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Ukraine : le vrai visage du mondialisme

mercredi 2 mars 2022, par Luniterre (Date de rédaction antérieure : 2 mars 2022).

A l’heure actuelle la totalité des « candidats » à la présidentielle française ont clairement condamné l’intervention russe en Ukraine.

Néanmoins, d’après leurs commentaires on constate pourtant que la plupart des politiciens et des partis continuent à jouer à "nous sommes en guerre", et après le covid, contre la Russie !

La lâcheté des politiciens occidentaux est donc remarquable, à cette occasion, vu qu’ils se sont engagés, par avance, à ne pas intervenir militairement…!

Mais incontestablement la palme de la connerie « pseudo-guerrière » revient au « Ministre de l’Économie, des Finances et de la Relance de la France », Bruno Le Maire, qui n’a pas hésité à déclarer :

« Nous allons livrer une guerre économique et financière totale à la Russie, à Vladimir Poutine »

…« Nous allons provoquer l’effondrement de l’économie russe. »

Ce à quoi l’ancien président russe Dmitri Medvedev lui a très rapidement répondu : « Faites attention à votre discours, messieurs » …« N’oubliez pas que les guerres économiques dans l’histoire de l’humanité se sont souvent transformées en guerres réelles ».

Tel est le vrai visage du mondialisme banco-centraliste aujourd’hui : l’économie est un substitut de guerre contre les peuples qui tentent de rester indépendants de sa puissance financière en voie de déliquescence.

Zelensky peut lever le poing à la tribune du « Parlement Européen », il n’en est pas moins le pantin criminel du mondialisme qui tente de faire de son pays, depuis huit ans déjà, un pion géostratégique servant de prétexte aux sanctions économiques à répétition, complément essentiel de l’encerclement militaire Otanesque de la Russie.

Mais en réalité la guerre en Ukraine, dans le Donbass russophone, n’a jamais cessé, depuis 2014. Pourquoi cet embrasement soudain ? Et pourquoi pas plus tôt ? En 2015 il était pourtant déjà clair que la Russie cherchait un compromis acceptable pour tout le monde, en poussant les séparatistes à signer les accords de Minsk II, alors qu’ils venaient juste de reprendre l’avantage sur le terrain, mais donc sans le pousser réellement, bien au contraire.

Ces derniers temps, sept ans après, Zelensky avait clairement exprimé son refus de ces accords. Refus manifestement "toléré", et même probablement très "discrètement encouragé" par ses sponsors occidentaux.

C’est ainsi, depuis sept ans déjà, que les mondialistes utilisent l’Ukraine comme abcès de fixation des tensions en Europe, qu’ils l’entretiennent, au lieu de le percer, afin de pouvoir instiller le poison lent des sanctions économiques contre la Russie.

Bien qu’ils aient été garants des accords de Minsk, notamment à travers les réunions au « format Normandie », et qu’ils ne peuvent donc pas les dénoncer officiellement, les mondialistes n’avaient donc aucun intérêt à ce qu’ils soient réellement mis en œuvre, et le sabotage permanent de ces accords, sous des prétextes futiles et/ou délibérément provoqués, par Porochenko, puis par son successeur Zelensky, c’était donc ce qui les arrangeait le mieux pour affaiblir, à l’usure, la Russie.

Avec l’arrivée de Biden au pouvoir, aux USA, l’estocade mortelle devait être portée avec l’entrée de l’Ukraine dans le processus d’adhésion à l’OTAN.

Mais Poutine a eu le courage d’exprimer clairement où il mettait la « Ligne Rouge » de la coexistence pacifique avec les USA et l’OTAN.

Devant les faux-fuyants de Biden ne pouvant se transformer qu’en adhésion, à terme, de l’Ukraine à l’OTAN, il était donc logique que Poutine exige un traité de paix écrit, répondant aux garanties de sécurité pour son pays.

Devant le refus catégorique d’un tel traité de la part des USA et de l’OTAN, devant l’impossibilité de finaliser, sur le terrain, les accords de Minsk, l’impasse devenait donc totale et la tension ne pouvait donc que monter, et faute de nouvelles négociations sérieuses, aboutir au point de soumission de la Russie ou de son intervention directe pour régler le problème, sur le terrain.

Les mondialistes misaient sur la soumission, jusqu’au moment où ils ont pris conscience que la Russie s’était réellement donné les moyens de se faire respecter, et non pas humilier, contrairement à d’autres « chefs d’Etats »… !

Mais vouloir libérer le Donbass en concentrant des troupes uniquement dans cette région aurait abouti à un affrontement encore bien plus sanglant qu’en 2014-2015, et avec, derrière, tout le renfort et l’appui logistique et aérien d’une armée ukrainienne "rénovée".

La stratégie d’attaque sur plusieurs fronts, avec destruction généralisée des infrastructures militaires, c’est celle qui permet de disperser les forces ukrainiennes et de les couper de leurs arrières. Même si c’est la plus "spectaculaire", s’apparentant à une guerre généralisée, c’est donc néanmoins la moins sanglante, si l’on ose dire, le mieux étant évidemment la paix !

Mais pour "débloquer" des négociations qui "patinaient" du fait des occidentaux, depuis 2015, Poutine n’avait plus d’autre choix que de tenter de créer un nouveau rapport de forces. Et, de fait, les négociations ont repris, sur une base entièrement nouvelle, au Bélarus.

De sorte que le Bélarus semble voué, historiquement, et du fait même de l’originalité de son statut et de son Président, Loukachenko, à être le haut lieu de la diplomatie internationale !

De plus, ce dimanche, 27 Février, s’est tenu au Bélarus, malgré la crise, le référendum prévu de longue date sur la réforme constitutionnelle promise par le Président Loukachenko, suite à l’agitation post-électorale de 2020. Les premiers résultats montrent une participation de plus de 78% des électeurs, ce qui est essentiel dans ce genre de consultation. Le décompte provisoire montre 82% des suffrages exprimés approuvant la réforme, soit 65% de l’ensemble des inscrits. Un soutien particulièrement bienvenu dans le contexte actuel !

D’un point de vue géostratégique, l’échec de la tentative de déstabilisation du Bélarus, en 2020, était donc bien finalement une lourde défaite pour l’Occident, et qui peut permettre de renverser le rapport de force dans le conflit actuel, également !

Dans ce conflit, comme dans la plupart des cas, l’économie joue un rôle majeur et stratégique, y compris à long terme. Depuis 2014 les sanctions ont augmenté l’autonomie de l’économie russe même si elles ont globalement freiné son développement.

Si l’économie russe parvient également à survivre à l’épreuve actuelle elle aura encore gagné en autonomie et en capacité de Résistance. De sorte que ce sera la défaite encore bien plus fondamentale et durable pour l’Occident que la simple perte du territoire ukrainien. De plus, un nouveau développement économique conjoint entre l’Ukraine et la Russie sera évidemment bénéfique aux deux pays et constituera une défaite majeure du mondialisme voulu par les USA et par la Chine aussi, du reste, qui commençait à prendre une grande part à l’économie ukrainienne, en soutien efficace à Zelensky, et cela carrément dans le dos de la Russie, en fait !

Il est donc tout à fait logique et naturel que les Résistants adversaires du mondialisme banco-centraliste soutiennent cette lutte de la Russie pour desserrer l’étau géostratégique dans lequel l’Occident tente de l’écraser, avec le double jeu de la Chine, en arrière plan, qui tente d’en profiter pour régler ses propres comptes avec les USA…

De sorte que l’initiative prise par Poutine est un défi historique d’importance pour le destin de l’humanité même si cela ne justifie pas pour autant l’autoritarisme parfois excessif de son régime.

Au « Parlement Européen » les mondialistes tentent de nous faire pleurer sur la prétendue « démocratie ukrainienne » en applaudissant debout leur pantin Zelensky mais on voit donc bien ainsi, tour comme avec les rodomontades de Bruno Le Maire, que la nature de leur combat est d’abord et avant tout économique : c’est donc une course de vitesse entre l’effet des sanctions occidentales et l’achèvement de la démilitarisation de l’Ukraine, qui permettra une relance de la vie économique de la région. Pour l’avenir de l’humanité, il reste donc à souhaiter que la Russie gagne cette course !

Tous les véritables amis de la liberté des peuples et des nations se tiennent donc du côté de la Russie et de ses alliés dans cette lutte ! C’est une lutte qui unit tous ceux qui veulent réellement résister contre le mondialisme banco-centraliste, qui est la forme qu’a pris le système oppressif de domination de classe depuis la crise de 2007-2008, déjà, et considérablement renforcé par celle dite du « Covid » en 2020-2021.

Luniterre

POUR MÉMOIRE, LA GUERRE CIVILE EN UKRAINE CONTRE LES RUSSOPHONES, EN COURS DEPUIS 2014, A DÉJÀ FAIT 13 000 MORTS, "OUBLIÉS" DES MÉDIAS !!!

https://youtu.be/cdETdJfYDhw

Guerre en Ukraine : Anne-Laure Bonnel "où je me trouve (Donbass) les bombardements sont Ukrainiens"

EN MODE REPLAY - 1er mars 2022

Cliquer ici pour télécharger la vidéo

La reporter de guerre Anne-Laure Bonnel dans le Donbass : « huit ans que le gouvernement de Kiev bombarde sa population », « 13 000 morts », « hier j’étais dans une école, deux institutrices étaient coupées en deux »

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La version "complète", mais sans les images d’Anne-Laure Bonnel, censurées…, de l’émission "L’heure des Pros" :

https://youtu.be/63aD0KqsJf8

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