VIVE LA RÉVOLUTION
Accueil du site > Comment publier un article > La preuve que les attentats de Paris sont un false-flag (David J. Feldmann (...)

La preuve que les attentats de Paris sont un false-flag (David J. Feldmann pour Wikistrike, le 18 Novembre 2015))

vendredi 20 novembre 2015, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 20 novembre 2015).

Un exercice simulant des attentats a été conduit le matin même de l’attaque par les services d’urgence hospitaliers, sous le contrôle des ministères de l’Intérieur (tiens encore Cazeneuve…) et de la Défense. Une coïncidence que l’on avait déjà relevée lors des attentats du 11 septembre 2001 à New York et Washington, de ceux du 11 mars 2004 à Madrid, ou encore de ceux du 7 juillet 2005 à Londres.

Remarque de do : si certaines interprétations des faits me semblent tirés par les cheveux, ou à tout le moins très hypothétiques, diverses remarques sont par contre très pertinentes, comme celle ci-dessus.


BREAKING NEWS - La preuve que les attentats de Paris sont un false-flag

http://www.wikistrike.com/2015/11/b…

Publié par wikistrike.com le18 Novembre 2015, 09:23am

Présentation générale des faits les plus accablants

La vague d’attentats qui s’est abattue sur Paris pose quelques interrogations. Nous allons énumérer ici les faits qui nous font dire que la thèse officielle de ces attentats de Paris ne tient pas la route. Il est courant de qualifier de « complotiste » les articles qui dérangent et qui sont reproduits par des sites internet de toutes obédiences, y compris par d’authentiques extrémistes. Nous n’y sommes pour rien, nous ne faisons que relever des faits. Que le lecteur se fasse sa propre idée mais franchement, il faut vraiment être de mauvaise foi pour ne pas voir la supercherie de ces attentats…

Déjà pour commencer, une chose simple qu’aucun média n’a osé relever, rappelons quand même que l’Etat français a remis les frontières le jour des attentats, déployant ainsi trente mille policiers, lesquels ont été mobilisés pour cette opération de contrôle aux frontières devant durer un mois dans le cadre de la conférence de Paris sur le climat (COP21). Comme c’est bizarre… Après les attentats le même jour, cette fermeture des frontières se trouve prolongée avec l’Etat d’urgence décrété…

Le jour même des attentats, vendredi 13 novembre 2015, toujours le même, non vous ne rêvez pas, est présenté le matin même le nouveau "Plan Armes" du gouvernement visant à renforcer le contrôle des armes et des identités aux frontières sur le territoire national et européen. Bernard Cazeneuve, ministre de l’Intérieur, tiendra un discours pour présenter ce nouveau « Plan armes » à Nanterre le matin du vendredi 13 novembre 2015, quelques heures avant les attentats. Ces nouvelles mesures étaient critiquées car jugées trop fascisantes, mais avec les attentats du même jour, hop, celles-ci seront bientôt votées comme une lettre à la poste. Comme c’est bizarre… (source : http://www.interieur.gouv.fr/Le-min… )

Un jour avant les attentats, Le 12 novembre, l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales —rattaché au ministère de l’Intérieur— (tiens encore Cazeneuve…) publiait un rapport selon lequel le terrorisme était devenu la seconde préoccupation des Français après le chômage…( source : « La grande peur du terrorisme », Timothée Boutry, Le Parisien-Aujourd’hui en France, 13 novembre 2015.)

Et pour finir, un exercice simulant des attentats a été conduit le matin même de l’attaque par les services d’urgence hospitaliers, sous le contrôle des ministères de l’Intérieur (tiens encore Cazeneuve…) et de la Défense. Une coïncidence que l’on avait déjà relevée lors des attentats du 11 septembre 2001 à New York et Washington, de ceux du 11 mars 2004 à Madrid, ou encore de ceux du 7 juillet 2005 à Londres. (source : Cf. Intervention du Dr Patrice Pelloux, président de l’Association des médecins urgentistes de France, sur France Info à 10h26 et au journal du soir de France2, le 14 novembre 2015. « Comment le Samu s’est préparé aux attentats simultanés de Paris », Kira Mitrofanoff, Challenges, 15 novembre 2015.)

Exercices au Samu le matin-même de l’attaque terroriste
simulant des attentats multi-sites !

France-info 14 novembre 2015

Cliquer sur l’image pour écouter la vidéo.

Ainsi, quand on fait déjà un premier scan des événements, c’est-à-dire juste une petite analyse globale, on se rend compte à quel point la thèse officielle des attentats vole en éclats, cédant sous la pression simple et logique des faits. Les faits sont accablants, et tout cela démontre que les attentats de Paris ont bien été planifiés par les hauts services de l’État français.

[note de do : Jusque là tout tient parfaitement debout, dans cette démonstration.]

Mais il y a encore plus fort, nous allons maintenant nous intéresser à la personne de Brahim Abdeslam.

Le cas Brahim Abdeslam

Brahim Abdeslam, 31 ans, commando kamikaze impliqué dans les attentats du vendredi 13 novembre 2015, était propriétaire du café Les Béguines situé dans une petite rue tranquille du quartier de Karreveld, à Molenbeek en Belgique. Ce bar faisait également office de coffee shop. Les autorités communales ont ordonné le 2 novembre la « fermeture au public de l’établissement », pour une « durée de 5 mois prenant cours le 5 novembre 2015 pour se terminer le 4 avril 2016 ».

(Source : le Parisien http://www.leparisien.fr/faits-dive… )

Brahim Abdeslam s’est fait exploser, seul, à 21h41 à la terrasse du bistrot Comptoir Voltaire, au 253 boulevard Voltaire, à deux pas de la place de la Nation, vendredi soir, blessant grièvement une quinzaine de personnes. Selon le récit du responsable du café à L’Express, le terroriste s’est installé tranquillement dans le café. C’est lorsqu’il a passé la commande qu’il s’est fait sauter. La serveuse, Catherine, a été blessée à l’abdomen et au thorax. Hospitalisée, ses jours ne seraient plus en danger, selon ses collègues, sous le choc.

Il avait loué une voiture Seat noire, immatriculée en Belgique, et retrouvée à Montreuil, près de Paris, au lendemain des attaques. A son bord, trois fusils d’assaut kalachnikov, onze chargeurs vides et cinq pleins…

Comme par hasard, les autorités ordonnent la fermeture de son bar quelques jours avant les attentats de Paris, que lui a-t-on promis en échange ? De l’argent probablement [note de do : Interprétation litigieuse. Quand "on" ferme un bar pour trafic de drogues, "on" ne donne pas de fric en échange. C’est une punition !], ce n’était donc pas son but de se faire exploser…

De plus, Brahim Abdeslam buvait de l’alcool et fumait du cannabis à outrance, c’était un délinquant de droit commun, il n’avait pas le profil d’un fanatique religieux prêt à mourir en martyr. Continuons, il s’installe tranquillement à la terrasse d’un café et se fait sauter, sans crier « Allah akbar », isolé des autres personnes sauf de la serveuse… Et ne tuant personne… Même pas la serveuse qui est à moins d’un mètre de lui ! Incroyable cette ceinture d’explosifs !… Ce n’est pas très logique, un vrai kamikaze ne s’assoit pas à la terrasse d’un café pour passer une commande, secondement, il revendique son acte, troisièmement, il ne laisse pas une voiture remplie d’affaires personnelles, d’armes et de munitions prêtes à servir. Et quatrièmement, s’il avait porté une vraie ceinture d’explosifs il y aurait eu des morts car l’explosion aurait été bien plus puissante.

Or, l’explosion a été vraiment peu puissante. La preuve : la serveuse à côté de lui n’est même pas morte, mais seulement blessée et on veut nous faire croire qu’il est rentré pour se faire exploser avec une ceinture d’explosifs. Franchement, cela ne tient pas la route. S’il avait eu une vraie ceinture d’explosifs, il y aurait eu un tas de cadavres, et la serveuse à moins d’un mètre de lui aurait volé en éclats !

Il n’a jamais voulu se faire sauter, il devait attendre et aller chercher les autres en voiture après leur fusillade. Les services secrets ont déclenché à distance des micro-explosifs qu’ils ont dissimulés dans son blouson ou dans la ceinture de son pantalon, assez puissant pour le tuer lui et blesser des gens alentour sans grande gravité. Tout cela dans le but de faire croire à un attentat suicide. Non seulement il n’y a aucun mort sauf celui qui travaille pour les services secrets et dont il faut se débarrasser, comme dans l’affaire Merah, mais cela passe pour un attentat suicide et provoque quand même une peur terrible. D’une pierre on fait deux coups. On fait naitre une peur terroriste en faisant zéro mort, à qui profite le crime ? Personne n’a relevé l’incohérence de cet acte car les morts du Bataclan aveuglent tout le monde. [note de do : Ce que dit ce paragraphe n’est pas du tout certain, c’est seulement une possibilité à envisager. D’autant plus que vu ce qui s’est passé au Bataclan, je n’ai vraiment pas l’impression que les organisateurs des attentats de Paris aient voulu éviter les victimes. Ou alors, il faut se dire qu’ils aiment bien les spectateurs du foot et les gens qui fréquentent les bistrots, mais qu’ils détestent les concerts de musique ? D’ailleurs, vous avez vu, Hollande n’était pas au Bataclan, il était au foot. Amusant, non ? le pouvoir aime le sport qui sert à abrutir le bon peuple, mais pas la "culture" qui peut servir à lui ouvrir les yeux ! Il me paraît clair que s’il y a eu si peu de victimes au stade de foot c’est parce qu’Hollande était présent et qu’il ne fallait lui faire courir aucun risque. Par contre, il n’était pas dans le bistrot dont il est ici question. Et les clients d’autres bistrots ont eu bien moins de chance que ceux de celui-ci.]

Photo : WikiStrike

Le mystère des 3 kamikazes du Stade de France

Pourquoi se sont-ils fait sauter à ces endroits-là ? Tout le monde s’interroge. Personne ne comprend. Enquêteurs et experts tentent de savoir pourquoi, alors qu’ils auraient pu provoquer un carnage et une panique mortelle, les trois kamikazes du Stade de France se sont fait sauter vendredi 13 novembre dans des lieux isolés, ne tuant qu’une personne, et encore probablement par accident, là où ils auraient pu faire beaucoup plus de victimes [note de do : Très intéressante remarque. La solution est simple : il ne fallait courir aucun risque de tuer ou même blesser le Président Hollande qui allait voir le match de foot ! Mais il fallait, pour le spectacle, qu’Hollande soit présent à l’un des lieux d’attentats. Donc attentats au stade de foot, mais avec quasiment pas d’autres morts que les kamikazes]. Rappelons ici la chronologie des faits :

21h20 Au niveau de la porte D, le premier djihadiste actionne le détonateur de sa ceinture explosive remplie de TATP (explosif artisanal) et de boulons. Un passant, proche de lui, est tué.

21h30. Nouvelle détonation. Seule victime : le djihadiste, dont le corps coupé en deux gît sur le bitume. La vitrine du restaurant voisin est à peine fendue.

22h. Dans une rue voisine, une dernière explosion ne tue que le porteur de la ceinture piégée, dans l’entrée d’une impasse, comme s’il s’était isolé avant d’appuyer sur le bouton mortel.

A la fin de la rencontre. S’ils avaient attendu le coup de sifflet final, quand des milliers de personnes se pressent vers le métro, ils auraient là aussi fait de terribles dégâts, d’autant que Paris aurait déjà été sous le coup des attaques contre les restaurants et le Bataclan.

"C’est incompréhensible", confie dimanche à l’AFP, sous le sceau de l’anonymat, une source policière. "Il est miraculeux qu’il y ait eu si peu de victimes. Concrètement, ce qu’ils ont fait, à part se suicider, ça n’a aucun sens." "Ce n’est pas la bonne heure : si vous voulez faire un carnage, vous faites ça au moment de l’entrée ou de la sortie des spectateurs, ajoute le même policier. Autant ce qui s’est passé dans Paris intra-muros a du sens, autant là ce sont juste des mecs qui se sont suicidés."

Wikistrike va maintenant résoudre en direct l’énigme [note de do : L’interprétation donnée ci-dessous par cet article est loin d’être certaine, mais c’est en effet une possibilité. Personnellement, je pencherais plutôt pour dire que ces kamikazes, biens drogués, obéissaient tout simplement à des ordres qu’ils avaient reçu auparavant, et qu’on avait évité de leur donner des kalachnikovs afin d’être sûrs qu’ils ne pussent rentrer en force à l’intérieur du stade de foot].. La clé de compréhension résidait dans le cas Brahim Abdselam que personne n’a vu… à part nous. Et que nous venons d’élucider quelques lignes plus haut.

Le premier djihadiste se surprend lui-même à exploser, c’est pourquoi il y aura un mort… Car ce n’est pas lui qui déclenche le minuteur, secondement, les services secrets ne le préviennent pas, donc ces derniers ne pouvaient pas savoir qu’au moment même ou ils actionnaient le minuteur, le djihadiste frôlait une personne.

C’est pourquoi 10 minutes après, pour éviter un autre mort accidentel, ils arrivent à isoler l’autre djihadiste en le guidant, en lui parlant, lequel comme les deux autres devait porter une oreillette. [note de do : Interprétation très litigieuse : Franchement, qu’est-ce que les services secrets en ont à foutre d’un "mort accidentel", pourvu que ce ne soit pas le Président ! Il y a eu combien de morts au Bataclan ?!

Et 30 minutes après ils ont dû trouver un vice, raconter n’importe quoi, une histoire à dormir debout au troisième afin que celui-ci s’isole dans une impasse, seul, pour qu’ils le fassent sauter à son tour sans faire de victimes. Les services secrets voulaient les faire sauter sans causer de victimes, voilà pourquoi personne ne comprend leurs actes. Si les terroristes avaient été de vrais kamikazes, ils auraient fait de nombreux morts. Car ils se seraient fait exploser au bon moment et avec bien plus d’explosifs.

Ce qui prouve de manière certaine qu’ils étaient manipulés par les services secrets, c’est déjà le fait qu’ils aient explosés isolés sans faire de mal à personne [note de do :bonne remarque], et que secondement, leurs ceintures d’explosifs était de qualité très faible. De plus, quand un kamikaze veut faire un gros coup, il n’utilise jamais une ceinture mais un gilet d’explosifs, bien plus puissant.

La preuve irréfutable est le second djihadiste, dont le corps n’a même pas explosé, mais s’est seulement retrouvé coupé en deux. La vitre à proximité de lui se retrouve fendue, même pas brisée. Preuve que tout était calculé pour faire le moins de victimes possible. C’est un false flag absolu. C’est la preuve que l’État français est bien derrière : vouloir créer la terreur avec le moins de victimes possibles pour faire passer le changement de constitution tant désiré. C’est tellement gros qu’il est à peine croyable que personne n’ait deviné la supercherie. C’est pourtant d’une simplicité déconcertante.

3 apprentis kamikazes sans cervelle munis de ceintures d’explosifs moyens faites pour tuer un ou deux pigeons, 3 débiles avec des oreillettes d’où ils reçoivent leur ordre, 3 abrutis munis de GPS incrustés dans leur ceinture d’explosifs qu’on promène et qu’on file, voilà nos 3 marionnettes avec lesquelles les services secrets français ont joué aux jeux vidéo. Le Djihad international est devenu la PlayStation des services secrets français. [note de do : possible mais loin d’être certain cette histoire de GPS et de téléguidage par oreillette. Des ordres donnés à l’avance à des types paumés, drogués, et à qui l’on n’a pas donné de kalachnikov afin d’être sûr qu’ils ne puissent rentrer en force dans le stade de foot, cela me paraît bien suffisant pour expliquer ces choses.]

Le cas Salah Abdeslam

Soupçonné d’être l’un des huit auteurs des attentats de Paris vendredi, Salah Abdeslam, frère de Brahim Abdeslam, le soi-disant kamikaze du boulevard Voltaire, pour une raison indéterminée, recul ou raté, Salah Abdeslam n’a pas déclenché de ceinture explosive à l’inverse de son frère et des six kamikazes qui ont agi au Stade de France et au Bataclan. Les enquêteurs pensent que Salah et son frère Brahim ont pu former l’équipe qui a tiré à la kalachnikov sur des terrasses et des restaurants, y semant la mort et se déplaçant en Seat.

Salah Abdeslam a été exfiltré en Belgique par ses deux amis Hamza Attou et Mohamed Amri. Ils ont fait en voiture le trajet Molenbeek-Paris-Molenbeek - plus de 600 km et 6 heures de route – dans la nuit du vendredi au samedi matin.

Les enquêteurs ont trouvé du nitrate d’ammonium aux domiciles de ces deux complices ainsi que des munitions de calibre 5.56 et de 7.62, adapté aux kalachnikovs. Le nitrate d’ammonium est un composant utilisé pour la fabrication d’engrais, mais est hautement dangereux. C’est ce composant chimique qui avait entrainé l’explosion accidentelle de l’usine AZF de Toulouse en 2001, faisant 31 morts.

Le commanditaire des attentats est l’ami d’enfance de Salah Abdeslam, le célèbre Abdelhamid Abaaout, qui a pour kounia (nom de guerre) Abou Omar. Ce dernier travaille pour l’EMNI, il s’agit de la sécurité intérieure de l’Etat Islamique (Daesh). L’EMNI est également chargé d’envoyer des espions et des kamikazes en Europe. Chaque espion touche 50 000 € par l’EMNI pour faire une attaque en Europe. Et beaucoup plus s’il est prêt à se faire exploser (dans ce cas précis c’est la famille du martyr qui touche l’argent). C’est Abou Omar en personne qui gère les dossiers.

Ainsi, il faut comprendre que Salah Abdeslam est protégé par les plus hautes autorités de Daesh. Mais lui et son frère Brahim qui organisaient les attentats de Paris ne devaient pas mourir, mais accompagner et gérer les martyrs. Ils se sont fait doubler par les services secrets français de peur qu’ils ne parlent. Car il est au courant des accords secrets entre la France et Daesh (voir la conclusion). Pour Brahim cela a fonctionné, mais Salah, lui, sentant le coup fourré, a changé de vêtement, s’est débarrassé du dispositif GPS ainsi que de la ceinture explosive. Et ensuite s’est enfui vers la Belgique pour rejoindre plus tard la Syrie. [note de do : Ce que dit ce paragraphe est une possibilité, rien de plus. Je trouve que l’auteur a un peu trop tendance à broder. Il ne faut pas forcément chercher à tout expliquer. Démontrer que les services secrets français ont organisé les récents attentats de Paris me paraît amplement suffisant. Inutile de se perdre dans des considérations trop hypothétiques, présentées de surcroît comme étant certaines, ce qui nuit grandement à l’effet voulu par un tel texte.]

Conclusion

Tous ces faits démontrent sans équivoque que l’État français a tout coordonné avec les services secrets, manipulant des islamistes comme des marionnettes, et ce dans leur propre intérêt : changer la constitution, pour faire et imposer un Patriot Act à la française, comme les Américains après les attentats du World trade Center. Ils se sont servis de Daesh et de ses agents, comme ils l’ont fait au début pour tenter de renverser Bachar al-Assad en Syrie.

N’oublions pas que Daesh est une création artificielle. Ce n’est que l’instrument de la politique de plusieurs États et multinationales. En Syrie, la présence d’officiers français encadrant des groupes armés extrémistes lorsqu’ils perpétraient des crimes contre l’humanité est largement attestée.

En effet, la France n’a pas toujours bombardé Daesh, mais lui a largué des armes durant plus d’un an. Ce point est ignoré de la presse occidentale, mais a été largement discuté un an durant par la presse arabe et perse. La vérité a éclaté au grand jour lorsque cinquante analystes du CentCom ont dénoncé les mensonges des rapports sur la Coalition, qu’une enquête interne a été déclenchée et que, finalement, le général John Allen a été contraint à la démission. Voir notamment : « Stewart, Brennan et Cardillo dénoncent les manipulations du Renseignement au Pentagone » et « Le général Allen présente sa démission (Bloomberg) », Réseau Voltaire, 12 et 23 septembre 2015.

David J. Feldmann pour Wikistrike

Ils voient des complotistes partout !

La théorie du complotisme est un vaccin inventé par le pouvoir pour neutraliser par avance toute dénonciation de ses manipulations, lui permettant ainsi à loisir de continuer, malgré les dénonciations, à commanditer divers attentats terroristes et à mettre en scène la "lutte contre le terrorisme", pour justifier des lois dictatoriales lui autorisant d’espionner et de contrôler totalement la population, et ainsi d’empêcher la révolution.

Article complet ici : http://mai68.org/spip/spip.php?article8947

Les services secrets français ont-ils organisé les attentats de Paris pour faire accepter un coup d’État ?

L’ÉTAT D’URGENCE EST UN COUP D’ÉTAT

Spectacle de terrorisme à Paris des 13 et 14 novembre 2015. Quelques éléments de réflexion…

À Paris, les kamikazes étaient tous équipés de ceintures ou gilets explosifs, qu’ils ont actionnés pour commettre leur attentat ou au moment d’être tués par la police : une première en France ! Comme fabriquer un tel gilet explosif n’est pas à la portée du premier bricoleur venu connecté sur internet, il faut se demander qui, en France, les leur a procurés.

Bien sûr, si les terroristes étaient sous la protection des services secrets français, ils n’avaient aucun problème pour obtenir de leur part des gilets explosifs, ni pour rentrer au Bataclan avec lesdits gilets et avec des kalachs.

Il y a des élections en France dans moins de trois semaines. Et, il y a peu de temps, le dictateur turc Erdogan a commandité un attentat pile trois semaines avant des élections qu’il a ainsi gagnées ; alors que, sinon, sans ces attentats qui l’ont fait passer pour un héros antiterroriste, il allait les perdre. Le succès de la tactique d’Erdogan serait-il source d’inspiration ?

Cliquer ici pour l’article et les commentaires

3 Messages de forum

  • 13.11.2015 - Présentation du "Plan Armes"

    http://www.interieur.gouv.fr/Le-min…

    13 novembre 2015

    Discours de M. Bernard Cazeneuve, ministre de l’Intérieur à l’occasion de la présentation du « Plan Armes » - Nanterre – 13 novembre 2015

    – Seul le prononcé fait foi –

    Monsieur le Préfet,
    Mesdames et Messieurs les élus,
    Mesdames et Messieurs les directeurs,
    Mesdames et Messieurs,

    Chaque année, notre pays doit déplorer 1 800 décès par arme à feu, dont 1 400 suicides et 140 homicides. De leur côté, les forces de l’ordre saisissent chaque années près de 5 000 armes à feu.

    En effet, en marge du marché légal et des quatre millions d’armes détenues officiellement par les Français, s’est développé un important trafic d’armes en provenance d’États de l’Union européenne, ainsi que de pays tiers, disposant d’importants arsenaux de guerre tombés aux mains de civils ou d’organisation mafieuses, notamment à la suite de l’effondrement du bloc soviétique et des guerres d’indépendance dans les Balkans.

    Alors que ces filières historiques perdurent, de nouveaux trafiquants exploitent désormais les différences de législation entre les Etats membres européens, tandis que la vente d’armes illégale sur Internet est en pleine expansion. Parallèlement, les forces de l’ordre relèvent de nouvelles connexions entre le milieu des collectionneurs et la grande délinquance. Enfin, les cambriolages d’armureries et de résidences viennent aussi alimenter ces marchés.

    Or de nombreuses affaires nous montrent que l’emploi de plus en plus fréquent des armes à feu nourrit la délinquance, élève le niveau de la violence constatée et alimente le sentiment d’insécurité, notamment dans les quartiers sensibles. Les règlements de compte entre bandes sont de plus en plus violents, tout comme les méthodes employées par les délinquants pour réaliser leurs méfaits. Et les terroristes parviennent plus facilement à se procurer les armes nécessaires à l’exécution des attentats qu’ils projettent.

    Aussi, la lutte contre le trafic d’armes, mais aussi le contrôle beaucoup plus efficace du marché légal des armes sont désormais des axes prioritaires d’action, indissociables de la lutte contre la délinquance et le terrorisme. Depuis plusieurs mois, une série de réflexions a donc été engagée à ma demande à ce sujet, dans le cadre d’une étude confiée à l’Inspection générale de l’Administration, puis dans celui d’une réflexion commune menée par les directions générales de la Police nationale et de la Gendarmerie nationale. Le Préfet GUEPRATTE m’a également remis, au mois d’avril dernier, un important rapport portant sur la réglementation applicable au commerce et à la détention des armes, ainsi que sur ses évolutions souhaitables.

    Cet ensemble d’analyses et de recommandations m’a convaincu que, pour combattre le trafic d’armes et déstabiliser les filières qui l’organisent, nous avions besoin aujourd’hui d’adopter un ensemble cohérent de mesures nouvelles, et non pas seulement d’adapter à la marge nos pratiques.

    C’est là l’objet du plan national de lutte contre les armes illégalement détenues dont je me propose de vous présenter les principales dispositions, qu’il s’agisse de mesures opérationnelles, de la réforme de la réglementation applicable, de la coopération internationale ou encore de la communication à destination du grand public.

    *

    En termes opérationnels, j’ai tout d’abord souhaité que l’action des services soit renforcée en vue de déstabiliser les filières de trafic tout au long de la séquence qui va de l’approvisionnement sur Internet jusqu’au recel dans les quartiers.

    Seront ainsi développées les cyber-patrouilles sous pseudonyme pour les policiers chargés de traquer les trafiquants sur internet. Ces trafiquants ont en effet développé des méthodes de travail sur « la toile » qui leur permettent d’alimenter rapidement les délinquants désireux d’acquérir illégalement des armes. Notre objectif consiste à pouvoir mieux détecter les filières qui utilisent les réseaux numériques en amont de l’importation ou de la circulation des armes.

    Sur le terrain, une stratégie de contrôles coordonnés entre les services des douanes et ceux de la police et de la gendarmerie nationale sera mise en œuvre sur les lieux où les armes sont susceptibles d’entrer. Les ports et les zones aéroportuaires sont des points d’entrée où cette coordination doit être renforcée : il s’agit en particulier des ports de Marseille, Bastia, Le Havre, Dunkerque, Calais, Toulon, Sète et Caen-Ouistreham, ainsi que les aéroports secondaires, qui feront l’objet d’une surveillance particulière.

    Une fois que ces armes sont entrées sur le territoire national, il y a lieu de mieux cibler les « axes » que le trafic emprunte pour y réaliser des contrôles ciblés, selon une cartographie en permanence actualisée, alimentée par le renseignement.

    Une fois arrivées à destination, dans les quartiers sensibles, les armes alimentent les bandes qui se livrent à tous les trafics et bien évidemment à celui des produits stupéfiants. L’action des services de police, en lien avec les bailleurs, et sous l’autorité des procureurs de la République, doit être dirigée sur des stratégies de visites de parties communes, de locaux inoccupés et de parkings, afin que nous puissions aller chercher ces armes là où elles se trouvent.

    Au-delà, les lieux vulnérables et propices à toutes les convoitises - tels que les armureries ou les clubs de tir - doivent également être mieux contrôlés.

    *

    Pour agir de façon efficace à ces différentes étapes, nous devons améliorer notre compréhension des trafics et notre connaissance des armes qui circulent sur notre territoire.

    Le partage de l’information sur le trafic d’armes, au sein du ministère de l’intérieur mais aussi avec l’ensemble des acteurs publics, privés ou associatifs concernés doit être considérablement renforcé. Chacun est convaincu de cette nécessité. Mais ce partage suppose que nous améliorions nos outils statistiques, criminalistiques et de renseignement.

    Je pense en particulier à la création du fichier national d’identification balistique (FNIB), système d’imagerie à très haute définition qui regroupe déjà trois mille éléments d’identification – par exemple des douilles ou des fragments de projectiles –, qu’ils aient été découverts sur des scènes d’infraction, ou tirés à partir des armes saisies par les services d’enquête. Ce fichier succèdera à la base CIBLE désormais obsolète. Plus efficace, il permettra une coordination renforcée entre les différentes forces et garantira durablement un très haut niveau d’expertise. Il y a deux semaines de cela, cet outil a ainsi permis au pôle judiciaire de la gendarmerie de relier deux affaires dont un homicide. Cette démarche portée par la gendarmerie est désormais partagée avec la police nationale et je m’en félicite. Il s’agit en effet de mettre à la disposition de tous nos enquêteurs les tout derniers développements de la technologie.

    Nous procèderons de la même manière avec les fichiers dédiés à la traçabilité des armes saisies, de façon à identifier les circuits d’approvisionnement. Les différents systèmes existants, comme l’application TRAFFIC, devront être unifiés afin de rendre possible le partage de l’information et de valoriser toutes les innovations techniques.

    En améliorant ainsi la collecte et l’analyse du renseignement, le recours à un examen balistique dans les enquêtes judiciaires sera systématisé. Toutefois, la technicité de la matière impose de revoir en profondeur notre logique de formation des policiers et des gendarmes. Il s’agit de leur donner les moyens de mieux remplir leurs missions, tout en valorisant leur investissement par des formations qualifiantes.

    Par ailleurs, pour favoriser la traçabilité des armes, le fichier AGRIPPA qui recense l’ensemble des personnes détenant une ou plusieurs armes de façon légale sera considérablement modernisé. Car, si nous voulons garantir plus efficacement cette traçabilité, nous ne devons pas seulement tenir compte des armes, mais aussi de ceux qui en sont les propriétaires, notre objectif étant de parvenir à une traçabilité de l’arme depuis sa fabrication jusqu’à sa destruction ou sa sortie du territoire grâce à la mise en œuvre d’un identifiant unique. Je souhaite engager sans tarder cette modernisation, qui nous permettra d’optimiser la coordination d’AGRIPPA avec l’application FOVES qui recense les objets et les véhicules volés et signalés comme tels. J’insiste sur la grande importance de cette réforme d’AGRIPPA, car c’est là une des mesures essentielles de notre plan de lutte contre les trafics d’armes.

    Enfin, dans le cadre du plan, je créerai au ministère de l’Intérieur, en coordination avec les autres ministères concernés (Défense, Justice, Finances), un Service national de coordination du contrôle des armes. Rattaché au Secrétaire général du ministère, il aura pour objectif d’assurer la cohérence nationale des différentes politiques publiques de contrôle des armes en France. Cette réforme d’organisation est essentielle : elle permettra de mettre en place une gouvernance unique de notre action, aujourd’hui éclatée entre différentes administrations, avec toutes les pertes en ligne que génère l’émiettement des responsabilités.

    Le Service national de coordination aura également pour mission d’organiser des campagnes nationales de sensibilisation pour inviter les Français qui possèderaient des armes sans en avoir l’usage à les remettre aux forces de l’ordre. En effet, chaque année, des armes se retrouvent en circulation après qu’elles ont été dérobées à leurs propriétaires au cours d’un cambriolage. Ainsi, l’année dernière, pas moins de 7 500 armes à feu ont été volées de cette façon. Chacun doit bien comprendre que ces armes, une fois tombées entre des mains mal intentionnées, peuvent servir à commettre des actes criminels.

    Je précise que de telles campagnes, à destination du grand public, ont déjà été menées ces dernières années dans les territoires ultra-marins, où elles ont produit d’excellents résultats. Ce dispositif sera déployé à l’échelle de l’ensemble du territoire national. Nous inviterons donc, dans les prochains mois, les Français concernés à déposer dans les commissariats et les brigades de gendarmerie les armes qu’ils ont en leur possession et dont ils souhaitent se débarrasser.

    *

    J’en viens au cadre normatif dans lequel les services préfectoraux et les forces de sécurité conduisent leur délicate mission. Il doit nécessairement évoluer, car il bride aujourd’hui nos possibilités opérationnelles. C’est pourquoi j’ai tenu à ce que l’évolution de la réglementation constitue le second axe de ce plan global de lutte contre la détention illégale des armes.
    Par une modification du Code de procédure pénale, le caractère organisé du trafic d’armes sera présumé, comme c’est déjà le cas en matière de trafic de stupéfiants ou de traite des êtres humains. La suppression de l’exigence préalable de « bande organisée » permettra ainsi le recours plus systématique aux techniques spéciales d’investigation (infiltration, durées de gardes à vue allongées, perquisitions élargies, etc.).
    La technique du « coup d’achat », déjà permise en matière de trafic de stupéfiants, sera parallèlement élargie aux trafics d’armes. Elle autorisera les enquêteurs à solliciter, sans être eux-mêmes pénalement responsables, un trafiquant d’armes afin de le confondre.
    Je souhaite enfin que soient alourdies les peines encourues pour les faits d’acquisition, détention et cession des armes les plus lourdes (catégories A et B).
    La préparation et la mise en œuvre de ces trois mesures importantes seront bien évidemment conduites en étroite articulation avec le ministère de la Justice.
    La réglementation applicable aux conditions de conservation des armes sera également modifiée, de façon à réduire le nombre des vols qui alimentent les trafics. Bien entendu, on ne saurait imposer les mêmes obligations à des particuliers ou à des clubs de tir ou à des professionnels. C’est la raison pour laquelle cette réforme donnera lieu à une étroite concertation avec les fédérations et organisations professionnelles concernées.

    Enfin, certains aspects de notre réglementation relèvent du niveau européen. C’est d’ailleurs à cette échelle que le trafic doit être appréhendé si l’on veut être efficace. La France doit être force de propositions pour faire évoluer le cadre juridique applicable aux États Membres de l’Union européenne. Ainsi la directive 91/477 du 18 juin 1991, relative aux armes à feu, pourrait être utilement révisée afin d’étendre son champ d’application à certaines armes qui ne sont pas couvertes aujourd’hui (armes d’alarme, de signalisation, de sauvetage, d’abattage, armes à blanc, etc.) qui peuvent être aisément détournées de leur fonction originelle.

    De la même manière, les modalités de la vente d’armes sur internet doivent donner lieu à un encadrement strict.

    C’est également le cas des opérations de neutralisation des armes à feu, qui devront obéir à des standards techniques européens communs. A défaut, les frontières seront utilisées à nos dépens pour remettre en circulation des armes neutralisées dans un pays voisin, mais dont l’opération technique est réversible lorsque les normes applicables y sont moins rigoureuses qu’en France.

    Dans le même esprit, il est indispensable de rechercher un marquage « CE » des armes : il est anormal qu’aujourd’hui chaque fabricant définisse lui-même les caractéristiques de son marquage, alors qu’il s’agit d’un élément opérationnel essentiel pour les services chargés du contrôle des armes et donc de leur identification.

    *

    Les trafics d’armes ne connaissent pas de frontières. Au contraire, ils s’en servent pour prospérer en mettant à profit les différences de réglementations ou les ruptures du continuum opérationnel. C’est la raison pour laquelle notre action doit impliquer une nécessaire coopération à l’échelle européenne et internationale. C’est ainsi que nous pourrons lutter de façon réellement efficace contre ces entreprises criminelles.

    Pour ce faire, nous renforcerons le partage du renseignement concernant les trafics d’armes, par la mobilisation et l’action des attachés de sécurité intérieure (ASI) dans les pays de provenance des armes. La Direction de la coopération internationale (DCI) élaborera des synthèses périodiques à destination des services et des unités de la police, de la gendarmerie et des douanes. Dans le même esprit, nous soutiendrons au plan européen les aides à la destruction des stocks d’armes inutilisées, notamment dans les Balkans et plus largement en Europe de l’Est.

    Pour que notre action soit la plus complète possible, il nous faut, tout aussi impérativement, faire en sorte de détecter l’activité des Français qui se rendent dans les pays sources pour s’y approvisionner en armes. Nous nous fixons donc pour objectif de créer, dans le cadre d’accords bilatéraux, une Unité permanente de renseignement (UPR) qui sera chargée de recueillir toutes les informations nécessaires dans les zones concernées.

    Nous allons par ailleurs, sur le modèle de ce que nous avons fait contre les trafics de stupéfiants, organiser des opérations transfrontalières de lutte contre le trafic d’armes aux points de passage que nous aurons préalablement identifiés. Nous nous appuierons bien sûr sur le réseau des ASI, sur les centres de coopération policière et douanière (CCPD) et sur EUROPOL.

    En outre, pour mieux contrôler la délivrance des autorisations liées au commerce international des armes à feu, et en lien avec la Direction générale des douanes et des droits indirects, nous créerons un dispositif de gestion dématérialisée des autorisations d’import/export et de transfert d’armes à feu dans l’Union européenne. Nous pourrons ainsi repérer plus facilement les mouvements illicites.

    Enfin, il est indispensable de répertorier dans les bases de données d’Interpol et d’Europol les armes découvertes ou saisies en France afin de renforcer le dispositif de suivi des armes.

    Ce plan national de lutte contre les armes illégalement détenues a donc vocation à mobiliser l’ensemble de mon ministère, au niveau central et territorial, les forces de sécurité comme les services préfectoraux. Et il doit impliquer de façon étroite d’autres administrations, en particulier le ministère de la Justice, le ministère de l’Économie et des Finances, comme le ministère de la défense.

    Ce plan témoigne d’une ambition que je veux souligner à nouveau. Il implique à la fois, comme je vous l’ai indiqué, une modernisation de notre dispositif opérationnel de lutte contre les trafics, une réforme substantielle de la réglementation et la mise en œuvre d’un plan de communication nouveau. Sa mise en œuvre nécessitera en outre un investissement à la hauteur de ses enjeux à l’échelon européen et international.

    Enfin, ce plan d’action porte sur un domaine qui engage d’une certaine manière tous les Français. De nombreux rendez-vous seront naturellement pris avec les partenaires des fédérations et les professionnels concernés au cours des mois à venir. Mais je considère qu’il s’agit pour le pays d’un chantier collectif, qui a trait à un véritable choix de société, consistant à réguler et à limiter autant que possible la possession et la circulation des armes à feu, au nom d’un impératif de sécurité et de tranquillité publiques, plutôt qu’à se résigner passivement à leur prolifération.

    Vous pouvez compter sur mon engagement à faire prévaloir concrètement ce choix de société, à mobiliser pour ce faire l’ensemble des forces de sécurité et à y associer dans la transparence nos concitoyens.

    Je vous remercie.

  • La grande peur du terrorisme

    http://www.leparisien.fr/societe/la…

    Timothée Boutry | 13 Nov. 2015, 06h57 | MAJ : 13 Nov. 2015, 07h58

    LE FAIT DU JOUR. C’est devenu la deuxième préoccupation des Français après le chômage. Le terrorisme, depuis les attentats de janvier, suscite une crainte grandissante.

    Selon un psychiatre, la présence accrue des militaires dans le cadre du plan Vigipirate rassure mais contribue à faire du terrorisme une réelle préoccupation. (LP/Delphine Goldsztejn.)

    La crainte du terrorisme a envahi l’esprit des Français. La multiplication des attentats — et des tentatives, comme récemment contre la base navale de Toulon (Var) — ainsi que la politique de terreur de Daech n’ont manifestement pas été sans conséquence sur l’opinion.

    C’est l’un des principaux enseignements de l’enquête de victimation 2015* dont les résultats seront dévoilés ce matin par l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales. En plus de dresser un panorama complet et juste de la délinquance, cette étude permet de sonder l’âme des Français. Chaque année, on leur demande de préciser leur préoccupation principale sur huit thèmes. Alors que, l’an dernier, le terrorisme figurait à l’avant-dernière place, il a bondi cette année en deuxième position.

    Chômage, terrorisme ou délinquance comme problème le plus préoccupant de la société française

    Pas de psychose

    Le chômage demeure la préoccupation principale pour 38,2 % des Français, en baisse de 8,4 points. La peur du terrorisme s’installe, représentant cette année la crainte principale de 17,7 %, contre 2,6 % l’an dernier. Une progression de 580 % ! Ce sentiment est davantage ressenti chez les femmes et les plus jeunes. Cette percée a pour conséquence de faire chuter la délinquance du podium : 9,7 % des Français en font leur préoccupation première, contre 13,8 % l’an dernier.

    Même s’il tue bien moins que la maladie ou la violence routière, le terrorisme inquiète plus. A cette menace, le ministre de l’Intérieur répond par la « mobilisation totale » de ses services « en France comme à l’étranger ».

    Les Français n’ont semble-t-il pas versé dans la psychose. Les chiffres sur le sentiment d’insécurité — en légère baisse — en témoignent. On pourrait en déduire que le terrorisme est devenu pour eux une fatalité. Ou bien qu’ils ne se résignent pas à subir la loi de la terreur, comme la mobilisation du 11 janvier l’a prouvé.

    * Enquête menée par l’ONDRP et l’Insee sur un échantillon de 17 000 personnes, réalisée entre le 2 février et le 2 mai 2015.

  • le bar des frères Abdeslam à Molenbeek, « un repaire de petits voyous »

    http://www.leparisien.fr/faits-dive…

    Extrait :

    Molenbeek (Belgique), de notre envoyé spécial, Nicolas Jacquard | 16 Nov. 2015, 09h18 | MAJ : 16 Nov. 2015, 15h57

    Molenbeek (Belgique), lundi. Les frères Abdeslam tenaient ce bar qui a été fermé il y a une quinzaine de jours pour trafic de stupéfiants. LP

    C’est une petite rue tranquille du quartier de Karreveld, à Molenbeek (Belgique), commune bruxelloise où la police belge a lancé une nouvelle opération massive ce lundi matin. Une rue animée d’un seul café… jusqu’à il y a dix jours. Le 4 novembre en effet, l’endroit a fait l’objet d’une fermeture administrative pour « trafic de stupéfiant.

    Son patron ? Ibrahim Abdeslam, 31 ans, l’un des membres de cette fratrie impliquée dans les attentats de vendredi.

    Ibrahim, lui, a déclenché sa ceinture d’explosifs au « Comptoir Voltaire ». Jusqu’alors, il n’était pas vraiment connu pour ses prises de position religieuses. Son bar, repris il y a environ deux ans, était en effet « un repaire de petits voyous », selon une voisine. Surtout, l’alcool y était servi, et les joints jamais très loin.

    « Jeudi encore, les frangins étaient là »

    Sur la porte en effet, l’arrêté de fermeture administrative reprend point par point les griefs retenus contre l’endroit et son gérant. Alors que, de longue date, les riverains gênés par le bar demandaient une intervention de police, celle-ci a été déclenchée le 14 août dernier. « Une forte odeur de stupéfiants était perceptible », notent les policiers. Sur les tables, « de nombreux cendriers, dont certains contiennent des joints partiellement consommés. » Des fouilles sont effectuées sur plusieurs clients, « trouvés en possession de stupéfiants ». Cinq procès verbaux sont dressés.

    Dès le lendemain, le gérant est identifié. La procédure judiciaire se met en branle. Le 4 septembre, ce même gérant est « invité à faire valoir ses observations en cette afffaire mais ce dernier n’a pas répondu à notre invitation », explique l’arrêté de fermeture. Ce dernier stipule qu’il sera valable cinq mois, du 4 novembre donc, jusqu’au 4 avril.

    Depuis une semaine, les riverains pouvaient à nouveau dormir tranquille. Jamais ils n’auraient cependant pensé qu’Ibrahim, dont les deux frères Mohamed et Salah étaient régulièrement présents sur place, pourraient être impliqué dans des actes terroristes. « Jeudi encore, les frangins étaient là, souffle un de leur proche, sous le choc. Ils étaient comme d’habitude. Je n’ai rien remarqué. »

    En revanche, « tous les jeunes qui tiennent les murs face au bistrot, dont ils ont fait leur QG, ne sont plus là depuis ce we, note une voisine. Ils ont dû savoir très rapidement ce qu’ont fait les frères, et préfèrent éviter de venir. »

SPIP | squelette | | Plan du site | Suivre la vie du site RSS 2.0