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Les Voitures qui Brûlent !

mercredi 30 décembre 2009, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 30 décembre 2009).

Voitures incendiées :

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Voitures en Mai68

Spécialité des révoltés en France depuis Mai68 et le record de la rue Gay-Lussac [Voir photo ci-contre le lendemain de la nuit des barricades du 10 au 11 mai 1968]. Le pouvoir a voulu en faire un baromètre des violences "urbaines" mais sur ce plan aussi il a échoué ! D’où l’interdiction faite aux préfectures de "Communiquer" sur ce sujet.

Un parlementaire socialiste veut contraindre le ministère de l’intérieur à la transparence sur le nombre de véhicules incendiés lors des nuits des 31 décembre et 14 juillet, devenues des rituels violents dans les métropoles françaises.

Jean-Jacques Urvoas, député socialiste du Finistère, a déposé une série de questions écrites au gouvernement sur le bilan des nuits de violences urbaines lors de la dernière fête nationale, épisode pour lequel le ministère de l’intérieur avait intimé l’ordre aux préfectures de ne pas répondre aux journalistes (Le Monde du 17 juillet). Plusieurs enquêtes journalistiques avaient en effet démontré que les statistiques rendues publiques étaient minorées.

La nuit du 13 au 14 juillet avait été marquée par "quelque 500" véhicules brûlés en une seule nuit, selon la police, soit le plus mauvais chiffre depuis plusieurs années. Il suivait un bilan de la Saint-Sylvestre 2008 catastrophique : 1 147 voitures parties en fumée, un résultat très nettement supérieur à celui de l’année précédente (878) et comparable aux nuits les plus tendues de la crise des banlieues de 2005.

Début décembre, M. Urvoas est revenu à la charge avec une nouvelle question écrite, restée pour l’heure sans réponse. "Il y a une vraie volonté de masquer ces données, parce qu’elles sont gênantes pour le gouvernement", se désole-t-il. Sollicité par Le Monde, l’entourage du ministre de l’intérieur n’a pas souhaité répondre.

La Place Beauvau, cette fois, a peau­finé son dispositif de sécurité pour le réveillon durant des semaines. Il s’agit, tout d’abord, de rendre le passage à l’acte plus difficile. Outre l’interdiction des mortiers de feux d’artifice, le ministre de l’Intérieur, Brice Hortefeux, a pris un arrêté pour interdire la vente au détail de carburants du 30 décembre au 2 janvier inclus. La police veut compliquer la préparation de bombes incendiaires. « Mais les inconditionnels du feu de voiture auront certainement pris les devants en constituant des stocks », confie un commissaire de la Sécurité publique. L’un de ses collègues ajoute qu’un simple carré d’allume-barbecue enflammé sous un pneu suffit à embraser un véhicule en quelques minutes…

On rigole bien Place Beauveau !

Comme par le passé le prolétariat urbain est déraciné, plus interlope encore, résultat de la destruction de l’ensemble des sociétés traditionnelles sur tous les continents.

Ni les religions, ni les races, ni les cultures n’ont permis au capitalisme de séparer durablement la question sociale universelle de sa saisie par les masses révoltés.
La guerre sociale vient de s’imposer comme sujet au cœur de la société du spectacle.
Chaque voiture qui brûle éclaire le néant de ces nuits de couvre feu d’une lueur d’espoir !
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