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PREMIER MAI, FÊTE INTERNATIONALE DE LA CLASSE OUVRIÈRE

vendredi 1er mai 2015 (Date de rédaction antérieure : 1er mai 2015).

bibeau.robert@videotron.ca

Plus la crise économique systémique du capitalisme mondialisé et globalisé s’approfondit et plus la crise sociale et politique mondiale s’accentue, et davantage l’alternative se clarifie devant le prolétariat international. D’un côté de la barricade qui sépare les deux grandes classes sociales antagonistes se tient le capital bourgeois désemparé et de l’autre côté de la barricade se cantonne le prolétariat révolutionnaire malheureusement encore inconscient de sa mission historique. Les conditions subjectives de la révolution retardent sur les conditions objectives et il est du devoir de la gauche révolutionnaire de modifier ce constat.

D’un côté de la barricade sociale se tiennent tous ceux qui possèdent privément, ou par l’intermédiaire de leur État totalitaire, tous les moyens de production, de commerce et de communication. De l’autre côté de la barricade sociale se cantonnent ceux qui ne possèdent que leur force de travail, à vendre à vil prix contre un salaire de misère jamais garanti.

D’un côté de la barricade sociale et politique se tiennent tous les partis politiques bourgeois, les médias à la solde, les institutions bourgeoises, l’immense État thuriféraire, tentaculaire et totalitaire, détenteur exclusif du monopole de la violence légale, ainsi que de tous les droits et de tous les pouvoirs, y compris celui arbitraire de retirer aux prolétaires les quelques privilèges sociaux, juridiques, politiques et économiques, concédés au cours des années de "prospérité", ces années qui préparaient la dépression catastrophique. De l’autre côté de la barricade sociale, politique et économique, se cantonne la masse des prolétaires, leur famille, et les indigents, sans droits, sans pouvoirs, sans organisation, des gens en voie de paupérisation et tentant de résister à la dégradation inexorable de leurs conditions de travail et de leurs conditions de vie sociale.

Le Premier Mai n’est surtout pas la journée pour quémander des réformes ; des allégements fiscaux ; une augmentation du salaire minimum ; pour pleurnicher contre la détérioration des conditions de vie et de travail ; de supplier pour hausser le pouvoir d’achat ; pour stopper la hausse des tarifs des services et d’arrêter l’érosion des services publics ; pour réclamer davantage de logements sociaux et d’endiguer les mesures d’austérité ; pour "investir le peuple du pouvoir de décider" (sic) ; pour revendiquer des élections bourgeoises (sic) ; pour solliciter "la reconquête du progrès social" (sic) et "le retour des années de prospérités" pour les coryphées (sic) ; d’implorer la fin du néolibéralisme et du néo-colonialisme ; pour s’arrimer aux luttes de libération nationale bourgeoises et pour moult autres billevesées tout aussi chimériques.

Le Premier Mai n’a qu’une seule et unique signification internationale. C’est le jour de la commémoration des luttes de la classe prolétarienne pour l’émancipation de classe. C’est le jour de la célébration de la lutte de classe du prolétariat pour le renversement du mode de production capitaliste ; pour le renversement du pouvoir étatique totalitaire bourgeois sur l’ensemble de la société mondialisée et globalisée, et pour l’édification du pouvoir prolétarien international sur l’ensemble de la société. Le Premier Mai c’est la journée pour rappeler la nécessité de l’édification du mode de production socialiste, comme étape transitoire vers la constitution du mode de production communiste unique objectif du prolétariat en lutte sur le front idéologique, politique et économique.

La crise systémique du capitalisme mondialisé et globalisé est profondément engagée et même si le capital souhaitait accorder des réformes pour réduire les tensions sociales et politiques, ou pour résoudre la crise économique et diminuer la pression sur le travail, il ne pourrait pas le faire. Il est impossible de sauver le mode de production capitaliste de la destruction économique, de la dévastation écologique et de la guerre nucléaire.

L’alternative c’est que le prolétariat en tant que classe sociale mondiale, arrache tout le pouvoir des mains de la classe capitaliste moribonde, qu’il décrète la propriété collective de tous les moyens de production, d’échange et de communication et qu’il érige une société nouvelle sur les ruines de l’ancienne avant que celle-ci ait entraîné le monde dans une troisième guerre génocidaire.

CE PREMIER MAI, PROLÉTAIRE DU MONDE ENTIER UNISSEZ-VOUS !

Robert Bibeau (2014). Manifeste du Parti ouvrier. Publibook. Paris. 180 pages.

http://www.publibook.com/librairie/livre.php?isbn=9782924312520

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