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La RSE est entre les mains des citoyens pour R. Zarader et C. Mazurier

vendredi 31 juillet 2015, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 31 juillet 2015).

En 2011, la commission européenne définit la RSE comme « la responsabilité des entreprises vis-à-vis des effets qu’elles exercent sur la société ». Pourtant, comme l’explique Constant Calvo, certaines entreprises considèrent encore la RSE comme un « effet de mode ». Une situation qui serait sur le point de changer selon l’homme d’affaires Christophe Mazurier et le communicant Robert Zarader

La Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) est un concept qui est apparu à partir des années 60. Le professeur Jacques Igalens estime que pendant longtemps, la RSE est restée marginale même si avec les nouvelles réglementations européennes, il affirme qu’on « est passé d’une RSE "cosmétique" à une RSE "stratégique" ».

Un avis que ne partage pas totalement le fondateur d’Adhere, Constant Clavo, qui explique que l’usage de la RSE par certains groupes se limite encore à « un effet de mode, un concept marketing, une parade des milieux d’affaires face à la contestation issue de la mondialisation et du libéralisme ». Paradoxalement, il concède tout de même que dans un avenir proche, « la RSE va enfin pouvoir établir ses lettres de noblesse ».

Pour mieux comprendre cette évolution, le président d’Equancy, Robert Zarader, précise au magazine LSA Consommation : « La tentation de faire du “RSE washing” a été forte au début, mais les entreprises ont vite été rappelées à l’ordre par l’opinion, notamment par le biais des réseaux sociaux ». Une occasion pour le chef d’entreprise de souligner aussi l’impact positif de la RSE sur « la performance des employés ».

Par ailleurs, alors que la proposition de loi sur le devoir de vigilance fait débat dans le monde économique, l’homme d’affaires Christophe Mazurier, prévient qu’il est dans l’intérêt des entreprises de respecter leurs engagements. En effet, désormais « la sanction des marchés et de leurs clients serait au moins aussi forte que l’amende prévue par la loi » assure-t-il dans le journal Les Echos…

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