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Coronavirus : Qui sont les antivax radicaux ? (Audio & Vidéos)

lundi 13 décembre 2021, par a_suivre

Lundi 13 décembre 2021, l’émission sur France-Inter « GRAND BIEN VOUS FASSE ! » qui est animée par Ali Rebeihi a pour but de déterminer le profil des « antivax radicaux ».

La bonne nouvelle, c’est que les personnes qui luttent en toute bonne foi contre la vaccination "obligatoire" cherchent à s’opposer à un pouvoir centralisé, au pouvoir en place, au capitalisme !

https://www.franceinter.fr/emission…

MP3 - 50.9 Mo
France Inter : Qui sont les antivax radicaux ? (Audio 48’12’’)

Avec Arte, on s’intéressera aux manipulateurs antivax qui exploitent le désarroi et les interrogations légitimes d’une partie de la population qui doute des éventuels effets secondaires du vaccin.

Comment devient-ton antivax ? Comment devient-ton antivax ? © Getty / Enes Evren Coup de projecteur sur les antivax les plus radicaux, ceux qui manipulent une partie de la population qui se posent des questions légitimes sur l’efficacité des vaccins. Comprendre et ne pas juger ceux qui de bonne foi n’ont pas envie de se faire vacciner.

Pourquoi ces personnes de bonne foi refusent-elles la vaccination ? Comment expliquer cette défiance envers les vaccins ? Pourquoi douter des bénéfices réels des vaccins ? A contrario que penser des marchands de doute qui prospèrent encore plus depuis le début de la pandémie ? A l’image d’Andrew Wakefield, un médecin britannique radié de l’Ordre des médecins pour fraude et qui a contribué à propager la défiance contre les vaccins ? Nous vous raconterons comment cet ancien gastro-entérologue a causé d’immenses dégâts en exploitant la détresse humaine et la peur légitime de leurs effets secondaires…

Et, vous comprenez-vous la défiance contre les vaccins ? Pourquoi doutez-vous des vaccins ? Standard ouvert au 01 45 24 7000 et en laissant une note vocale sur l’appli France Inter.

Avec :

- Lise Barnéoud : Journaliste scientifique pour Le Monde, Médiapart ou encore Sciences et Vie, elle co-signe le film documentaire « Antivax – les marchands de doute » qui sera diffusé le 21 décembre sur Arte et à retrouver dès le 14 sur Arte.tv. Livre : Vaccins – petit guide par temps de Covid. Premier Parallèle, 6 mai 2021.

- Françoise Salvadori : Docteur en pharmacie et docteur ès sciences, elle est maître de conférences en immunologie à l’université de Bourgogne. Ses activités de recherche ont porté d’abord sur l’immunité des patients porteurs du VIH à l’institut Pasteur, puis sur l’immunité anti-cancéreuse, dans le cadre de l’INSERM à Dijon. Livre : Antivax – Histoire de la résistance aux vaccins du XVIIIe siècle à nos jours. Vendémiaire, 3 janvier 2019.

- Christian Gravel : Préfet, secrétaire général du comité interministériel de prévention de la délinquance, de la radicalisation et de la dérive sectaire au ministère de l’Intérieur et président de la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes).

- Chroniques de Baptiste Beaulieu : « J’ai vacciné une personne qui ne voulait pas être vaccinée… Et je me pose toujours des questions »

- Thierry Lhermitte.

L’équipe :

Victorien Thomas : Stagiaire

Claire Destacamp : Réalisatrice

Alexia Rivière : Attachée de production

Camille Poux-Jalaguier : Attachée de production

Pour contacter l’émisson de France-Inter « GRAND BIEN VOUS FASSE ! » animée par Ali Rebeihi :

Téléphone : 01 45 24 70 00

Facebook : https://www.facebook.com/grandbienv…

Twitter : https://twitter.com/hashtag/GrandBi…

E-mail : https://www.franceinter.fr/contact?…


Afin d’opposer de vrais contradicteurs à madame Lise Barnéoud et à madame Françoise Salvadori, je propose de regarder ces deux émissions :

-1- Christian Vélot : "la vaccination généralisée est contre-productive" Publié le 11/12/2021 par France Soir :

https://www.francesoir.fr/videos-le…

Christian Vélot est de retour sur le plateau de FranceSoir, un nouvel Entretien essentiel pour faire le point. Après son intervention remarquée sur CNews, retour sur l’état du débat public autour de la vaccination : "je ne dis pas que j’ai raison, j’ai dit que je voulais des données sourcées", explique-t-il, regrettant une inversion de la charge de la preuve : "ce sont ceux qui contestent l’efficacité des vaccins qui doivent apporter des arguments scientifiques et fiables".

L’essentiel de l’entretien :

Rappelant qu’au départ, "on a dit que les vaccins Pfizer étaient efficaces à 90%. Mais il faut savoir de quoi on parle : du risque de transmission, de contagion, d’avoir une forme grave ? On s’est bien gardé de dire ce qu’on entendait par 90% de réussite. D’autant qu’il aurait fallu que les études de phase 3 soient plus longues", Christian Vélot souligne les failles du discours officiel (changeant) sur les vaccins actuellement disponibles.

Revenant sur les mythes associés au "consensus scientifique", le généticien n’en démord pas : "les vaccins qu’on nous impose ne sont pas efficaces, on le voit bien" ; "la vaccination généralisée est contre-productive, car elle rompt le contrat de confiance". Il aurait fallu dire : "Écoutez, on a ce vaccin. Il n’est pas parfait, mais voilà quels sont ses avantages et ses inconvénients". Et non pas le présenter comme le remède miracle."

Dénonçant le monopole de fait laissé à Pfizer et l’impossibilité pour un autre vaccin d’émerger, Christian Vélot revient sur l’un des inconvénients des vaccins ARNm : leur capacité à favoriser l’apparition de nouveaux variants, qu’ils soient mutants ou recombinants, et prend le temps d’expliquer ce dont il s’agit. Dans le cas du variant Omicron, qui compte 32 mutations, ce qui est surprenant par rapport aux coronavirus habituels, il émet l’hypothèse que ce soit le résultat d’un recombinant…

"Omicron, pas très méchant : ne pas jouer avec le feu"

Nous aurons peut-être un jour un variant plus "méchant", prévient le chercheur, pour qui "il faut faire le contraire de ce qu’on a fait jusqu’à présent : réduire au maximum la vaccination et ne l’adresser qu’aux personnes qui en auraient éventuellement besoin. Mais certainement pas vacciner tout le monde !"

"S’il faut faire un rappel tous les 5 mois, c’est que ce n’est pas un vaccin, au mieux c’est un traitement."

Reprenant les propos tenus sur le plateau de CNews, il rappelle ce paradoxe apparent au regard des messages martelés depuis des mois : "la responsabilité collective exigerait de… ne pas se faire vacciner."

L’introuvable approche environnementale

Christian Vélot, spécialisé dans les perturbateurs endocriniens, espérait que sur ce sujet, ce virus soit "un mal pour un bien", mettant en évidence à quel point les fragilités des personnes touchées relèvent de pathologies chroniques consécutives à ces perturbateurs endocriniens. Un vœu qui n’a malheureusement pas été exaucé pour l’instant, déplore-t-il, expliquant à quel point une réflexion d’ensemble sur toutes les "terrains" de fragilités est plus que jamais nécessaire.

Auteur(s) : FranceSoir

-2- Michel de Lorgeril : "Les autorités sanitaires ont fermé les yeux sur l’essai de Pfizer" Publié le 09/12/2021 par France Soir :

https://www.francesoir.fr/videos-le…

Qu’est-ce qu’un scientifique ? À quoi correspond une forme grave ? Comment mesure-t-on l’efficacité d’un vaccin ? À quoi correspond le chiffre de 95 % avancé par Pfizer ? Comment mesurer les effets indésirables ? Tels sont les grands thèmes abordés par Michel de Lorgeril, docteur en médecine, chercheur au CNRS, expert international en cardiologie et nutrition, membre de la Société européenne de cardiologie, dans ce debriefing.

L’essentiel de l’entretien :

Qu’est-ce qu’un scientifique ?

Michel de Lorgeril : Un scientifique donne des explications sur les mystères de la nature, des explications qui peuvent évoluer avec le temps et qui ne sont jamais définitives. Un scientifique est un hésitant, un sceptique et s’il peut y avoir des divergences le but, in fine, est de parvenir à un consensus, un compromis. Les scientifiques se reconnaissent et ne se disputent pas avec n’importe qui. Les exemples de déclarations non valables permettent d’aborder les changements de notre époque qui, depuis le début de la pandémie, a vu fleurir les affirmations les plus invraisemblables tandis que les normes disparaissent.

Quelles sont ces normes qui auraient disparu ?

Pour faire reconnaître un nouveau vaccin, il faut mettre toutes les autorités sanitaires d’accord et faire un essai randomisé en double aveugle. Une exigence à laquelle Pfizer n’a pas répondu. À ce travail scientifique bâclé s’ajoute le laxisme des régulateurs dont le premier d’entre eux, est l’éditorialiste en chef du New England Journal of Medecine qui a publié cette étude, n’hésitant pas à affirmer qu’elle avait été faite en double aveugle alors que de l’aveu de leurs auteurs, c’est de l’observation.

Si, en temps normal les autorités sanitaires exigent ces normes pour connaître les bénéfices d’un médicament ou d’un vaccin, et ce afin d’accorder les autorisations de mise sur le marché, force est de reconnaître qu’elles ont fermé les yeux sur cet essai et permis une vaccination sur des millions de personnes.

Par conséquent, ce 95 % ne veut rien dire puisque la méthodologie n’a pas été respectée. À ceci vient s’ajouter un autre biais : l’essai a été effectué par l’industriel, qui a donné lui-même les résultats. Une pratique qui enlève toute crédibilité à ses annonces.

Comment définir une forme grave ?

S’il est reconnu que le vaccin n’empêche pas la transmission et la contamination, on entend partout qu’il empêcherait de faire des formes grave. Pour répondre à la question, il faut d’abord s’entendre sur ce qu’est une forme grave. La sévérité d’une maladie se mesure à la mortalité. Or, l’essai Pfizer n’ayant montré aucun décès, il ne peut contenir d’informations sur les formes graves. Par conséquent, cette affirmation viendrait de l’observation de ce qui se passe dans les hôpitaux. Mais l’on ne peut tirer aucune conclusion solide scientifiquement lorsqu’on se place dans l’observationnel et le rétrospectif.

Malgré cela, il est possible d’obtenir des informations indirectes notamment en examinant les courbes de mortalité d’un pays comme Israël qui a vacciné au moment de la troisième vague toute la population éligible, couvrant par là toutes les catégories qui présentaient des risques de mourir de la Covid.

À la fin de cette vague, les autorités ont déclaré que cette campagne de vaccination avait permis de stopper l’épidémie. Une déclaration fausse puisqu’il y avait au moins trois facteurs possibles pour l’arrêt de cette troisième vague, à savoir le confinement strict, le decrescendo naturel du pic de contamination, et enfin la campagne de vaccination. Cependant, si l’on considère ce dernier critère, comment expliquer la quatrième vague tout aussi meurtrière trois mois plus tard ?

Comment mesurer les effets secondaires ?

S’il existe une méthodologie acceptable pour mesurer l’efficacité avec l’essai randomisé en double aveugle, il n’existe pas de méthode acceptable sur le plan éthique pour démontrer les effets secondaires. Prenons l’exemple d’un médicament anti-coagulant. Une personne qui présente des risques de caillots et qui accepte de participer à l’étude peut en tirer un bénéfice y compris si elle se retrouve dans le groupe placébo. En effet, cette personne sera la première à connaître l’efficacité de ce nouveau médicament et aura tous ses frais de santé pris en charge, une chose qui n’est pas négligeable, notamment aux États-Unis.

En revanche, le raisonnement ne peut être le même lorsqu’il s’agit de mesurer les effets secondaires puisqu’il n’est pas éthiquement acceptable de proposer un produit de santé potentiellement dangereux. Par conséquent, les effets secondaires ne se mesurent qu’à postériori même s’il peut exister des informations importantes au moment de l’essai clinique. Mais ces données sont rares puisqu’un industriel qui désire obtenir les autorisations de mise sur le marché ne sélectionne pas des individus fragiles.

Mesurer a posteriori n’est pas simple et la pharmacovigilance peut être très difficile à appliquer. Établir une corrélation entre un vaccin et un effet secondaire grave peut prendre beaucoup de temps tandis que ceux qui défendent leurs produits de santé n’hésitent pas à parler de hasard ou de coïncidence.

Si certaines affaires comme le scandale du Mediator ont pris plusieurs décennies, les effets secondaires liés aux différents vaccins, s’ils ont été niés au départ, sont malgré tout peu à peu reconnus. Cette reconnaissance a même signé l’arrêt des vaccins adénovirus à vecteur recombiné comme AstraZeneca et Janssen. De son côté, Pfizer a reconnu que son vaccin pouvait provoquer des péricardites et des myocardites même si la fréquence et la sévérité de ces pathologies sont encore minimisées.

Auteur(s) : FranceSoir

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