Alors que la France célèbrera dans quelques jours l’abolition de la monarchie, du côté du plat pays on y fêtera, le 21 juillet, le serment qui a en a marqué le début. Si les titres de noblesse se transmettent le plus souvent par hérédité, certains individus inconsolables de ne pas être nés du bon côté ne se gênent pas pour s’en octroyer un. C’est le cas d’Alfons Van Pelt, photographe belge qui, dès qu’il en a l’occasion, s’autoproclame Duc.
Pour les imposteurs, l’article 230 du code pénal belge prévoit une peine à l’encontre de quiconque se sera publiquement attribué des titres de noblesse qui ne lui appartiennent pas.
Il faut savoir qu’en Belgique seules cinq familles ont le droit de porter le titre de Duc, il s’agit des familles d’Arenberg, de Beaufort-Spontin, de Looz-Corswarem, d’Ursel et de Croÿ… Et visiblement Van Pelt n’en fait pas partie.
En plus de s’inventer un titre, il semblerait que Monsieur Van Pelt ou devrais-je dire "Duc van Pelt" mène grand train ; croit-il peut être comme beaucoup, que les nobles sont tous très bien nantis. Il parait même qu’il demanderait d’afficher son prétendu blason lorsqu’il séjourne dans un hôtel - la mégalomanie n’a donc pas de limites pour ce roturier qui n’assume visiblement pas son statut social.
Comme le rappel l’ANRB, l’association de la noblesse du royaume de Belgique, être noble implique surtout des obligations envers son pays mais requiert également le respect de certaines valeurs telles que l’honneur et l’honnêteté. De cela, il semblerait là encore que Mr Van Pelt en soit dépourvu.
Mais qu’il ne perde pas espoir, il lui reste encore une chance d’obtenir, légalement cette fois-ci, le précieux sésame : "rendre un service exceptionnel à la Belgique". A la vue de ses talents de photographe "Duc" VAN PELT a encore beaucoup de chemin à parcourir pour figurer parmi la vingtaine de chanceux, qui chaque année, sont anoblis par leur Souverain.
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