miliciens chiites dans la capitale. Il avait été rejeté dès sa prestation de serment en novembre par l’ex-président Saleh et ses alliés de la milice chiite.

Dans ce climat de crise générale, un autre foyer de tension pourrait provoquer une nouvelle flambée de violences. Jeudi, trois hommes armés appartenant à des tribus sunnites de la province de Marib, à l’est de Sanaa, ont été tués dans une embuscade tendue par des miliciens chiites, qui ont perdu six hommes, selon un nouveau bilan fourni de source tribale.

Le chef de la milice chiite, Abdel Malek al-Houthi, avait menacé le 4 janvier de prendre cette province riche en pétrole et en gaz naturel, que ses miliciens convoitent depuis leur entrée dans la capitale en septembre.

Mais les tribus sunnites de cette région, où Al-Qaïda est également implanté, n’ont cessé depuis d’affirmer qu’elles s’y opposeraient par la force. D’autres tribus sunnites du reste du Yémen ont envoyé des renforts à Marib. La situation sécuritaire dans cette zone est évoquée dans l’accord conclu mercredi soir, qui préconise des mesures pour y faire baisser la tension.

(22-01-2015 - Avec les agences de presse)

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