Asselineau : "Moi ce que je pense c’est qu’il faut faire barrage à l’extrême droite et l’extrême droite aujourd’hui c’est Macron !"

Asselineau : "Moi ce que je pense c’est qu’il faut faire barrage à l’extrême droite et l’extrême droite aujourd’hui c’est Macron. Voilà parce que c’est ça le paradoxe. On a eu pendant cinq ans un véritable pouvoir d’extrême droite !"

A noter, au cours de cette vidéo, une approche d’Asselineau assez similaire à celle développée par Di Vizio et Idriss Berkane, à propos de stratégie possible pour ce 2^e tour. ( https://youtu.be/Z73RW0636ow )

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Plus trois autres vidéos, d’origines complètement différentes, mais qui permettent justement une approche différenciée de la situation actuelle, en France et en Europe.

La seule dont je partage entièrement les vues, c’est la quatrième, enregistrée directement sur le terrain de la guerre, à Marioupol, et qui résume, à travers les propos des habitants survivants près de la ligne de front, l’histoire de cette guerre depuis 2014.

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Macron, même s’il semble faire quelques concessions formelles sur les retraites ou d’autres questions sociales, reste fondamentalement le candidat de la finance et du banco-centralisme en marche et en fait déjà en place comme dictature mondialiste. Le chroniqueur financier essaye évidemment de nous faire croire qu’une survie économique d’une nation indépendante est impossible, alors que la résilience de l’économie russe, malgré les sanctions et les difficultés accumulées depuis 2014 nous démontre précisément le contraire.

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Anne-Laure Bonnel, reporter et documentaliste indépendante, revient sur Sud-Radio pour nous parler de sa "Lettre ouverte aux candidats" présidentiables du 2^e tour.

https://forum-moins.forumactif.com/t8502-lettre-ouverte-aux-presidentiables-anne-laure-bonnel-reporter

Dans ses réponses à André Bercoff elle nous précise bien que l’Europe n’a aucun intérêt à cette guerre, qui ne peut que la pénaliser économiquement et socialement. C’est donc bien, en fin de compte, surtout une autre guerre US contre la Russie, par Ukraine interposée. Néanmoins elle estime toujours, dans sa présentation des faits, que la Russie porte une responsabilité dans ce conflit, même si "partagée", en quelque sorte !

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Sauvegarde de la vidéo : https://mai68.org/spip2/spip.php?ar…

Si la Russie a une "responsabilité" dans le désastre humanitaire qu’est ce conflit, c’est bien plutôt de n’être pas intervenue, en 2014, lorsque l’Ukraine a tenté d’écraser complètement le Donbass et l’ensemble des régions russophones, comme à Odessa, notamment. Elle a en fait fait preuve d’une infinie patience, durant huit ans, dans l’espoir d’arriver à un compromis diplomatique, et notamment suite à la bataille de Debaltsevo, alors que les séparatistes venaient de reprendre l’avantage sur le terrain, et qu’elle a préféré encourager la signature des nouveaux accords de Minsk 2, que l’Ukraine n’a cessé de violer, depuis, pour finir par les rejeter ouvertement, et donc avec l’appui de tous les pays occidentaux, USA et France en tête !

Bien entendu, un compromis de paix est toujours préférable, mais on voit bien ici qu’il n’y avait aucune volonté de le rendre durable, de la part des occidentaux. Ce n’est donc pas juste un conflit local ukrainien, mais bien un conflit d’importance géostratégique et géoéconomique mondiale, non seulement entre blocs d’intérêts contradictoires, mais aussi entre différentes conceptions des rapports économiques entre nations.

L’Occident ayant désormais refusé le compromis initié par la Russie lors des accords de Minsk 2, en 2015, suite à la victoire séparatiste de Debaltsevo, il ne pourra s’en établir un nouveau que sur la base de la stabilisation d’un nouveau rapport de force. Même les stratèges occidentaux admettent que cela ne peut être qu’en fonction de la victoire militaire de la Russie, sur le terrain. La stratégie du pire, qui consiste à alimenter l’Ukraine en armes, cela n’a pour but que de tenter d’affaiblir la Russie en lui faisant payer le plus cher possible le prix de sa victoire inéluctable.

Les vrais "pacifistes" sont donc ceux qui refusent les envois d’armes en Ukraine et appellent à une négociation rapide sur la base des nouvelles propositions faites par la Russie lors des pourparlers depuis le début de son intervention.

Luniterre

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