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Stimulation de la natalité : Dominique Ouattara et OMS, même combat

mercredi 22 avril 2015, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 22 avril 2015).

OMS Comme le précise le chargé du bureau de l’Organisation Mondiale de la Santé en Côte d’Ivoire, Kalilou Soulay, une étude montrait en 2006 que la pénurie mondiale de ressources humaines de santé se chiffre à plus de 4 millions de médecins, sages-femmes et infirmières. Plus précisément, il ajoute que le rapport personnel de santé par habitant est le plus faible en Afrique subsaharienne.

Pourtant la question de la natalité est l’une des premières préoccupations des pouvoirs nationaux et des organismes internationaux comme le Fonds des nations unies pour la population (Unfpa). On sait cependant qu’en Côte d’Ivoire par exemple, 614 femmes meurent en donnant la vie sur 100 000 naissances. C’est avec l’ambition de remédier à cette situation, que Pierre Dohu, le directeur de cabinet adjoint de la ministre de la santé, s’est rendu au deuxième atelier de formation et de régulation de la profession de sage-femme.

D’après le secrétaire général des Nations Unies, M. Ban Ki Moon, « les personnes compétentes dans la pratique sage-femme, intervenant au sein d’un système de santé porteur, peuvent aider les femmes et les filles à prévenir les grossesses non planifiées, leur fournir un appui tout au long de la grossesse et lors de l’accouchement ». Afin justement de développer les infrastructures nécessaires, la première dame Dominique Ouattara finance avec la fondation Children of Africa un hôpital mère/enfant à Bingerville.

Parallèlement, le représentant de l’Organisation Mondiale de la Santé, Allarangar Yokouldé, s’est engagé à renforcer ses interventions dans la région. Avec son institution, il contribuera notamment à la formation, le déploiement et la fidélisation des personnels de santé. On note qu’actuellement, le taux annuel de la démographie ivoirienne sur la période 2012/2030 est estimé à 2,2% par l’Unicef.

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