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Comparaisons historiques de notre époque avec des périodes antérieures (vidéo)

mardi 16 novembre 2021, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 16 novembre 2021).

https://youtu.be/36ipKolcdPo

« Les années 30 sont revenues »
Quartier Libre avec Annie Lacroix-Riz

QG TV - 15 novembre 2021

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Ce soir sur QG, Aude Lancelin reçoit l’historienne Annie Lacroix-Riz, spécialiste de la collaboration et du régime de Vichy. De la multiplication des violences d’extrême-droite à la libération d’une parole ultra-réactionnaire dans les médias, le climat politique pré-2022 devient de plus en plus inquiétant.

Comment expliquer la popularité de ce conservatisme radical et de personnalités comme Eric Zemmour ? Que peut nous apprendre l’Histoire sur cette surenchère d’incitation à la haine de l’autre ? Les identitaires ont-ils vraiment gagné la bataille ? Notre invitée répond à toutes ces questions dans un entretien sans tabou.

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Je vous mets ici une autre version où vous pourrez aussi bien voir ce que disent les gens dans le "tchat" au cours de l’émission, que le ridicule de la transcription simultanée de la parole en écrit opérée par l’Intelligence artificielle de Youtube, c’est-à-dire de Google. Attention, pour le moment l’IA est ridicule, mais ce ne sera peut-être pas très longtemps le cas.

http://mai68.org/spip2/IMG/mp4/QG_a…

7 Messages de forum

  • Annie Lacroix-Riz au mieux de sa forme, comme historienne décapante !

    Toutefois, en termes d’analyse politique, et surtout d’un point de vue matérialiste dialectique, comparaison n’est pas raison, d’une part, et parler de situation de « crise du capitalisme », d’autre part, sans évoquer l’évolution des forces productives, c’est rentrer dans une conception cyclique de l’histoire, qui se répéterait sans évolution infrastructurelle notable concernant les bases économiques des classes sociales en présence. On ne peut pas « gommer » la réduction drastique de la classe ouvrière en lui substituant une conception « élargie » du prolétariat, qui n’est pas fausse en soi, mais élude le fait essentiel qu’il n’est plus productif, majoritairement, en termes de plus-value extraite, remplacé par un rôle de « service » du système, propre au secteur tertiaire, ce qui change fondamentalement la donne, en termes de conscience de classe.

    La « force » actuelle du système, mais aussi sa faiblesse, si nous savons en prendre conscience politiquement, c’est la domination écrasante du capital fixe sur tout le reste, et d’abord, sur l’appareil productif, précisément.

    Le système cherche juste à garder le contrôle de cet appareil productif comme moyen de pouvoir, et non plus en vue d’un élargissement de sa base, désormais non rentable en dehors des jeux spéculatifs banco-centralisés.

    Il n’y a donc plus de base réelle pour un « fascisme » du type des années 30, contrairement à ce qu’elle semble en penser. La bourgeoisie mondialisée a désormais d’autres objectifs en tête, pour sauver sa domination, et c’est ce que l’on voit bien davantage avec la dictature sanitaire covidiste qu’avec les relents de « nostalgie » pétainistes.

    Zemmour vise simplement à remplacer Marine Le Pen dans le rôle du « fou du Roi », et pour mieux « valoriser » la candidature de Macron, et non à prendre réellement le pouvoir. Ses sorties « pétainistes » sont même la garantie, pour lui, qu’il échappera à ce dur labeur de chef de l’Etat, tout comme l’étaient les « gaffes » de MLP en 2017.

    Si « comparaison » il y a, c’est plutôt 1981 à l’envers : Mitterrand a été élu avec les voix de l’extrême-droite antigaulliste parce qu’il s’est bien gardé de s’en prendre aux « nostalgies » des fachos pétainistes de l’époque, qui ont fait la différence au second tour. Ils savaient parfaitement à qui ils avaient affaire, même si le passé vichyste de Tonton n’est remonté à la surface que bien des années après… !

    A l’inverse, en quelque sorte, si Zemmour voulait réellement l’emporter au second tour, il lui faudrait l’appoint des « souverainistes », qui ne sont pas, généralement, pétainistes. Il lui faudrait rallier aussi une partie de la gauche et de l’extrême-gauche qui soit tentée de voter pour lui par lassitude du macronisme, mais qui n’ira pas jusqu’à cautionner un président ouvertement pétainiste.

    Zemmour part donc battu d’avance, et il le sait très bien, ce qui lui permet de se concentrer sur les polémiques qui font vendre ses bouquins et lui assurent définitivement une très confortable retraite…

    Et si, par malchance pour lui, il reste très haut dans les intentions de vote réelles, il trouvera bien une « gaffe » assez grosse à proférer, dans le débat d’entre deux tours, façon MLP !

    The show must go on…

    Luniterre

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  • Oui Madame LACROIX- RIZ est toujours très intéressante dans ses exposés sur les années 30 quoiqu’il lui manque une similitude qui semble lui avoir échappé en relation avec ce qui se passe sous nos yeux :
    comment qualifier le plan mondial viro-vaccinatoire qui est destiné à éliminer 90% de la population mondiale ? ne doit’on pas faire un parallèle avec la "solution finale " de la question juive , toutes proportions gardées , bien sûr , puisqu’il s’agissait d’éliminer 6 millions de juifs et qu’il s’agit aujourd’hui d’éliminer 6 milliards d’humains de par le monde ? . _Pourtant les moyens sont les mêmes déshumanisation des non injectés, interdiction de sorties et bientôt internement en camps de concentration .
    Mme Ancelin et elle-même prennent bien soin d’éviter cette question lancinante ; rien d’étonnant en cela l’extrême gauche universitaire s’était voilée la face en 40 et fait de même aujourd’hui : faillite politique complète … . l

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    • Édouard,

      En effet, elles n’ont pas abordé la question. Alors comment leur reprocher de n’en avoir pas parler puisque cette question à laquelle vous semblez tenir n’a même pas été abordée ? Ce n’était pas le propos. Et faire un parallèle avec la ’’solution finale’’, vous m’excuserez, vous me semblez tomber dans un piège : celui de la comparaison facile. Comme on dit : Comparaison n’est pas raison. Ce que je trouve, cependant, de tout à fait intéressant, ce sont les comparaisons historiques de notre époque avec des époques antérieures comme celles de l’entre-deux-guerres et de la Première Guerre mondiale. En fait, cela fait des lustres que je remarque des similitudes entre la crise des années 1930 et ce qui se passe depuis au moins 2001 et le 11-septembre, dirais-je. D’autant plus que mes père et grand-père paternels ont beaucoup souffert du monde d’après 1929 et des conséquences pour tous de la débâcle qui s’ensuivit. Leur témoignage, en plus de ce qu’on peut lire, me confortent dans cette perception. Entrevue fort intéressante, par ailleurs, pertinente à une époque où l’on remarque au quotidien une polarisation apparente des positions sur l’échiquier de la politique politicienne dans le monde de la ’’démocratie représentative". Je crois que je vais essayer de trouver un moyen de soutenir ce média.

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      • Bonjour, M. Pierre-Ange Despiaux,

        Ne pas aborder la question qui fâche, c’est ce qui s’appelle un déni. Prétendre que ce n’est pas le sujet, c’en est un autre, concomitant !

        C’est l’art du politicien habile que de détourner l’attention des questions de fond, et Zemmour est passé maître, à ce petit jeu servile et répugnant, au service du système, donc, en fin de compte.

        Ses sorties sur Pétain permettent donc de faire dériver la polémique sur autre chose que sur les questions de fond préoccupantes pour la vie économique et sociale de la population.

        Et la gauche « bien pensante » ne demande qu’à tomber dans le piège pour se redonner un vague lustre d’antifascisme, alors qu’elle laisse la bourgeoisie avancer son rouleau compresseur ségrégationniste pseudo-« sanitaire » afin de diviser la population et de finir de briser toute résistance réelle, sur le terrain, la seule qui compte vraiment, en termes de rapport de forces !

        Qu’Aude Lancelin joue ce jeu, quoi de plus naturel, en somme, et bien contente de se trouver une caution avec Annie Lacroix-Riz, passionnante, comme historienne, mais nécessairement limitée, dans ses capacités d’intervention politique, par son engagement au PRCF, micro-parti à la fois thorezien et pro-chinois, et donc doublement lié et à la Kollaboration de classe et avec le banco-centralisme « à la chinoise » !

        Luniterre

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    • Bonjour, camarade Edouard !

      On ne peut pas refaire l’histoire, mais essayer de la comprendre sans préjugés, et dans toutes ses facettes. L’attitude de l’extrême-gauche en 40 est complexe et si beaucoup sont passés du mauvais côté ou tenté de « pactiser tactiquement » avec les nazis, certains, comme Georges Politzer, se dont engagés, sans attendre de consignes de personne. Georges Politzer y a laissé sa vie, en 1942, après avoir été l’un des tous premiers Résistants, à partir de l’été 40, alors que la direction du PCF tentait de négocier la reparution « légale » de l’Humanité avec l’occupant…

      Il ne faut donc pas généraliser… Ni même imputer cette « négociation » au pacte germano-soviétique, car il n’y a qu’en France et avec l’approbation « tacite » de Thorez qu’une telle forfaiture a eu lieu.

      http://trcamps.free.fr/Mounette%201939.html

      [chapitres XIX et XX]

      Comparaison n‘est pas raison, même en ce qui concerne les motivation des génocides : la politique nazie visait le « lebensraum », « espace vital » qu’elle pensait nécessaire à son expansion, par rapport à ses « concurrents », dans un monde industriel lui-même encore en pleine expansion.

      Alors qu’aujourd’hui le système industriel capitaliste est arrivé pratiquement à ses limites, à l’échelle mondiale, en termes d’expansion, même si de nombreuses zones souffrent encore d’arriération économique et sociale.

      Ces inégalités étant en elles-mêmes nécessaires à la circulation mondiale des capitaux, développer davantage cesserait d’être rentable. La crise de 2007-2008, et encore plus, celle que nous vivons depuis 2020, montre que la « relance » n’est que le fruit de la destruction de forces productives opérée avec le premier confinement, et donc provisoire. A court ou moyen terme, les fondamentaux déflationnistes seront de retour, et la fraction de la bourgeoisie la plus consciente, dite « élite mondialiste », le sait pertinemment et prépare donc effectivement une solution « durable » basée sur la destruction simultanée d’une partie des forces productives et d’une partie de la population, afin de recréer un « équilibre écologique » qu’elle puisse maitriser tout en conservant ses privilèges et surtout, son nouveau pouvoir, assis sur le cycle de la création monétaire banco-centralisée, et non plus sur le développement de la production.

      Et donc deux situations différentes, même si certaines similitudes sont effectivement notables.

      La force des banco-centralistes, c’est qu’ils n’ont pas de conflit mondial à gérer, sauf « dérapage » dans la rivalité sino-US. Dérapage improbable, étant donné l’interdépendance actuelle des deux économies chinoise et US.

      Malheureusement, les banco-centralistes ont donc le temps qui joue en leur faveur, surtout si on leur laisse, sans résistance suffisante !

      Et ils savent aussi mettre les bouchées doubles, si nous commençons à avaler leurs couleuvres sans trop broncher, comme c’est encore le cas de la majorité de la population, hélas !

      Luniterre

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  • Salut Luniterre,

    Certes Déat, Doriot, Laval et d’autres ont trahi.

    Mais, il ne faut pas exagérer. C’est pas toute la gauche qui a trahi.

    L’appel du PCF, signé MAURICE THOREZ, Secrétaire Général du Parti Communiste Français, et de JACQUES DUCLOS, Secrétaire du Parti, daté du 10 juillet 1940, est ci-dessous :

    http://mai68.org/spip/spip.php?arti…

    Il y a certainement bien des choses à lui reprocher ; mais à propos de résistance, au moment-même où le parlement votait à une énorme majorité les pleins pouvoirs à Pétain, Thorez a signé et diffusé l’appel ci-dessus.

    Sans compter Appel du 17 juin 1940 de Charles Tillon du PCF :

    http://mai68.org/spip/spip.php?arti…

    Amicalement,
    do
    http://mai68.org

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    • Dans ce très long texte, assez ronflant contre le gouvernement pétainiste, effectivement, mais étrangement assorti d’un couplet contre l’impérialisme britannique, et réitérant les injonctions de "remettre la France au travail" , il n’y a pas un seul appel à la Résistance contre l’occupant, et pour cause :

      « >>> Le Peuple a le droit d’exiger la parution en toute liberté des journaux en qui il avait confiance, qui lui disaient la vérité et qui ont été interdits à cause de cela. »

      C’était au moment même où le PCF négociait la reparution « légale » de l’Humanité avec les nazis !!!

      Alors même qu’il s’agissait pourtant d’une édition clandestine, il n’était donc pas question de risquer de faire capoter ces « négociations », sur le point d’aboutir, et qui n’ont été annulées, en fait, que par l’intervention des pétainistes se voyant « doublés » auprès des allemands…

      Ce faisant, ils ont, malgré eux, sauvé la face du PCF, alors que s’ils avaient eu plus de sens politique, ils auraient au contraire laissé aboutir cet accord, ce qui eut définitivement sabordé la réputation du PCF, en fin de compte !

      Etrange détour de l’histoire… !

      Bien évidemment, la base, avec Politzer, Tillon et bien d’autres, n’était pas du tout dans cet esprit plus que douteux, et déjà prête à faire feu !

      Mais l’histoire de la direction du PCF à ce moment de la guerre, et ensuite, encore, pour certains, explique la volonté, à l’issue de la guerre, d’écarter les résistants de terrain de la direction, de les virer, pour la plupart, et voire d’éliminer, plus que « probablement » dans le cas de René Camphin !

      Pour Mounette Dutilleul, très proche de la direction, à cette époque, il ne fait pas de doute que la négociation était approuvée par Duclos et Thorez.

      Luniterre

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