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Grèce - 27 décembre 2015 - L’Allemagne vole 14 aéroports grecs

dimanche 27 décembre 2015, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 27 décembre 2015).

Les Allemands prennent le contrôle de 14 aéroports grecs par le biais d’un accord de privatisation

https://francais.rt.com/economie/12…

15 déc. 2015, 21:15

La Grèce a signé son premier grand accord de privatisation qui accorde le contrôle d’une dizaine d’aéroports régionaux à une société allemande. Cet accord répond aux demandes des créanciers internationaux de privatiser des actifs publics grecs.

Cet accord garantit un apport de 86 milliards d’euros en fonds de sauvetage pour Athènes. Le contrat de 1,23 milliards d’euros offre un bail de 40 ans à l’opérateur de l’aéroport de Francfort, Fraport. La société allemande pourra moderniser et gérer les aéroports de Corfou, de Mykonos, de Rhodes et de Santorin, des destinations touristiques très populaires.

Le PDG de Fraport, Stefan Schulte, a qualifié cet accord de gagnant-gagnant pour « la Grèce et son peuple ».

« Le projet prévoit que Fraport pourra transférer son savoir-faire sur ces 14 aéroports vitaux pour l’économie grecque et, en particulier, pour son énorme secteur de tourisme international », a déclaré Stefan Schulte.

« C’est un développement très significatif et un message fort pour tous les secteur de l’économie grecque de regagner la confiance des marchés et s’engager dans la voie de croissance », a déclaré Stergios Pitsiorlas, le chef de l’agence de privatisation grecque.

L’accord de privatisation avec Fraport a été conclu l’année dernière mais les négociations finales ont été gelées quand Syriza est arrivé au pouvoir en janvier dernier. L’accord va à l’encontre de la promesse du Premier ministre Alexis Tsipras de ne pas privatiser les infrastructures du pays. L’idée a rencontré une vive opposition de la gauche du parti qui a accusé la coalition de « livrer » les biens publics.


La Grèce brade ses îles, le Qatar (et d’autres) achètent

https://francais.rt.com/international/5207-ruee-iles-grecques-qatar

3 août 2015, 11:58

Combien d’îles la Grèce pourra-t-elle encore vendre ?

Un petit coin de paradis sur la mer Egée est devenu la dernière acquisition immobilière à la mode. Dernièrement, 45 îles grecques ont été vendues, 7 ont été achetées par le Qatar. Avis aux amateurs fortunés.

Ce n’est pas la première fois que le Qatar investit dans le patrimoine grec puisqu’en 2013 déjà, l’émir du Qatar avait acheté six îles grecques en mer Ionienne, pour la somme de 8,5 millions d’euros.

Mais crise grecque aidant, cette fois-ci, le petit pays du Golfe n’a eu qu’à débourser trois « modestes » millions d’euros pour acquérir sept îles. Moins de 500 000 euros l’unité, soit le même prix qu’un appartement haut de gamme à Paris. Un investissement d’émir ou de bon père de famille…

Récemment encore, c’est le footballeur Cristiano Ronaldo qui a offert une île à son agent pour son mariage, comme d’autres lui auraient offert une montre de prix.

Un commerce en pleine expansion

Avec une dette qui a atteint plus de 177% du PIB, soit 312 milliards d’euros, la Grèce n’en finit pas d’être à la recherche d’argent frais pour soutenir son économie vacillante. Brader son patrimoine insulaire semble être devenu la solution de facilité. La Grèce a ainsi récemment décidé de mettre en vente une douzaine d’îles, à des prix oscillant de 3 et 50 millions d’euros. L’archipel de la Grèce se répartit en effet sur 1 200 îles, mais des estimations plus larges articulent un nombre de 6 000 îles car personne ne sait combien d’îles possède effectivement le gouvernement grec.

Des agences se sont même spécialisées sur le marché de la vente d’îles aux particuliers. Ainsi, l’agence Private Islands Online propose à la vente des petits bouts d’Eden qu’on peut choisir sur catalogue :

http://www.privateislandsonline.com…

Nafsika Island, une des îles à vendre sur le site de Private Online Islands (capture)

En Grèce tout est à vendre, ou presque

Dans l’accord du 12 juillet intervenu entre la Grèce, le FMI et l’Eurogroupe, s’est glissée une mesure peu commentée : la création d’un fonds d’investissement de 50 milliards d’euros qui devra servir à rembourser la dette du gouvernement.

Mais la dotation de ce fonds se fera par la privatisation de biens publics. Comme on le voit sur le site internet du fonds, tout est à vendre : des îles évidemment, mais aussi des sites olympiques, des entreprises publiques, des aéroports, des ports, des plages et même des sources thermales.

Les Sources thermales de Thessalonique à vendre ( capture site Development Fund)

C’est donc au final la question de la souveraineté de la Grèce qui se pose à travers la vente de ce patrimoine immobilier. Après l’accord du 12 juillet, un conseiller du gouvernement grec avait résumé la situation ainsi : « Il s’agit en fait de vendre la mémoire de nos ancêtres, de vendre notre histoire ».

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