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URANIUM - Macron envoie l’armée française au Sahel pour faire la guerre au réchauffement climatique (vidéo 14’’)

samedi 8 septembre 2018, par do (Date de rédaction antérieure : 13 décembre 2017).

La bataille pour le climat

Enregistré sur France 3 le 12 décembre 2012 vers 19h30

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13 décembre 2017 : Au lendemain du sommet sur le climat, la France réunit, mercredi 13 décembre, une vingtaine de dirigeants pour accélérer la mise en œuvre de la nouvelle force conjointe G5 Sahel en raison de « l’urgence » sécuritaire sur le terrain. Cette « réunion de soutien » se tient à l’initiative d’Emmanuel Macron, qui a récemment jugé « urgent de renverser la tendance » au Sahel, où « les terroristes » ont « enregistré des victoires militaires et symboliques » ces derniers mois.

13 décembre 2017 : L’Algérie a refusé de cautionner le G5 Sahel. Alger, en langage plus simple, ne veut pas d’une autre structure qui évacue le traitement politique en profondeur de la question selon une approche afro-africaine et qui sera « un moyen » pour rendre durable la présence de troupes étrangères à ses frontières dans la mesure où le G5 Sahel ne peut pas fonctionner sans l’appui technique et stratégique français, voire allemand.

Bonjour à toutes et à tous,

C’est dès le tout début des années 1980 qu’il était perceptible que l’« écologie » servirait d’excuse au nucléaire. À l’époque, c’était soit-disant pour contrer la pollution chimique. Car, nous disait-on, la production d’électricité nucléaire crée beaucoup moins de pollution que les centrales à charbon. On n’avait pas encore inventé l’excuse du réchauffement climatique. Mais celui-ci se faisant effectivement jour, il a fini par devenir la grande excuse du nucléaire.

C’est ainsi qu’encore un peu plus tard, de prétendus "écolos" — c’est-à-dire des politiciens qui font semblant d’être écolos pour se faire élire — ont, en 2009 au sommet de Copenhague, voté pour le nucléaire afin de lutter contre le réchauffement climatique :

http://mai68.org/spip/spip.php?article2400

Quoi les déchets nucléaire ? ça n’existe pas, ça, non mais ! Quoi Three Miles Island ? vous n’en avez jamais entendu parler parce que c’était aux États-Unis ! Quoi, Fukushima ? mais c’est vieux et loin ça. Et puis, quoi encore Tchernobyl ? c’est encore plus vieux que Fukushima, et puis c’est arrivé chez nos ennemis les Russes. Nous on SAIT manipuler le nucléaire sans danger. On a d’ailleurs vu ça à Fukushima où ce sont des Russes qui ont été combler les fissures des réacteurs pour limiter les dégâts :

http://mai68.org/spip/spip.php?article2606

Le problème du nucléaire, c’est que pour l’alimenter il faut piller l’uranium africain ; notamment au Sahel. Mais, là-bas, il y a des guérilleros qui ne veulent plus laisser l’Occident piller l’Afrique. Alors, l’Occident invente la théorie des djihadistes afin d’amener toujours plus de soldats en Afrique pour assurer la sureté de son approvisionnement en uranium du Sahel (Mali, Niger, entre autre).

Bien entendu, on a invité l’Arabie saoudite à participer à la curie. On a en effet besoin d’elle, puisque c’est elle la plus grande spécialiste en création et financement de groupes appartenant à DAECH. Et il faudra que de tels groupes commettent au Sahel divers actes barbares pour faire croire qu’en ce lieu tous les résistants à l’impérialisme occidental sont des terroristes au service de l’État islamique. Ce qui sera suffisant pour justifier la guerre.

Mais l’Algérie ne voit pas ça d’un bon oeil et sait bien que si elle ne fait pas attention, il lui arrivera la même choses qu’à la Libye. Aussi a-t-elle refusé de cautionner le « G5 Sahel ». Elle ne s’y est évidemment pas rendue.

« La Françafrique n’existe plus », prétendait tout récemment Macron, mensonge évidemment démenti par les faits immédiatement après avoir été proféré.

Bien à vous,
do
13 décembre 2017
http://mai68.org


Sommet à Paris pour accélerer le déploiement de la force G5 Sahel

http://www.lemonde.fr/afrique/artic…

Le Monde.fr avec AFP Le 13.12.2017 à 11h04

Au lendemain du sommet sur le climat, la France réunit, mercredi 13 décembre 2017, une vingtaine de dirigeants pour accélérer la mise en œuvre de la nouvelle force conjointe G5 Sahel en raison de « l’urgence » sécuritaire sur le terrain. Cette « réunion de soutien » se tient à l’initiative d’Emmanuel Macron, qui a récemment jugé « urgent de renverser la tendance » au Sahel, où « les terroristes » ont « enregistré des victoires militaires et symboliques » ces derniers mois.

Pour cela, le président français a convié au château de La Celle-Saint-Cloud, près de Paris, ses homologues du G5 Sahel : le Malien Ibrahim Boubakar Keïta, le Nigérien Mahamadou Issoufou, le Burkinabé Roch Marc Christian Kaboré, le Tchadien Idriss Déby et le Mauritanien Mohamed Ould Abdelaziz.

Entre 500 et 800 djihadistes

A leurs côtés, des partenaires de la force commune : l’ONU, l’Union africaine, l’Union européenne, la chancelière allemande Angela Merkel et les chefs des gouvernements italien Paolo Gentiloni et belge Charles Michel. L’Arabie saoudite, les Emirats et les Etats-Unis y participent également.

L’objectif est « d’accroître la mobilisation au profit du G5 Sahel sur les plans militaire, politique et financier », explique l’Elysée. « C’est une initiative qui monte en puissance, mais il y a un problème de rythme », a expliqué, mercredi 13 décembre, la ministre française des armées Florence Parly sur la radio RFI. « Il faut aller plus vite. (…) L’objectif est de pouvoir avancer plus vite sur le financement et de structurer le volet militaire », a-t-elle expliqué.

Lancée en début d’année, l’initiative vise à former une force de 5 000 hommes, composée de soldats des cinq pays impliqués, d’ici à la mi-2018. Elle a déjà un quartier général, à Sévaré au Mali, et a récemment mené une première opération dans la zone des « trois frontières » entre Mali, Niger et Burkina Faso.

Son rôle est de reconquérir et de sécuriser les zones où les groupes extrémistes mènent « des actions par surprise » avant de s’évanouir dans l’immense désert sahélien, une région aussi vaste que l’Europe. « Elle fait partie de ces forces africaines de nouvelle génération qui s’imposent de plus en plus dans un contexte international marqué par l’érosion du concept onusien de maintien de la paix, inadapté à des conflits asymétriques dont le terrorisme est l’une des composantes principales », indique International Crisis Group dans un rapport publié mardi.

« 400 millions d’euros à plein exercice »

Ces djihadistes ne sont que quelques centaines – entre 500 et 800, selon les estimations – mais ils conservent une capacité à affaiblir des Etats extrêmement fragiles, au premier rang desquels le Mali. Ces combattants ont été en grande partie chassés par l’intervention militaire internationale lancée en janvier 2013 à l’initiative de la France, qui continue à maintenir 4 000 hommes dans le cadre de l’opération « Barkhane ».

Mais cette lutte est fragilisée par les « défaillances » du processus de paix au Mali, qui peine à réconcilier les différentes parties du sud et du nord du pays. Il faut par ailleurs relever le défi financier alors que les pays du G5 Sahel sont parmi les plus pauvres du monde, et donc incapables de mobiliser les 250 millions d’euros nécessaires à la force dans un premier temps, puis « 400 millions à plein exercice » selon Paris.

Mais l’appel aux contributions internationales a jusqu’à présent reçu un accueil mitigé. L’Union européenne a promis 50 millions d’euros, la France 8 millions (surtout en matériels), chacun des cinq pays fondateurs 10 millions, et l’Arabie saoudite devrait confirmer mercredi une contribution de 100 millions de dollars. Les Etats-Unis ont quant à eux promis aux cinq pays membres du G5 Sahel une aide bilatérale globale de 60 millions de dollars.

« Le compte n’y est pas encore. On n’en est pas tout à fait loin », a précisé mercredi Mme Parly, au sujet des premiers 250 millions. « Cette réunion sera complétée par un sommet à Bruxelles. C’est un premier tour de table », a-t-elle souligné. Ce sommet, qui aura lieu en février, pourrait donner un rôle plus important à d’autres pays africains, absents mercredi, comme le Sénégal ou l’Algérie, qui joue un rôle clé dans la région avec ses longues frontières avec la Libye et le Mali.


G5 Sahel : l’Algérie absente, l’Arabie saoudite pour apporter un soutien financier

https://www.tsa-algerie.com/g5-sahe…

Par : Fayçal Métaoui,
Le 13 Décembre 2017 à 12:30

Les pays membres de la force militaire conjointe G5 Sahel tiennent un sommet, ce mercredi 13 décembre 2017, à Paris. Les présidents du Tchad, du Niger, de Mauritanie, du Burkina Faso et du Mali se réunissent avec le président français Emmanuel Macron.

L’Elysée a invité, à cette réunion, la chancelière allemande Angela Merkel, le tchadien Moussa Faki, président de la Commission de l’Union africaine, le ministre saoudien des Affaires étrangères, Adel Al Joubeir, le ministre émirati des Affaires étrangères, Abdullah Bin Zayed Al Nahyan, et une vingtaine de délégations étrangères.

« Je suis arrivé à Paris ce mercredi pour prendre part à une réunion de soutien au G5 Sahel pour accélérer son opérationnalisation », a écrit le président burkinabé, Roch Kaboré, sur son compte Twitter. « Ce n’est pas une réunion de plus. C’est une réunion qui nous permettra d’échanger sur l’évolution de la situation sur le terrain, qui est très rapide, ce qui exige de nous des rencontres et des réflexions fréquentes et nous adapter, à chaque fois, à la situation qui, comme vous le savez, se dégrade. C’est donc une réunion capitale. J’espère qu’elle nous permettra d’avancer », a déclaré, pour sa part, le président tchadien Driss Deby, à RFI.

Selon M. Deby, la question du financement du G5 Sahel se pose avec acuité. « La lutte contre le terrorisme n’est pas simplement une affaire des pays du G5 ou des pays africains. C’est un phénomène mondial. Il faut des ressources. Nous avons des hommes et des moyens. Nous sommes engagés, mais il nous faut des ressources pérennes », a-t-il plaidé.

C’est tout l’enjeu de la réunion de Paris : trouver des sources de financement durables pour le fonctionnement du G5 Sahel qui doit regrouper à termes 5000 hommes. « Une force qui n’est pas encore prête à subir l’épreuve de feu. Et le budget de 423 millions d’euros nécessaire pour équiper (chaussures, gilets pare-balles), former, encadrer et armer ces milliers de futurs combattants n’est toujours pas bouclé. Seuls l’Union européenne (50 millions de dollars) et les États-Unis (51 millions, si le Congrès donne le feu vert) se sont montrés un tant soit peu généreux », écrit l’hebdomadaire Le Canard Enchaîné.

Soutien financier de Ryad

L’Arabie saoudite, qui tente de construire sa propre Alliance antiterroriste avec plusieurs pays musulmans, a promis de dégager 100 millions de dollars pour le G5 Sahel. Abdoulaye Diop, ministre malien des Affaires étrangères, s’est déplacé à Ryad, début décembre 2017, pour plaider la cause du G5 Sahel. « Le Mali en tant que membre de la Coalition militaire islamique contre le terrorisme (initiée par Ryad) et président en exercice du G5 Sahel a souligné l’importance du soutien du Royaume d’Arabie saoudite aux initiatives du G5 Sahel », a déclaré, cité par la presse malienne, Abdoulaye Diop. Il a salué dans la foulée « la générosité, la solidarité et la fraternité » de Ryad.

À Paris, l’Arabie saoudite devrait officialiser sa décision. En contrepartie, Ryad, en guerre diplomatique et politique contre le Qatar et l’Iran, souhaite que les pays membres du G5 Sahel, tous musulmans, se joignent ou contribuent plus efficacement à la Coalition antiterroriste, lancée le 26 novembre 2017 à Ryad, et regroupant, pour l’instant, une quarantaine de pays dont le Nigéria, la Turquie, l’Egypte et le Pakistan. Le but de cette coalition est, entre autres, de « mobiliser et coordonner les ressources, faciliter les échanges d’informations et aider les pays membres à bâtir leurs propres capacités en matière de lutte contre le terrorisme ».

Absence de l’Algérie

Pays leader en matière de lutte contre le terrorisme en Afrique et dans la région arabe, l’Algérie n’est présente ni dans la Coalition de Ryad ni dans le G5 Sahel de Paris. Attachée à sa doctrine de ne pas engager des troupes en extérieur, Alger refuse d’adhérer à des alliances qui exigent des opérations en dehors de son territoire.

Lors du sommet Union africaine-Union européenne, fin novembre 2017, le premier ministre Ahmed Ouyahia a rappelé les efforts de l’Algérie menés dans la zone Sahel avec l’octroi de 100 millions de dollars pour les cinq pays de la région (Libye, Mauritanie, Niger, Mali et Tchad) pour lutter contre le terrorisme. « Sur sept ou huit ans, l’Algérie a dépensé plus de 100 millions de dollars d’aide à cinq pays de la sous-région du Sahel pour former une dizaine de compagnies de forces spéciales et leur donner d’énormes équipements. L’implication solidaire de l’Algérie dans la lutte antiterroriste, dans la sous-région sahélienne, est organisée depuis plus de 10 ans à travers le Comité d’état-major opérationnel des armées (CEMOC) (basé à Tamanrasset) et d’autres mécanismes de coopération », a-t-il expliqué.

Alger, en langage plus simple, ne veut pas d’une autre structure qui évacue le traitement politique en profondeur de la question selon une approche afro-africaine et qui sera « un moyen » pour rendre durable la présence de troupes étrangères à ses frontières dans la mesure où le G5 Sahel ne peut pas fonctionner sans l’appui technique et stratégique français, voire allemand.

« L’Algérie doit être associée au G5 Sahel »

Ouyahia a souligné « la mollesse » de l’Union européenne dans le financement du G5 Sahel. « Sans polémique aucune, l’Union européenne a annoncé une aide de 50 millions de dollars pour la force G5 Afrique. Cette aide provient de 28 pays de l’UE sans être sûr si elle est débloquée ou non », a-t-il noté.

L’Union africaine, de son côté, n’a donné aucun signe de vouloir soutenir financièrement le G5 Sahel dans le futur. À Alger, le président français, en visite courte le 6 décembre 2017, a tenté de convaincre les autorités algériennes de « la nécessité » d’appuyer l’initiative G5 Sahel. Sans succès, visiblement.

À l’Elysée, la présence de l’Algérie dans l’action future du G5 Sahel est perçue comme nécessaire. « L’Algérie est associée et doit être associée au G5 Sahel. Si l’on accroît l’opération militaire au Sahel, il faut que cela se fasse en concertation avec les voisins du Nord », a déclaré, à TSA, une source à l’Elysée.

Sans l’appui de l’Algérie, le G5 Sahel n’aura pas la capacité opérationnelle et l’efficacité de terrain pour contrer et pourchasser les groupes terroristes sur le moyen terme. Mais, l’Algérie ne veut pas y adhérer ne serait que par l’échange d’informations. Un véritable dilemme pour les promoteurs du projet.

21 mai 2017 : Le Sahel, nouvelle cible économique de la France

http://mai68.org/spip/spip.php?article7747

L’industrie nucléaire a été mise en place en France dès le début des années soixante, avec la création du centre de Cadarache. L’électricité d’origine nucléaire représente aujourd’hui la principale énergie produite (73,3 %) et consommée. Les sites miniers les plus importants se situent à Bakouma en République centrafricaine, ainsi qu’à Akokan et Arlit au Niger. Ainsi s’explique toutes les interventions militaires françaises dans la région.

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12 janvier 2013 : Qu’y-a-t-il sous les bruits de bottes qui commence à se faire entendre au Mali ?

Le Mali ne possède pas d’armes de destruction massive mais sur son territoire se retrouvent tous les ingrédients pour que les Occidentaux s’autorisent à intervenir au nom de ce qu’ils considèrent comme leur mission depuis l’époque où ils ont foulé, pour la première fois, d’autres terres que les leurs. Leur mission imprescriptible et immuable est de « sauver leur monde » ; la lutte de la Civilisation (ou de l’Axe du Bien) contre le terrorisme est une des nouvelles dénominations du crédo impérialiste. Et comme le veut l’usage, le moyen d’imposer les lumières et la Civilisation, par essence, est la guerre :

http://mai68.org/spip/spip.php?article4822

28 juin 2013 : Le saccage impérialiste des richesses de l’Afrique

http://mai68.org/spip/spip.php?article5473

L’agression de l’OTAN contre la Libye (productrice de pétrole), l’intervention de la France au Mali (or et uranium), la construction d’une base militaire étasunienne au Niger. Le patron d’Areva au Niger : les dessous d’une visite (uranium) et l’encerclement de l’Algérie (pétrole et gaz) sont des chaînons de la stratégie qui vise, devant la crise du capitalisme mondial, à intensifier l’exploitation des travailleurs et le pillage des ressources naturelles de l’Afrique.

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Mali - 13 janvier 2013 - la guerre de l’uranium (audio 59’)

Pourquoi la guerre ? Plusieurs raisons. Mais parmi celles-ci, l’uranium du mali ! Voici l’émission de France-Culture du 6 octobre 2012 sur l’exploitation de la mine d’uranium de Faléa au Mali Avec Many Camara, professeur de sociologie, membre de l’ARACF (Association des ressortissants et amis de la commune de Faléa)

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http://mai68.org/spip/spip.php?article4820

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