En plus des hélicoptères russes Ka-52K développés spécifiquement pour les Mistral, il faut noter que, réciproquement, les Mitral ont été construits pour ce type d’appareil. D’autres technologies ont été adaptées aux exigences russes : système de géolocalisation GLONASS, appareils de communication, de cryptage, radars, double coque pour la navigation polaire. Les futurs acheteurs des Mistral seront donc obligés de traiter avec la Russie à un moment ou à un autre pour pouvoir exploiter ces navires. Ça tombe bien, en ce moment, l’Égypte de Sissi s’entend très bien avec la Russie de Poutine !
Mistral : l’accord franco-égyptien porte sur 950 M EUR
http://fr.sputniknews.com/international/20150923/1018359947.html
20:19 23.09.2015 (mis à jour 21:08 23.09.2015)
Selon le président François Hollande, Paris ne perd rien financièrement suite à cet accord destiné à remplacer le contrat avec Moscou de 1,2 milliard d’euros.
L’accord franco-égyptien sur la vente des navires Mistral, dont la livraison à Moscou avait été annulée, porte sur quelque 950 millions d’euros, ont rapporté mercredi les médias se référant à l’entourage du ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian.
L’accord prévoit en outre la formation d’équipages égyptiens pour les deux porte-hélicoptères qui seront livrés par la France début mars 2016.
Le président français François Hollande a assuré mercredi à Bruxelles que la France livrerait les deux bâtiments de projection et de commandement de classe Mistral à l’Egypte "sans rien perdre financièrement".
Selon l’amiral Alain Coldéfy, directeur de recherche à l’IRIS et spécialiste de la politique et stratégie de défense, que la vente des deux navires au Caire permet à Paris de sortir gagnant dans cette affaire. "Peut-être qu’à court terme, il y aura un léger dédit pour la vente +sèche+, mais on est dans un contexte de relations politiques avec les 24 Rafales, avec la frégate multi-missions (…), avec les corvettes Gowind, avec tout un tas de choses, un processus de formation qui va être assez long. Donc sur le long terme, la France sera gagnante, ça c’est certain", a indiqué l’amiral Coldéfy à Sputnik.
En vertu d’un accord conclu le 5 août dernier entre Paris et Moscou après huit mois d’intenses négociations, le gouvernement français a annoncé le versement aux autorités russes de 949,7 millions d’euros, correspondant aux avances versées par la Russie pour l’acquisition des deux navires, dont le prix d’achat devait s’élever à 1,2 milliard.