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Attentats de Paris des 13 et 14 novembre 2015 - Le DRS algérien avait prévenu la DGSE

dimanche 29 novembre 2015, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 29 novembre 2015).

Attentats de Paris : le DRS algérien avait prévenu la DGSE

http://www.mondafrique.com/attentat…

Par Louise Dimitrakis - 19 novembre 2015

Au cours du mois d’octobre dernier, les services secrets algériens, le DRS, ont transmis une note exhaustive à la DGSE dans laquelle il prévenaient leurs homologues français d’un fort risque d’attentats terroristes dans la région parisienne au niveau des « centres abritant des grands rassemblements de foules ».

Le DRS a fourni une liste de noms de certains « radicaux » français d’origine algérienne et maghrébine qui sont entrés en contact avec les combattants algériens de Daech. Placés sous surveillance depuis plusieurs mois par les renseignements algériens, ces combattants ont longuement conversé avec des radicaux français qui ont séjourné, pour certains d’entre eux, dans les camps syriens.

Le DRS, selon nos sources, dispose aussi d’agents très bien entraînés qui ont infiltré les rangs de Daech depuis plusieurs mois en se faisant passer pour des candidats au djihad.

Le DRS s’est procuré, ainsi, grâce à ces agents infiltrés, des informations très précieuses sur les plans de l’organisation terroriste. « C’est ce qui explique, d’ailleurs, pourquoi nous n’avons pas subi d’attaques d’une aussi grande cruauté que celles de Paris », se targue un officier du DRS qui ne comprend pas le manque de réactivité de la DGSE face aux informations qui lui ont été transmises.

Le DRS inquiet

Dans sa note, le DRS avait signalé les agissements suspects de Omar Ismaïl Mostefaï, l’un des kamikazes français du Bataclan dont la radicalisation avait été signalée par les services du contre-espionnage algérien lors de ses séjours successifs en Algérie auprès de sa famille. Le DRS avait aussi demandé dans sa note des échanges d’informations au sujet des réseaux belges qui s’activent énormément pour envoyer des renforts à Daech en Syrie.

L’incapacité de la Belgique à contrôler les va-et-vients de ces radicaux a suscité une profonde inquiétude chez les responsables du DRS. Ces derniers ont même élaboré une liste nominative des « frères », ces jeunes radicaux originaires de France, dont des jeunes issus des banlieues ou des Français convertis, qui arrivent dans les aéroports algériens pour rallier ensuite des centres de formation « théologique » proches du courant salafiste.

Pistés et surveillés, ces curieux visiteurs retournent en France après avoir amélioré leur arabe et leur connaissance de la religion. Et comme par hasard, plusieurs d’entre eux ont été repérés par le DRS en Syrie ou à la frontière turque. Mais, dans les esprits de plusieurs officiers du DRS, quelque chose ne tourne pas rond en ce moment au sein des services de la DGSE.

4 Messages de forum

  • La Turquie dit avoir alerté la France au sujet d’Omar Ismaïl Mostefaï

    http://www.rtl.fr/actu/internationa…

    Par La rédaction numérique de RTL , Avec AFP publié le 16/11/2015 à 11:58 mis à jour le 16/11/2015 à 12:32

    La France aurait était avertie par deux fois du danger que représentait Omar Ismaïl Mostefaïl, l’un des kamikazes du Bataclan.

    L’ancienne maison Omar Ismaïl Mostefaï à Chartres

    La Turquie dit avoir prévenu à deux reprises en un an la France au sujet d’un des jihadistes qui s’est fait exploser vendredi au Bataclan, mais la France n’aurait pas donné de réponse, selon un responsable gouvernemental turc. La police turque "a informé la police française deux fois, en décembre 2014 et juin 2015" au sujet d’Omar Ismaïl Mostefaï, a précisé ce responsable sous couvert de l’anonymat. "Nous n’avons toutefois jamais eu de retour de la France sur cette question", a-t-il poursuivi.

    En octobre 2014, la Turquie avait pourtant reçu une demande d’information de la France au sujet de quatre jihadistes présumés, mais pas sur Omar Ismaïl Mostefaï. La Turquie avait toutefois enquêté à son sujet car il était lié au groupe visé par les services français, a-t-elle ajouté. Ce suspect était entré sur le territoire turc en 2013 par la province d’Edirne (nord-ouest), aux confins des frontières bulgare et grecque. "Nous n’avons aucune trace de son départ du pays", a dit le responsable turc.

    Une demande d’informations de la France après les attaques

    Né dans la banlieue parisienne, Omar Ismaïl Mostefaï a participé à la prise d’otages sanglante du Bataclan avant de se faire exploser. Il a été identifié par son empreinte retrouvée sur un doigt sectionné. Selon le procureur de Paris François Molins, il avait été condamné à plusieurs reprises pour des délits de droit commun et fiché pour sa radicalisation islamiste depuis 2010 mais n’avait "jamais été impliqué" dans un dossier terroriste.

    Il avait fréquenté assidûment la mosquée de Lucé, près de Chartres, en Eure-et-Loir, où il a vécu jusqu’en 2012, avec ses parents, ses frères et sœurs, sa femme et sa petite fille. Les enquêteurs tentent de confirmer qu’il a bien séjourné en Syrie en 2014, selon des sources policières. Le père d’Omar Ismaïl Mostefaï a été placé en garde à vue.

    Selon le responsable, les autorités turques n’ont été sollicitées par la France sur le cas d’Omar Ismaïl Mostefaï qu’après la vague d’attaques, revendiquées par le groupe Etat islamique (EI), qui a fait au moins 129 morts vendredi soir à Paris. "Ce n’est qu’après les attaques de Paris que les autorités turques ont reçu une demande d’information de la France au sujet de Omar Ismaïl Mostefaï", a-t-il assuré.

  • Les renseignements irakiens ont averti de l’assaut de l’Etat islamique avant l’attaque terroriste sur Paris

    http://le-blog-sam-la-touch.over-bl…

    Par Debkafile 15 Novembre 2015, 23:02

    Les renseignements irakiens ont averti de l’assaut de l’Etat islamique (EI) avant l’attaque terroriste sur Paris

    Article originel :Iraqi intelligence warned of ISIS assault before Paris attack

    Debkafile - Site d’information israélien proche des services de renseignement israélien.

    Les responsables du renseignement irakien ont averti les pays de la coalition des risques d’agressions imminentes de l’EI juste un jour avant les attaques meurtrières à Paris. Elles ont transmis aux États-Unis, au Royaume-Uni et à la France une dépêche déclarant que le chef du groupe, Abou Bakr al-Baghdadi, avait ordonné une attaque contre un pays de la coalition luttant contre eux en Irak et en Syrie, ainsi que contre l’Iran et la Russie. Il a été précisé que les attaques devaient venir, "au travers d’attentats ou d’assassinats ou de prises d’otages dans les prochains jours." Les Irakiens n’avaient aucune information spécifique sur quand et où l’agression aurait lieu.


    Iraqi intelligence warned of ISIS assault before Paris attack

    debka.com/newsupdatepopup/13690/Iraqi-intelligence-warned-of-ISIS-assault-before-Paris-attack

    DEBKAfile November 15, 2015, 11:23 PM (IDT)

    Senior Iraqi intelligence officials warned coalition countries of imminent ISIS assaults just one day before last week’s deadly attacks in Paris. They forwarded to the US, UK and France a dispatch saying the group’s leader, Abu Bakr al-Baghdadi, had ordered an attack on coalition countries fighting against them in Iraq and Syria, as well as on Iran and Russia. He specified that the attacks should come,"through bombings or assassinations or hostage taking in the coming days." The Iraqis had no specific information on when or where the assault would take place.

  • Attentats à Paris : « La France a reçu des avertissements d’Israël, il y a deux semaines »

    alyaexpress-news.com/attentats-a-paris-la-france-a-recu-des-avertissements-disrael-il-y-a-deux-semaines/

    16 novembre 2015 par : Alyaexpress-News

    La France a reçu, il y a deux semaines, un avertissement de la part d’Israël suite à une forte augmentation dans les communications entre les groupes djihadistes au Moyen-Orient et d’éventuels militants locaux, a dit l’un des principaux experts des services secrets israéliens.

    « Les communications étaient destinées à des villes en France », a déclaré le journaliste Ronen Bergman, selon le journal « Yediot Aharonot », citant des sources bien informées de renseignements israéliens et occidentaux.

    En conséquence, « ils ont pris des mesures essentiellement défensives, comme renforcer la surveillance autour des délégations étrangères à Paris », mais personne n’a intercepté les auteurs de la série d’attaques de vendredi dernier, qui ont tué plus de 129 personnes et fait plus de 300 blessés.

    Dans un article intitulé « Le fiasco de l’intelligence », Bergman, auteur de plusieurs ouvrages dans ce domaine a également publié quelques articles dans la presse allemande et américaine : « il est impossible de savoir maintenant si les avertissements qu’a reçus la France parlaient spécifiquement de cette attaque, mais le fiasco continue ».

    Depuis les attentats contre l’équipe du magazine « Charlie Hebdo » et un supermarché casher en janvier, la France « a pris des mesures mineures, et a évité de faire une réforme générale » pour résoudre le problème des djihadistes locaux qui reviennent du front en Syrie selon l’ONU.

    Un conseiller principal américain au FBI a dit que la France et Israël ont fait l’acquisition d’un équipement électronique de pointe pour la surveillance des réseaux sociaux et l’interception de messages provenant de diverses sources avec leur contenu.

    « Mais rien ne se passe », poursuit le journaliste qui a attribué l’échec de l’intelligence à détecter les auteurs des attaques sur son refus de « partager l’information ».

    « Les Français étaient très réticents concernant le partage d’informations », car depuis des années tous les experts dans le domaine considèrent que ce partage est essentiel pour la lutte contre le terrorisme djihadiste.

    Une collaboration de ce genre, explique-t-il, aiderait à l’élaboration de listes de suspects et à prévenir le passage de nombreux djihadistes de pays à pays ou leur entrée dans l’espace européen.

    Bergman a dit que la lutte contre le terrorisme islamiste transnational nécessitait un « énorme investissement des ressources » et la création de « mécanismes d’information communs pour tous les Etats, exigeant de réduire leur grand ego national ».

  • L’ombre des frères Clain plane sur le djihadisme français

    http://fr.reuters.com/article/topNe…

    Samedi 28 novembre 2015 10h55

    par Chine Labbé et Marie-Louise Gumuchian

    PARIS/ALENÇON (Reuters) - Depuis une décennie, le nom des frères Clain hante quasiment tous les dossiers djihadistes français.

    Quatorze jours après les attentats de Paris et Saint-Denis, les enquêteurs s’interrogent de nouveau sur le rôle de ces vétérans de l’islamisme dans les tueries.

    Dans une revendication audio de l’Etat islamique, les policiers ont rapidement reconnu le phrasé de Fabien, 37 ans. Et distingué, derrière lui, le chant de Jean-Michel, 35 ans.

    Simples "voix" de Daech, coordinateurs, superviseurs ?

    Officiellement, "aucun scénario définitif n’est arrêté", dit une source proche de l’enquête. Mais "quand on fait une revendication de ce genre, c’est qu’on est dans l’opérationnel", estime un spécialiste des réseaux djihadistes.

    Le profil des frères Clain, repérés par la police fédérale belge dès 2003, a de quoi inquiéter.

    Entre 2009 et 2012, leur nom apparaît dans une enquête sur un projet d’attentat contre le Bataclan, à Paris, où 90 personnes ont été tuées le 13 novembre.

    Le principal suspect du projet, un Belge d’origine tunisienne qui bénéficiera d’un non-lieu en septembre 2012, se dit "très lié" à eux. Ils ont vécu ensemble en Egypte. Ce sont les frères Clain qui l’ont initié au forum Ansar Al Haqq, "l’un des premiers sites d’apprentissage du djihadisme sur le mode de la dissimulation", selon un spécialiste de l’islamisme.

    "Ça fait longtemps qu’ils sont dans les mouvements radicaux. Abdelhamid Abaaoud (chef opérationnel présumé des attaques du 13 novembre-NDLR) était encore tout petit qu’ils étaient déjà dans la filière d’Artigat" (Ariège), rappelle une source policière.

    Les Clain, d’origine réunionnaise, attirent plus particulièrement l’attention des services français en 2006.

    Ils évoluent alors au coeur d’un groupe de jeunes salafistes toulousains qui vont et viennent entre la France, la Belgique, la Syrie et l’Egypte, et sont soupçonnés de recruter et d’acheminer des candidats au djihad vers l’Irak.

    Avec leurs femmes, qui portent le niqab, on les surnomme le "clan des Belphégor", dit une source policière.

    Fabien, l’un des piliers de cette "bande", a alors 28 ans. Abdelhamid Abaaoud, tué la semaine dernière à Saint-Denis lors d’un assaut des forces de l’ordre, n’en a que 19.

    UN RÉSEAU TOUJOURS ACTIF ?

    La cellule, créée dès 1999, a pour mentor le Français d’origine syrienne Olivier Corel, "émir blanc" d’Artigat autoproclamé "le meilleur dans la lecture du Coran", et chez qui des perquisitions ont été menées cette semaine. Elle a aussi des ramifications en Belgique, d’où ont été "organisés" les attentats du 13 novembre, selon François Hollande.

    Après de multiples allers-retours entre la France, la Belgique et l’Egypte, l’aîné des Clain est condamné le 9 juillet 2009 à cinq ans de prison pour avoir participé à cette filière. Jean-Michel, lui, ne fera que quatre jours de garde à vue.

    Interdit de séjour dans 22 départements à sa sortie de prison, en 2012, Fabien retourne s’installer à Alençon (Orne), où il a grandi, explique le maire de la ville.

    "Il avait donné l’impression qu’il s’était repenti", d’après Omar Sadequi, président de l’association qui gère la mosquée Mahabba, où il va prier et enseignera l’arabe pendant quelques semaines.

    Mais un reportage télévisé met en lumière ses liens avec Mohamed Merah, qui a assassiné sept personnes à Toulouse en mars 2012. Lui aussi aurait eu Olivier Corel pour mentor. Et son frère Abdelkader - mis en examen pour complicité d’assassinats - "gravitait" autour de la "nébuleuse" d’Artigat.

    "Les gens ont pris leur distance", se souvient Omar Sadequi.

    Samia Maktouf, avocate de parties civiles dans l’enquête sur les complicités dont a pu bénéficier le "tueur au scooter", demande l’audition de Fabien Clain, entre autres membres de la cellule d’Artigat. En vain.

    "Le juge n’a pas considéré de telles auditions opportunes à ce stade de l’instruction", regrette-t-elle. "A l’époque, tout le monde parlait de réseau dormant."

    Pourtant, pour elle, pas de doute, "le réseau Artigat a toujours été actif". En septembre 2012, une information judiciaire est ouverte concernant la présence de membres de cette cellule en Syrie. Elle est toujours en cours.

    A Alençon, au premier étage d’un logement social dans un quartier considéré comme "sensible", les voisins de Fabien disent ne pas l’avoir vu depuis février.

    Son nom figure encore sur sa boîte aux lettres. Mais en mars, une enquête préliminaire a été ouverte sur son probable départ vers la Syrie, confiée depuis juin à des magistrats instructeurs.

    Les enquêteurs ignorent s’il s’y trouve toujours, reconnaît une source judiciaire. "Abdelhamid Abaaoud, on pensait qu’il était là-bas, et il était en France. Donc Clain, on va voir", souffle une source policière.

    Quant à Jean-Michel, qui serait aussi en Syrie avec femme et enfants, certains se demandent s’il n’est pas décédé. "C’est possible qu’il ait enregistré le chant de la revendication avant sa mort", d’après cette source.

    UN "TALENT POUR CONVERTIR LES GENS"

    En avril, le nom des frères Clain surgit une fois de plus sur le bureau des juges, dans l’enquête sur les attentats avortés contre des églises de Villejuif (Val-de-Marne).

    "Les membres de la filière Artigat sont des gens qui n’ont jamais abandonné. Ils sont résolument engagés dans le djihad, et ils n’en démordent pas", estime une source judiciaire. "C’est une métempsychose permanente."

    Issus d’une famille catholique pratiquante, les frères Clain, convertis à la fin des années 1990, ont mené quasiment toute leur famille vers l’islam.

    Fabien, qui se fait appeler "Omar", semble par ailleurs avoir été le mentor de nombreuses pousses djihadistes. Dans l’enquête sur la filière d’Artigat, des témoins le décrivent comme "habile pour insinuer le doute", avec "un véritable talent pour convertir les gens", rapporte une source judiciaire.

    Lui-même reconnaît être "très convaincant" et avoir "suffisamment de connaissance religieuse pour influencer une personne indécise".

    En 2000, Sabri Essid, le demi-frère de Mohamed Merah, alors âgé de 16 ans, quitte sa famille et se réfugie chez lui. En deux mois seulement, son comportement change du tout au tout. "Il parlait sans cesse de religion et du djihad, il était influencé", selon les déclarations de sa mère.

    Avant de partir en Syrie, où il sera interpellé en décembre 2006 au sein d’une cellule d’Al Qaïda, d’après les autorités du pays, Essid participe à des "séances d’entraînement physique" avec Fabien.

    Puis, en juillet 2009, il est condamné, comme le "Réunionnais", à cinq ans de prison, avant d’apparaître, en mars dernier, dans une vidéo de l’Etat islamique qui met en scène un enfant assassinant un otage.

    A Alençon, l’appartement de la cousine de Fabien Clain a été perquisitionné dans le cadre de l’état d’urgence. La jeune femme a été assignée à résidence, avec obligation de pointer quatre fois par jour au commissariat.

    "C’est un effondrement. Je ne comprends pas encore ce qui se passe", a-t-elle dit à Reuters en sanglots, sous couvert d’anonymat. "Je subis, comme les gens qui sont morts à Paris".

    Se disant étrangère à tout radicalisme, elle assure que le Fabien qu’elle connaît était "un gros nounours qui ne faisait pas de mal à une mouche".

    Après les attentats qui ont fait 130 morts, celui-ci a pourtant lancé un avertissement glaçant : "Cette attaque n’est que le début de la tempête."

    (avec Gérard Bon à Paris et Julie Rimbert à Toulouse, édité par Yves Clarisse)

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