La vraie difficulté pour trouver un vaccin contre cette maladie provient surtout du fait que les recherches scientifiques, qui seraient pourtant dans ce cas précis vraiment utiles à l’humanité, ne sont pas du tout rentables pour les capitalistes des industries pharmaceutiques. En effet, le paludisme touche essentiellement les pays pauvres.
Le paludisme tue en fait entre 2 et 4 millions de personnes par an
Enregistré sur France 3 le 25 avril 2015 après 19h30
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Autrefois appelé "fièvres tierces" ou "fièvres quartes", parfois encore nommé "malaria", et le paludisme tue bien plus que ce que dit la journaliste dans la vidéo. Nul ne connaît le chiffre exact ; mais, dans un exemplaire de la revue Recherche d’il y a, mettons, une quinzaine d’années, ils parlaient de 2 à 4 millions de morts par ans.
La difficulté scientifique pour trouver un vaccin contre cette maladie, c’est que le paludisme n’est pas dû à un simple virus, ou à une bactérie unicellulaire ; mais à un parasite, le plasmodium, qui est multicellulaire. Comme qui dirait un tout petit animal microscopique.
Mais, la vraie difficulté vient surtout d’un autre fait, social celui-là. En effet, les recherches pour un tel vaccin ne sont pas du tout rentables pour les capitalistes des industries pharmaceutiques, car le paludisme touche essentiellement les pays pauvres.
On n’arrête pas de nous surriner que le tabac, l’alcool, les drogues, etc. sont nuisibles à la santé, mais on oublie systématiquement de nous signaler que ce qui nuit le plus à la santé, c’est le capitalisme et l’impérialisme !