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ZAD - 6 mars 2015 - Les "socialistes" vont-ils oser expulser les Zadistes de Sivens ?

vendredi 6 mars 2015, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 6 mars 2015).

BOYCOTT DU MAÏS !

Le conseil général du Tarn a décidé vendredi d’abandonner son projet initial controversé de barrage de Sivens et a accepté de le "redimensionner". Mais ils exigent que l’État fasse partir les personnes qui occupent la Zone A Défendre (ZAD)

Remarques de do :

1°) Les prétendus "agriculteurs", ces industriels de l’agro-alimentaires, ceux du maïs pour être précis, qui veulent ce barrage parce que le maïs demande beaucoup d’eau, ces faux paysans qui sont par conséquent responsables de la mort de Rémi Fraisse, votent-ils à gauche, ou plutôt à droite ?

2°) Les ZADistes sont-il de droite, ou plutôt de gauche ?

3°) Notre gouvernement est-il de gauche ou de droite ?

4°) Couper la poire en deux, c’est détruire la Zone écologique à défendre !

5°) Quel sera le comportement du gouvernement, va-t-il satisfaire les industriels du maïs bien trop gourmands en eau et qui sont de droite, voire d’extrême droite, ou va-t-il satisfaire les ZADistes de gauche ?

6°) Ce sont les mêmes industriels du maïs, destructeurs d’écologie et gaspilleurs d’eau, qui veulent imposer aussi le maïs OGM !

Conclusion : BOYCOTT DU MAÏS !


Abandon du projet initial de Sivens, une retenue réduite adoptée

http://fr.reuters.com/article/topNews/idFRKBN0M20ZX20150306?sp=true

Vendredi 6 mars 2015 12h14

par Johanna Decorse

ALBI, Tarn (Reuters) - Le conseil général du Tarn a décidé vendredi d’abandonner son projet initial controversé de barrage de Sivens et a accepté de le "redimensionner" comme le préconisaient les experts mandatés par la ministre de l’Ecologie, Ségolène Royal.

Les élus ont voté par 43 voix sur 46 en faveur de la résolution proposée par le président socialiste du conseil général, Thierry Carcenac, de faire le choix d’une "retenue d’eau redimensionnée" dans la zone du projet initial.

L’exécutif départemental a par ailleurs exigé de l’Etat qu’il procède "sans délai à l’expulsion des occupants sans droit ni titre".

Le conseil général a opté pour la solution d’un réservoir réduit dans la zone où devait se situer le barrage initial.

"Des études complémentaires doivent être réalisées le plus rapidement possible pour savoir où ce redimensionnement se positionnera, à 300 mètres, à 200 mètres, à 50 mètres ou sur le site actuel", a déclaré Thierry Carcenac à l’issue du vote. "Nous essaierons de trouver la meilleure solution pour répondre au besoin en eau qui est avéré."

Il a écarté l’autre solution proposée par les experts, jugée plus coûteuse et plus longue à mettre en oeuvre, un ensemble de trois retenues latérales ou collinaires dont une sur le site de Sivens, les deux autres à proximité.

Le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve et le président de la FNSEA Xavier Beulin avaient auparavant appelé au calme sur la zone de Sivens, où la tension est très vive entre les agriculteurs et les opposants au projet de barrage.

EN FINIR AVEC "LA SOUFFRANCE"

A l’arrêt depuis octobre, le projet initial de barrage-réservoir a été enterré mi-janvier par Ségolène Royal, à la suite d’un rapport d’experts défavorable.

Soutenant le projet, Maryline Lherm, conseillère générale du canton de Lisle-sur-Tarn et maire de cette même commune où devait être construit l’ouvrage, a voté pour son redimensionnement avant tout pour obtenir l’évacuation des zadistes qui occupent la zone depuis octobre 2013.

"Si je vote ce texte, c’est parce qu’il y a l’évacuation à la clé", a-t-elle déclaré, pour en finir avec "la souffrance" des habitants de la vallée du Tescou.

L’élue départementale Anne Laperrouze a également voté le texte pour que "l’Etat de droit soit respecté" bien qu’il demeure pour elle "un compromis avec un peu de flou".

Bernard Cazeneuve avait appelé jeudi "solennellement à l’apaisement et à la responsabilité de chacun", face à une "situation d’extrême tension" à l’approche du vote de l’assemblée départementale.

"La France garde en mémoire les conséquences dramatiques des manifestations du mois d’octobre 2014, qui avaient conduit au décès tragique de Rémi Fraisse. Rien ne saurait justifier de nouveaux déferlements de violence susceptibles de conduire à de nouveaux drames", a-t-il ajouté.

Rémi Fraisse, un jeune écologiste, a été tué le 26 octobre par une grenade des gendarmes sur le site du projet de barrage.

(édité par Jean-Baptiste Vey)

BOYCOTT DU MAÏS !

http://mai68.org/spip/spip.php?article8189

En souvenir de Rémi Fraisse, et contre le barrage de sivens, et contre les OGM, affichette à coller partout :

En France, la culture traditionnelle, c’est pas le maïs, c’est le blé ! Ce sont les industriels de l’agro-alimentaire qui veulent produire du maïs partout !

http://mai68.org/spip/spip.php?article8189

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