VIVE LA RÉVOLUTION
Accueil du site > Comment publier un article > LYON : Mort sous les coups pour une bière

LYON : Mort sous les coups pour une bière

jeudi 31 décembre 2009, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 31 décembre 2009).

Michaël Blaise, 25 ans, immobilisé par des agents de sécurité pour vol à l’étalage au magasin Carrefour de la Part-Dieu, a succombé à un malaise survenu dans le magasin lors de sa garde.

Le jeune marginal, logé dans un foyer à Lyon, a été repéré en train de voler des bouteilles de bière au supermarché Carrefour du quartier de la Part-Dieu, dans le 3è arrondissement de Lyon. Les agents de sécurité du magasin l’ont massacré dans une salle de contrôle du magasin. Le jeune homme a perdu connaissance."Les policiers, appelés aussitôt, ont mis 50 minutes à arriver.

Le jeune homme a été plaqué contre un mur, puis contre une table haute", a poursuivi Me Metaxas le défenseur des vigiles, précisant que les efforts pour le maîtriser avaient duré "une demi-heure environ". Le jeune homme a ensuite perdu connaissance en tentant de se dégager. Il a reçu les premiers soins par un manager des vigiles, avant l’arrivée des pompiers. Il est mort à l’hôpital mardi après-midi. D’après les résultats de l’autopsie, "d’une asphyxie mécanique par compression de la cage thoracique" et portait des hématomes "au bras et au front". Selon le parquet, la victime était, avant son interpellation par les vigiles, dans un état "agité" et son éventuelle alcoolisation reste "soumise à vérification".

le procureur accable les vigiles

Ce jour-là, il est à la recherche d’alcool. Croyant être à l’abri des regards, il s’empare de quelques bouteilles, mais les vigiles le repèrent aussitôt sur les caméras de vidéosurveillance. « Sur les images appartenant aux caméras de vidéosurveillance qui ont enregistré la scène, on voit qu’il y a eu des échanges verbaux, de la provocation, dit-il. À un moment, un vigile se lève et le jeune homme se prend un coup de poing dans le visage. Dès lors, il commence à se rebiffer. C’est à partir de là que les quatre agents lui sautent dessus. Les images parlent d’elles-mêmes. On les voit le coucher littéralement sur la table. L’un d’eux lui retient le bras derrière le dos. Ils l’ont maintenu comme ça pendant au moins cinq minutes sans que personne ne réagisse. Ils étaient tous les quatre sur lui. C’est tout simplement ahurissant », conclut le procureur de Lyon.

Sale odeur de tabassage en règle dans ces témoignages confus de vigiles.

SPIP | squelette | | Plan du site | Suivre la vie du site RSS 2.0