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Grandes écoles françaises : des améliorations sont toujours possibles

samedi 13 juin 2015, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 13 juin 2015).

Quand on parle des business schools à la française, HEC fait souvent figure de modèle. En tête des plus grands classements internationaux, le prestigieux établissement de Jouy-en-Josas cherche pourtant toujours des moyens de renforcer son attractivité. Pendant que le Boston Consulting Group et l’institut IPSOS étudient l’amélioration des réseaux professionnels de l’école, Christophe Mazurier souligne l’importance d’offrir de meilleures perspectives de carrière aux jeunes diplômés du pays.

Comme le rappelait l’ancien directeur de l’école des Hautes Etudes Commerciales de Paris, Bruno Ramanantsoa, « HEC n’a aucun financement public et la Chambre de commerce et d’industrie Paris Ile-de-France [nous] finance à hauteur de 12 ou 13% » ! Dans une interview qu’il avait accordée au journal Le Monde, peu avant son départ, il avait notamment défendu le modèle HEC, se félicitant de la création « d’un nouveau statut dit d’EESC (établissement d’enseignement supérieur consulaire) ».

A l’avenir, le campus pourra donc plus facilement investir. Alors que le marché de la formation est de plus en plus concurrentiel, les étudiants et les professeurs verront ainsi leurs conditions de travail s’améliorer. Plus globalement, de nombreuses externalités positives sont attendues de cette nouvelle flexibilité opérationnelle.

Une récente étude commandée par HEC Alumni et réalisée en partenariat avec Ipsos et le Boston Consulting Group montre par exemple que le réseau professionnel pourrait encore être amélioré. Selon les recherches menées sur cette problématique, « bien que le réseau soit reconnu comme indispensable pour 66% des répondants, (…) 73% d’entre eux déclarent ne pas avoir suffisamment de temps pour entretenir leur réseau ».

Tout système étant perfectible, le banquier international Christophe Mazurier, constate que les écoles de commerce françaises sont bien classées par le Financial Times. Cependant, il regrette le peu de considération qu’on porte aux jeunes diplômés, et redoute que l’élite de demain décide de partir à l’étranger si « notre pays ne se met en pas en situation de leur offrir des rémunérations attrayantes et des carrières stimulantes ».

Aussi vrai que l’OCDE rappelle que l’éducation est « un énorme vivier de croissance », le départ de nos jeunes talents est néfaste à notre économie. Par ailleurs, être en situation de lutter contre la fuite des cerveaux est déjà mauvais signe pour une puissance industrielle et technologique.

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