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Contrairement aux idées reçues, les immigrés rapportent plus qu’ils ne coûtent

dimanche 21 novembre 2021, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 21 novembre 2021).

https://europalestine.com/2021/11/1…

19 novembre 2021

Source : Middle East Eye

CAPJPO-EuroPalestine

Une idée reçue, largement diffusée par les courants d’extrême droite européens, décrit l’immigré sous les traits d’un parasite social qui vit sur le dos des contribuables en profitant allègrement du système et des aides de l’État. En période électorale, comme actuellement en France, ce leitmotiv polarise le débat politique.

Or, il s’avère que les immigrés ne constituent guère une charge financière pour leurs pays d’accueil. Bien au contraire. Une étude de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) vient de le démontrer en affirmant que la contribution des immigrés sous la forme d’impôts et de cotisations était supérieure aux dépenses publiques consacrées à leur protection sociale, leur santé et leur éducation.

L’étude figure dans le rapport 2021 sur les « Perspectives des migrations internationales », publié en octobre dernier. Elle traite de l’impact budgétaire de l’immigration dans 25 pays de l’OCDE (22 pays de l’Union européenne, les États-Unis, le Canada et l’Australie) au cours de la période allant de 2006 à 2018.

Des dépenses publiques qui profitent surtout aux natifs

« De façon générale, la contribution des immigrés est suffisamment importante (un peu plus de 1 % du PIB en moyenne) pour couvrir entièrement leur part des dépenses publiques consacrées aux biens publics congestibles (soumis à congestion comme la police et la justice) et pour financer en partie les biens publics purs, tels que la défense et les frais de la dette publique, dans une grande majorité de pays. En 2017, la contribution des immigrés au financement des biens publics purs a représenté un total de 547 milliards [de dollars] dans les 25 pays inclus dans l’analyse », souligne le rapport.

Ce dernier précise en outre que dans presque tous ces pays, les dépenses publiques per capita profitent généralement plus aux natifs qu’aux étrangers.

« Il est vrai que les immigrés reçoivent plus d’aide sociale mais ils sont sous-représentés dans des dépenses qui pèsent très lourd sur le budget de l’État, comme la santé, parce qu’ils sont plus jeunes, et l’éducation, car étant déjà adultes à leur arrivée dans les pays d’accueil », explique Jean-Christophe Dumont, chef de la division Migrations de l’OCDE, à Middle East Eye.

« Les dépenses par habitant au titre de la vieillesse et de la survie, de la maladie et de l’invalidité, de l’éducation et de la santé sont moins élevées pour les personnes nées à l’étranger que pour les personnes nées dans le pays. À l’inverse, les dépenses par habitant au titre de la famille et des enfants, du droit au chômage, de l’exclusion sociale et du logement sont en moyenne plus élevées pour les personnes nées à l’étranger », précise l’étude.

« Il y a un double biais dans le regard qui est porté sur l’immigration. Souvent, on ne regarde que les prestations sociales versées aux immigrés. Mais si on veut faire un calcul, il faudra mettre ces droits au regard des devoirs et donc de la contribution des immigrés. Et c’est ce qui n’est généralement pas fait », ajoute-t-il.

Combler l’écart en matière d’accès à l’emploi

Le rapport révèle, à ce propos, que dans la quasi-totalité des pays analysés, plus de la moitié des immigrés sont d’âge de forte activité (25-54 ans) et constituent la catégorie dont la contribution budgétaire nette est la plus favorable, même si le montant de leurs cotisations est moins important à cause de leur forte exposition au chômage et de la nature précaire de leurs emplois.

L’étude montre par exemple que les gains les plus importants en matière de contribution budgétaire nette des immigrés entre 2006 et 2018 ont été relevés dans des pays qui ont attiré d’importants flux de migrants de travail, en particulier des migrants hautement qualifiés.

« Dans les pays qui ont un faible taux de chômage comme les Pays-Bas, cette contribution est plus importante », précise le rapport. Il souligne que « la contribution budgétaire nette totale des immigrés, de même que celle des personnes nées dans le pays, suit généralement la même courbe ».

1 Message

  • « Contrairement aux idées reçues, les immigrés rapportent plus qu’ils ne coûtent »
    À qui ?
    L’immigration est en réalité un arrachement, physique mais surtout morale, des peuples à leurs terres ancestrales, afin de leur imposer une existence uniquement fondée sur la dévotion de l’argent et la crainte d’en être dépourvu.
    L’immigration : le cas de la France :
    La France doit à l’ancien Président de la République française Valery Giscard d’Estaing (de 1974 à 1981), une réforme majeure dans le domaine de l’immigration, la mise en place du « regroupement familial » : la politique d’intégration des étrangers transformera à partir de là le modèle d’assimilation culturelle et d’adoption totale de la culture française selon la République « Une et Indivisible » qui « assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion », par un multiculturalisme, libéral, forcé et communautaire, selon le modèle anglo-saxon, et conduisant à toute une kyrielle de malheurs sociaux, culturels, économiques et politiques, individuels ou collectifs (apparition et croissance, au sein d’un peuple, de tensions et de divisions, perte de l’identité, éradication brutale de la mémoire et de tous ses symboles, déracinement et errance culturels, perte des repères linguistiques que sont la grammaire et la syntaxe, donc de la capacité de bien structurer sa pensée si l’ethnie dominante est d’une autre langue, réduction de la capacité à s’exprimer correctement pour être bien compris et participer pleinement à la vie collective, ghettoïsation et paupérisation de pans entiers de la population les moins souples à s’adapter, etc.).

    Subtilement, pour accompagner cette « marche forcée » et en faciliter l’intrusion, la seconde moitié du XXe siècle allait voir la culture américaine, notamment musicale, envahir l’Europe et ouvrir la voie à une pénétration à grande échelle et à un remplacement progressif de la culture européenne par des traditions non européennes. Elle comprenait d’abord de puissants éléments afro-américains tels que le jazz, renforcés ensuite par les traditions afro-caribéennes comme le reggae puis, grâce à l’afflut de genres afro-américains apparentés, le rap, le hip-hop, etc. faisaient leur apparition.
    La France doit également à Giscard d’Estaing, alors ministre de l’Économie et des Finances sous la présidence de Pompidou, la loi du 3 janvier 1973 sur la Banque de France, appelée aussi « loi Pompidou-Giscard » ou encore « loi Pompidou-Giscard-Rothschild ».
    Rappelons que tout comme Emmanuel Macron, Georges Pompidou a travaillé à la banque Rothschild à Paris, avant de devenir Président de la République française : on le voit, le véritable pouvoir n’a guère évolué en France depuis 50 ans.
    BLOG : https://livresdefemmeslivresdeverit…

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