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30 décembre 2017
Malak Mhammad Youssef al A’yth, 14 ans, la plus jeune détenue Palestinienne du camp de réfugiés de Jalzoun vient d’être remise en liberté après 18 mois de détention.
Il y a des événements qui passent sous silence. Des événements dont personne ne parle, à part ceux qui y sont impliqués.
C’est ce qui s’est passé le vendredi 29 décembre 2017 au checkpoint de Jabara au sud de Tulkarem en Cisjordanie occupée.
De l’autre côté de la barrière, une jeune fille brune, yeux couleur charbon, sort d’un véhicule militaire. Se retourne, à droite puis à gauche, comme pour se repérer. A des dizaines de mètres, un attroupement et des drapeaux. Des hommes, des femmes, des enfants lui font signe.
Des youyous percent l’air.
Malak sourit. Elle reconnaît les siens. Elle veut courir vers eux mais ses jambes tremblent d’émotion. Elle doit avancer lentement pour ne pas s’écrouler. Et puis, il y a encore les regards des soldats qui pèsent sur elle et l’écrasent.
Le premier à la prendre dans ses bras, c’est son père.
Ce vendredi 29 décembre 2017, Malak Mhammad Youssef al A’yth, 14 ans, la plus jeune détenue Palestinienne du camp de réfugiés de Jalzoun vient d’être remise en liberté après 18 mois de détention.
Il y a des événements qui passent sous silence. Des événements dont personne ne parle… exceptés nous.
Alors, soyons nombreux, car d’autres enfants sont encore détenus qui doivent être libérés.
Al Faraby
Samedi, 30 décembre 2017
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