VIVE LA RÉVOLUTION
Accueil du site > Comment publier un article > Periflex international consulting : une entreprise mafieuse (...)

Periflex international consulting : une entreprise mafieuse ?

mardi 15 septembre 2015, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 15 septembre 2015).

La mondialisation a favorisé l’émergence d’entreprises douteuses qui disparaissent après avoir brassé beaucoup d’argent. Exemple avec la société luxembourgeoise Periflex International Consulting SA, anciennement dirigée par Alfons van Pelt.

Les entreprises qui flirtent à la frontière de la légalité et des activités mafieuses sont de plus en plus nombreuses dans notre économie mondialisée. Elles ne sont pas illégales, pourtant elles servent souvent de paravent à des activités peu louables. La plupart du temps, elles sont créées dans des pays où la fiscalité est très accueillante ; elles ont un ou plusieurs établissements dans des paradis fiscaux ; leurs dirigeants sont rarement identifiables et leurs activités généralement obscures. Mais elles brassent beaucoup, beaucoup d’argent. Mais le Grand-duché n’est qu’une boite à lettres pour Periflex International Consulting, créée en octobre 1998 : l’adresse de la société se trouve chez Vainker et Associates, des professionnels de la domiciliation d’entreprises. Par ailleurs, Alfons van Pelt n’apparait pas, c’est son épouse qui est membre du conseil d’administration.

Du Luxembourg à Singapour…

Dès l’ouverture de Periflex au Luxembourg, Alfons van Pelt crée une succursale à Anvers en Belgique. Il devient salarié de l’entreprise, mais ni le titre de sa fonction ni le montant de sa rémunération ne sont connus. En 2006, une filiale de Periflex, est créée à Singapour. Au cours de cette période, l’entreprise se développe et engrange des millions d’euros.

Quelle est donc cette activité qui lui permet de gagner autant d’argent ? Impossible de le savoir. « Je n’ai jamais compris ce qu’il y avait derrière Periflex » reconnaît une ancienne salariée. L’unique client régulier connu est la multinationale spécialisée dans la messagerie express : UPS.

Curieusement, « lorsque UPS rendait visite à Periflex, le bureau d’Alfons van Pelt était vidé et son nom enlevé » confie une autre salariée. Pourquoi ? Mystère. En 2012, l’affaire périclite. Le chiffre d’affaires fond, mais les charges restent, elles, particulièrement élevées : 1,6 millions d’euros dont 666.000 euros pour la masse salariale, alors qu’il ne reste que huit salariés. L’année suivante, en 2013, l’entreprise enregistre une énorme perte.

En clair, Alfons van Pelt, s’est grassement enrichi sur le dos de l’entreprise. Au cours des six dernières années, le chiffre d’affaires a été absorbé essentiellement par les salaires et les prestations à des tiers. Ensuite, il a requis volontairement la faillite de sa société et a réussi à se faire nommer liquidateur de celle-ci ! Periflex a été radiée le 7 janvier 2015. Depuis, Alfons pointe au chômage, mais roule en Porsche 911 !

4 Messages de forum

  • Article intéressant et édifiant qui met en lumière le fait qu’il existe certainement un très grand nombre de sociétés comme celle-ci à travers le monde. Quels intérêts servent toutes ces sociétés ? Sûrement pas exclusivement des intérêts individuels ! Selon nous ces sociétés sont destinées, soit à collecter des masses d’argent, soit à les faire transiter ou les deux, et elles ne peuvent exister sans une expertise en matière de droit en général (droit du commerce, bancaire, pénal etc), mais surtout sans l’aide des pouvoirs divers et variés, officiels ou occultes (les deux étant souvent liés). Les « Alfons » ne peuvent être que des exécutants (du menu fretin) à qui il est permis d’exercer leur escroquerie et vivre en paix à condition qu’ils aient payé leur dîme et respecté leur parole, sans quoi ils s’exposent à de lourdes conséquences. On pourra regretter que dans ce genre d’affaires c’est surtout le mystère qui domine et que la justice, le journalisme d’investigation ne cherchent pas à nous éclairer, mais ni l’un ni l’autre ne sont payés pour cela car celui qui paye est à l’évidence celui qui commande et réciproquement (merci Pierre Dac). On se rappellera de l’invraissemblable affaire de l’OTS (lire notamment l’excellent travail de Maurice Fusier, l’impossible procès O.T.S. éditions des Traboules) où tout est dans tout, la justice, le grand banditisme, l’État, les sociétés secrètes (la Franc maçonnerie comprise), la corruption etc etc etc, et pour finir le crime de sang qui parachève le tout pour mieux l’exorciser (sans doute) et repartir sur des bases plus solides. Car dans ces affaires rien n’est jamais réglé une fois pour toute, ce sont d’éternels disparitions, transformations, recréations… comme dans la nature en quelque sorte. Nous terminerons par une observation qui n’est sans doute qu’une coïncidence (mais les coïncidences ont aussi leur sens et les invraissemblances se rejoignent souvent), c’est celle de la date du 7 janvier 2015.

    « Ensuite, il a requis volontairement la faillite de sa société et a réussi à se faire nommer liquidateur de celle-ci ! Periflex a été radiée le 7 janvier 2015. Depuis, Alfons pointe au chômage, mais roule en Porsche 911 ! »

    Tout va bien, ne changeons rien !! (c’est nous qui avons souligné les parties symboliques)

    Bien à vous.

    PEV

  • Tous ceux qui ont travaill chez Periflex savent bien ce qui s’est pass avec UPS !! Ce type est un vrai voyou. Il se faisait passer pour un duc, c’etait pathetique

  • Periflex international consulting : une entreprise mafieuse ? 11 décembre 2015 11:17, par John Lennar

    …..et tous ceux qui ont perdu leur job à cause de ce megalo c’est bien dit : on nous a bien oublié et jetés comme des malpropres !

  • Quelle surprise (ou pas) de voir ces articles sur Alfons. Pas étonnant. Il y a une justice ! on le connait bien et on sait ce qu’il a fait. Qui sème le vent récolte la tempête…!

SPIP | squelette | | Plan du site | Suivre la vie du site RSS 2.0