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À peine Macron réélu, la flicaille tue à coeur joie ! vidéo

lundi 25 avril 2022, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 25 avril 2022).

Macron est réélu donc la police se croit tout permis

BFM - 25 avril 2022 à 01h59

Cliquer ici pour télécharger la vidéo

En plein Paris, la police tire sur les passagers d’une automobile et en tue deux.

Bien sûr, les journaputes de BFM présentent les choses de la façon la plus favorable possible pour la police. Il n’empêche que si les policiers estimaient que la voiture était en infraction, ils pouvaient relever son numéro d’immatriculation et retrouver ensuite le chauffeur.

Les "journalistes" de BFM disent que le véhicule circulait "vraisemblablement à contre-sens". C’est-à-dire qu’ils n’en savent rien. Ils ne savent donc rien de ce qui s’est passé ; mais, a priori, ils prennent la défense de la police.

Les policiers ont tué deux personnes, et la troisième a eu de la chance, elle n’a été que blessée. Parce qu’un seul mort ne suffisait pas ! Il fallait tirer sur tout le monde. Les policiers ne pouvaient bien sûr pas tirer dans les pneus. Il fallait tirer pour tuer. Et tuer le plus de monde possible. C’était obligatoire.

En plus tirer en plein Paris sur des "délinquants", est-ce bien prudent ? est-ce légal ?

Note de do du 25 avril 2022 à 16 heures : Cette affaire brille par son silence.

En effet, j’ai écouté France-Info 3 ou 4 fois aujourd’hui, et pendant des séquences de un quart d’heure et même une demie-heure récemment. Ils n’ont jamais parlé de cette affaire. Elle est donc d’une importance extrême !

Note de do du 25 avril 2022 à 18h20 : Silence radio aussi sur France-Culture dont j’ai écouté les "infos" de 18 heures. À la fin du journal un journaliste à cependant dit : « Merci pour ce journal complet Stanislas Vasak » !

23 Messages de forum

  • C’était juste un échauffement avant de pouvoir tirer sur les futurs manifestants anti macron

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  • Eh ben ça commence très symboliquement.
    La "voiture aurait tenté de les percuter" et "roulait à contre sens"…
    Peut-être une soirée arrosée ou sinon ils ont pris de la drogue. Abattre de sang froid des gens désarmés…et deux !
    Et ça devient "tentative de meurtre sur des policiers", donc les tueurs deviennent victimes. Donc ils pourront recommencer.

    MT

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  • Salut Do,

    Que la flicaille se sente les coudées encore plus franches avec la réélection de Macron n’a rien qui doive surprendre. Hier soir, une fête anti-Macron place de la République a été violemment réprimée. Avec en plus la caution du Führer des soi-disant Insoumis, du bureaucrate en chef du PCF, du leader verdâtre de EELV, de celui rosâtre d’un PS plus collabo que jamais et d’une kyrielle d’intellos bobos « degôche » ralliés au bloc bourgeois, qui ont appelé en cœur à voter pour lui, Macron va se retrouver président d’une république où toute opposition autre que fictive au capitalisme aura disparu. Et « l’exception française » en politique avec elle. Réactivé par la guerre en Ukraine, l’euro-atlantisme a donc un bel avenir devant lui ! À moins que la crise économique générale qui pointe à l’horizon ne fasse ressurgir, par des voies insoupçonnées, le fameux spectre qui hantait jadis le continent.

    Amicalement
    Jean-Pierre

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  • À peine Macron réélu, la flicaille tue à coeur joie ! vidéo 25 avril 2022 17:51, par Jean-Paul Cruse

    Oui, c’est lamentable, c’est une tragédie, c’est une honte:mais ne soyons pas comme les journalistes de BFM, qui " ne savent rien" mais prennent position,à leur façon, selon leurs schémas habituels, en petits chiens de Pavlov, conditionnés.

    Nous non plus, à cet instant, nous ne savons rien. N’en sachant pas plus que toi, je doute que des flics aient voulu, à coups de flingue, fêter ce qui entre dans l’Histoire comme une nouvelle déculottée, spectaculaire, hautement réjouissante, de l’ EXTRÊME-DROITE - et de ceux qui, par calcul, par bêtise, ou pour " se faire élire premier ministre", avaient cyniquement joué la victoire de l’extrême-droite, et ont perdu cette nouvelle bataille.

    Bien amicalement. JP

    Commentaire à chaud sue le vote :
    Http ://www.espoir2013.blogspot.fr

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    • L’extrême-droite est loin d’avoir pris une déculottée : elle a brillamment vaincu ! car aujourd’hui, l’extrême droite, c’est Macron !

      Bien à toi,
      do
      http://mai68.org

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      • Ceux qui pensent que LE PEN = MACRON, et que, donc, nous allons toujours de défaite en défaite, pourraient avantageusement méditer sur l’expérience du glorieux Parti Communiste allemand de Karl Liebknecht, qui ne comprit que trop tard une vérité essentielle : face au FASCISME, à l’ EXTRÊME-DROITE RACISTE, il faut construire le plus large FRONT UNI. A défaut, on s’isole, on perd, on meurt.

        C’est ce qu’osa faire MAO, dans les conditions de la CHINE de son époque, en s’alliant avec les nationalistes du KUOMINTANG contre les impérialismes européens dépeçant le pays, en ne rompant avec lui qu’en toute dernière extrémité, et même en faisant libérer TCHANG KAI TCHEK, fait prisonnier par un groupe d’officiers communistes, afin de refaire alliance avec lui, et avec son parti, le même KOUOMINTANG, aux mains tachées, pourtant du sang de milliers de communistes, pour l’inclure dans un FRONT UNI PATRIOTIQUE ANTI-JAPONAIS, soutenu, d’ailleurs, par WASHINGTON, LONDRES, et DE GAULLE, avant de le chasser vers TAIWAN, le moment venu.La CHINE de XI se rapproche aujourd’hui de ce même parti, devenu force d’opposition, anti-WASHINGTON, à TAIWAN.
        NOTRE FRONT UNI ANTI-FASCISTE, ANTI-RACISTE, qui a éliminé LE PEN, vient de remporter une GRANDE et BELLE VICTOIRE. Il doit la REVENDIQUER, et la FÊTER. Pour rendre possible d’autres victoires:par exemple, sur les RETRAITES, où il doit être possible de construire un très vaste rassemblement bien au-delà du clivage gauche-droite, et d’imposer un REFERENDUM du PEUPLE, porteur d’un projet alternatif, à construire sans traîner.

        Il ne faudra pas attendre que le pouvoir impose, éventuellement, sous la pression, si elle devient forte, son propre referendum, avec son projet, plus ou moins amendé, à adopter, sans alternative, dans un VOTE OUI/NON, POUR/CONTRE.

        Il ne faudra pas se contenter de rouspéter, de défiler, de protester. Il faudra IMPOSER une CONTRE-DÉMARCHE. Donc, commencer par en débattre. Au lieu de se laisser focaliser sur la comique idée d’ "élire Premier Ministre"le cadavre de JLMr ministre, avec 22 %…

        Mais je me trompe peut-être…J’avais fait une proposition du même genre, dans mon groupe de Gilets jaunes d’Aquitaine, en suggérant de ne pas seulement revendiquer le R.I.C.,mais d’organiser un PREMIER R.I.C., SAUVAGE, avec huissiers, isoloirs, etc.

        Peut-être n’ai-je pas été assez clair, à l’époque, ou peut-être, simplement, les temps n’étaient-ils pas mûrs, et les Gilets Jaunes trop aspirés dans la spirale d’une VRAIE-FAUSSE INSURRECTION dont personne ne se donnait les moyens, tourner autour de la citadelle en sonnant de la trompette au cri de " ON EST LÀ !" suffisant rarement à faire s’effondrer la muraille…

        FRATERNELLEMENT.
        POLO

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        • Salut,

          Tu retardes d’une ou deux guerres. Comme l’a si bien dit Pasolini :

          « Le fascisme peut revenir. À condition qu’il s’appelle anti-fascisme ».

          Et on en est là. Ce n’est pas la Le Pen qui a crevé les yeux des Gilets Jaunes, c’est Macron. Ce n’est pas la Le Pen qui nous a mis en prison chez nous pendant des mois de confinement. Ce n’est pas la Le Pen qui nous a obligés à accepter un vaccin ARN, et un paSS nazitaire, puis vaccinal. La Le Pen était contre tout ça !

          La Le Pen a bien dit qu’elle ne reviendrait pas au Front National. C’est pourquoi Zemmour s’est présenté aux élections. C’est pourquoi le père de la Le Pen a voté Zemmour ! C’est pourquoi aux législatives, la Le Pen refuse la main tendue de Zemmour !

          Aujourd’hui, l’extrême droite est au pouvoir avec Macron. Et les flics le savent bien qui se croient tout permis. Si Front Unique il devait alors y avoir, c’était une alliance impossible entre Mélenchon et Le Pen contre Macron.

          Fraternellement,
          do
          http://mai68.org

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          • À peine Macron réélu, la flicaille tue à coeur joie ! vidéo 28 avril 2022 02:48, par Jean-Paul Cruse

            Pasolini, pour moi, bof.

            La répression, le sang, la gueule cassée,la clandestinité, un peu de prison, j’ai connu ça. Il me reste un demi-œil à droite. Et pourtant, ce n’était PAS le FASCISME. Sinon, nous ne nous serions pas contentés d’exécuter l’assassin de PIERROT, cela aurait été le début de la guerre populaire prolongée, nous y serions toujours…

            Et pourtant les criailleries couardes sur le " FASCISME", confondant Pompidou de Monboudif et Pinochet, n’ont pas manqué. C’était Glucksman et cie, tentant de nous attirer dans un PIÈGE.

            Je pense, doncn être en avance d’une guerre, pas en retard.

            Sur DICTATURE du CAPITAL, FASCISME, VIOLENCE,CONTRE-VIOLENCE, RÉPRESSION, RÉSISTANCE, opportunisme de droite défaitiste, liquidateur, tout ce que j’ai pu synthétiser de plusieurs années d’expérience figure dans les 3 tomes de REBELLES, que je laisserai derrière moi, espérant que ce soit utile, au moins,un jour, à quelques-uns. Débatte qui veut. Toute thèse est discutable. A condition de l’étudier,avant de la critiquer. A défaut, on déblatère dans le vide,je viens d’avoir 74 ans, et ça me fatigue. Un peu.

            Amicalement. P.

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            • Salut Jean-Paul,

              Celui qui se rapproche le plus de Pinochet, c’est PAS la Le Pen, c’est bel et bien le Macron !

              Bien à toi,
              do
              http://mai68.org

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              • À peine Macron réélu, la flicaille tue à coeur joie ! vidéo 28 avril 2022 03:09, par Jean-Paul Cruse

                Essayons de poser les choses de façon conceptuelle - pas personnelle.

                Qu’est-ce que le Capitalisme ?
                Marx n’utilise pas ce vocable, que je sache. Il évoque et décrypte un mode de production capitaliste.
                Historiquement, le mode de capitalisme s’est développé sous dictature du Capital, masquée par les oripeaux des " républiques bourgeoises".
                On a vu, avec la Commune de de Paris de 1971, mise à mal par un soulèvement populaire, les capacités sanglantes de la dictature du Capital.
                La bourgeoisie en a tiré les leçons.
                Par peur de nouvelles communes, elle s’est orientée vers le mode de production impérialiste, étendant la dictature du Capital à la planète entière, au nom des "Droits de l’Homme", tout en s’assurant l’intégration, économique et matérielle, autant qu’idéologique et culturelle, de larges fractions du prolétariat, de la classe ouvrière historique, industrielle. Dans les pays du "centre", c’est l’heure " social-démocrate"…

                A son tour, cette stratégie impérialiste se heurte à des limites, avec les mouvements de Libération des peuples opprimés des lointaines " périphéries".
                Certains de ces peuples, dans la Russie des tsars, sous étroite domination économique et politique des puissances dominantes d’Europe occidentale, dont la France, réussissent même, en 1917, à " renverser la table" en créant le premier État socialiste de l’Histoire, au prix d’une longue et cruelle guerre civile, qui laisse le jeune état " soviétique" exsangue, ravagé, durablement déformé, militarisé, mais debout, faisant souche.

                Cet exemple, et la dynamique qu’il entraîne, en Europe, provoque une véritable panique dans les métropoles du Capitalisme européen, qui craint pour ses possessions coloniales, et même pour son propre pouvoir d’État, de Londres à Paris,ou Berlin.

                Hitler représente la plus impressionnante tentative de refouler et de détruire le monstre surgi à l’ " Est". La force du " National Socialisme" allemand,et de ses compères de Rome, ou du Japon, est d’associer plusieurs dynamiques complémentaires :

                • Guerre impériale, visant principalement l’Union Soviétique.
                • Intégration économique et culturelle de la classe ouvrière allemande.
                • Destruction, en terres germaniques, des forces communistes organisées, qui avaient eu la naïveté de croire en l’imminence d’une révolution prolétarienne au cœur du " capitalisme le plus développé", en Europe, alors que l’extension du mouvement révolutionnaire se fait vers le grand " Orient Rouge".
                • Destruction des " libertés bourgeoises", parlementaires, presse, syndicats, concédées à contre-cœur, sous la pression des insurrections européennes du XIX ème siècle, et dans lesquelles s’était épanoui, puis dangereusement amolli, le prolétariat allemand et une large fraction du peuple.
                • Politique de bouc émissaire à partir de la mythologie d’une " race supérieure" ( " aryenne"), tirée des textes hébraïques et retournée contre les infortunés ashkenazes d’Europe et de Russie, fils de l’Empire Khazar, sur les vastes territoires de l’Ukraine actuelle…

                Cette puissante tentative de restauration, mondiale, de la Dictature du Capital, a connu de vrais succès. Mais elle a échoué. Hitler perd, et meurt. Mussolini, à qui JLM ressemble de plus, en prenant de l’âge,pareil. Croc de boucher.

                L’Histoire ayant tendance à repasser les plats, une deuxième tentative de rétablissement de la Dictature du Capital a lieu, de, 1945 (Hiroshima) à 1968-75), sous hégémonie de Washington, cette fois.

                Elle échoue également, quand l’offensive du Printemps Lunaire de l’année du Singe Rouge Bondissant ( Têt) vient démontrer, de façon spectaculaire, aux yeux de la planète entière, que l’Amérique des B52, du Napalm, de la CIA, et d’Apocalypse Now, a perdu ce " big stick" dont parlait JFK, convaincu que l’enjeu central de la Guerre du Vietnam était de prouver, de façon définitive, état de prouver qu’il était toujours dans les mains des États-Unis d’Amérique.

                1968 amorce la fin de l’ère impérialiste. Rien n’est éternel. Face aux stratégies, défensives, de guerre populaire prolongée ( gpp), le système de domination s’avère incapable de poursuivre son extension, donc, fait faillite, et craque, partout, par pans entiers. Afrique Australe (Cuito Canavale…). Iran. Nicaragua, Salvador, puis Vénézuela, protégeant et sauvant Cuba. Etc.

                La contre-offensive des années Reagan-Thatcher-Mitterrand échoue sur toute la ligne.

                Sous la direction éclairée d’Andropov, et du KGB, l’URSS peut enfin amorcer une stratégie de sortie de crise, sous la forme d’une retraite/restructuration organisée dans la longue durée, plus ou moins maîtrisée, jusqu’à ce que Poutine stabilise.

                La Chine, enfin, peu, dès 1968,puis 72, amorcer, avec la "diplomatie du ping-pong", puis ’ "ouverture",une " Nouvelle Nouvelle Politique Économique" ( N.N.E.P.), réalisant une intuition stratégique de Lénine que les rapports de force géopolitiques mondiaux des années 20, 30, et 40, et, notamment, la montée du Nazisme à ses frontières, n’avaient pas permis de mettre en œuvre, sous la forme de la première N.E.P. ( " Lénine, les paysans, Taylor", thèse initiale de Robert Linhart)…

                Nous sommes dans cette " nouvelle ère". Elle ne sera pas éternelle. Rien ne l’est. Mais elle est durable, structurelle.

                On a fait toute une montagne du coup d’État, fasciste, de Pinochet, en1973. Sans analyser les causes de la défaite de ce brave Allende et de ses alliés d’extrême-gauche, incapables d’anticiper la menace, de la gérer, et de la vaincre, comme les divers mouvements révolutionnaires ou révolutionnaristes d’Amérique du Sud avaient, trop longtemps, été incapables d’affronter les autres dictatures militaires, fascistes, de cette région, tenues à bout de bras par Washington.

                Ma génération - quel âge as-tu, au fait, ami ? - a failli tomber dans le piège, confusionniste, tendu par le trouble Glucksman, et d’autres, pour lesquels Pompidou, c’était Pinochet ; Marcellin, Eichmann ; un capitalisme modernisateur autoritaire, certes, capable de violence, une improbable résurrection de Hitler, etc.

                Si nous étions tombés dans ce piège, nous ne nous serions pas contenter d’exécuter l’assassin de Pierrot, nous aurions saisi cette occasion pour déclencher la " guerre populaire prolongée", sans passer par l’étape, indispensable, légitimante, de vastes soulèvements populaires, sauvagement réprimés, rebondissant sous forme de guerre organisée.

                Si l’on fantasme la répression des Gilets Jaunes comme une répétition de la Semaine Sanglante, et le petit Darmanin en Pinochet, ou Macron en Pétain, alors, qu’attend-on pour passer à la lutte armée ?

                Un serpent tentateur est là, sur l’arbre d’Adam et Eve, pour nous tendre cette pomme, et nous suggérer, en ondulant, de la croquer.

                Je crois avoir montré, avec rigueur, dans les tomes 2 et 3, comment Renato Curcio,Balbara Balzerani, et tant d’autres, avaient cédé à cette tentation - et le prix que nous avions, tous, payé.

                Heureusement, pour nous, ici, en France, l’expérience fondatrice de la lutte clandestine armée, maîtrisée, avec la NRP, jamais dissoute et qui n’a jamais rendu ni ses armes, ni quoi que ce soit de son petit "matos", s’est développée sous la forme d’un petit service de renseignement performant, le SR/NRP, créé sur les conseils d’experts, vietnamiens, palestiniens, libanais, etc., tirant eux-mêmes l’enseignement principal de la lutte armée prolongée, en Chine : sans un service de renseignement efficace, créé, dès les débuts, et doté, tôt des moyens nécessaire, sur le plan humain, et matériel, toute lutte armée clandestine est aveugle,et vouée à l’échec.

                C’est, donc, par une immersion méthodique, profonde, et continue, au sein de l’ " État profond" d’un pays portant, pour des siècles, l’empreinte de Charles Tillon, de Charles Debarge, de Guingouin, de Passy, Brossolette, et Jean Moulin, que nous avons pu contourner le précipice, conjurer un jeu de massacre, préparé, et compléter une immersion au sein des masses, tout aussi " ininterrompue par étapes", jusqu’à prétendre, aujourd’hui, éclairer le chemin dans la nuit, en évitant les fondrières.

                Rebelles ! n’a été écrit que dans cet objectif. Il continue à infuser, doucement. Tout n’y est pas, mais l’essentiel s’y trouve.

                A ceux qui ont assez d’envie, de rigueur, de patience, et de modestie, aussi, pour étudier, en profondeur, notre expérience, passée, présente, et à venir,je propose le mot sublime d’un grand-maître du renseignement, de la clandestinité, de la lutte armée, et de Sagesse asiatique : " Je ne suis qu’une petite pierre au bord de la route. Si les gens me le demandent, je leur indique la voie".

                • Je ne me prends, certes, ni pour Mao, ni pour Hô : mais je lui ai demandé la route, et je reste prêt à la montrer à qui le demande.

                A qui sait, ou prétend savoir, et ne se donne pas les moyens, offerts sur un plateau, de progresser sur le chemin, je n’imposerai pas mes paroles - ni quelque lecture…
                " L’homme propose, et Dieu dispose…"

                Bien amicalement.
                Polo

                Répondre à ce message

                • Salut Jean-Paul,

                  Tu dis : « Par peur de nouvelles communes, elle s’est orientée vers le mode de production impérialiste »

                  Il me semblait avoir lu dans L’impérialisme stade suprême du capitalisme que c’était le développement naturel du capitalisme qui l’avait amené à devenir impérialiste. C’est d’ailleurs ce que sous-entend, pour ne pas dire plus, le titre de ce livre de Lénine. Donc, je ne vois pas ce que la peur vient faire là-dedans. Peur ou pas, le capitalisme devait nécessairement devenir impérialisme.

                  Quand tu dis : « Hitler représente la plus impressionnante tentative de refouler et de détruire le monstre surgi à l’"Est". »

                  Là, je suis tout à fait d’accord : http://mai68.org/spip/spip.php?arti…

                  Je n’aime pas non plus Mélenchon : http://mai68.org/spip2/spip.php?art…

                  Mais de là à dire que Mélenchon est un mussolini, tu exagères.

                  Je ne pense pas que la guerre du Vietnam était seulement pour prouver que les USA dirigeaient le Monde. Je pense qu’il y avait surtout des raisons économiques.

                  Tu passes un peu vite d’Andropov à Poutine, entre temps, quand même, le traitre Gorbatchev a détruit l’URSS et a signé sa disparition. Poutine ne se dit pas communiste !

                  Quant à la diplomatie du ping-pong de la Chine, je considère que c’est une trahison de Mao qui s’allie avec Nixon contre l’URSS :

                  http://mai68.org/spip/spip.php?arti…

                  Sur le coup d’État de Pinochet en 1973, ce que tu dis est faux. Le peuple et l’extrême gauche savaient qu’il allait y avoir un coup d’État, et a fait d’énormes manifestations sous les fenêtres d’Allende pour lui réclamer des armes qu’il a refusé de leur donner :

                  http://mai68.org/spip/spip.php?arti…

                  Qu’attend-on pour passer à la lutte armée ? tout simplement, on n’est pas dans un pays de paysan. La guerre de guérilla du che ne peut avoir lieu que dans un pays de paysans. Mais, dans un pays où tout le monde habite en ville, ce n’est pas possible. Il faut faire autrement, il faut commencer par une grève générale comme en mai 68 et ensuite, voici la stratégie que je propose :

                  http://mai68.org/spip/spip.php?arti…

                  Mais tant que le pouvoir tiendra les gens par la peur, peur du terrorisme, peur du climat, peur du covid, peur de la guerre en Ukraine, ce sera impossible. Car les conditions subjectives de la révolution ne seront pas réunies.

                  Pendant un certain temps, les Gilets Jaunes ont cessé d’avoir peur parce qu’ils avaient trop faim. S’ils ont échoué, c’est parce qu’ils n’avaient pas assez faim (je parle de la faim du ventre). Les chasseurs — qui entre temps avaient été achetés par Macron qui avait fait passer le permis de chasse de 400 Euros à 200 Euros —, ne sont pas montés à l’assaut.

                  On a commencé à détourner le combat des Gilets jaune vers la peur du climat, mais la peur est vraiment revenue grâce au covid.

                  Quant à Rebelles, tu as oublié de m’envoyer le tome 3

                  Bien à toi,
                  do
                  http://mai68.org

                  Répondre à ce message

                  • À peine Macron réélu, la flicaille tue à coeur joie ! vidéo 30 avril 2022 01:32, par Jean-Paul Cruse

                    Réponse de Jean-Paul Cruse : Point par point.

                    "Tu dis : « Par peur de nouvelles communes, elle s’est orientée vers le mode de production impérialiste »

                    Il me semblait avoir lu dans L’impérialisme stade suprême du capitalisme que c’était le développement naturel du capitalisme qui l’avait amené à devenir impérialiste. C’est d’ailleurs ce que sous-entend, pour ne pas dire plus, le titre de ce livre de Lénine. Donc, je ne vois pas ce que la peur vient faire là-dedans. Peur ou pas, le capitalisme devait nécessairement devenir impérialisme".

                    • Attention à une lecture mécaniste du marxisme, du Léninisme. Comme l’a bien démontré Althusser,il faut bien distinguer ce qui est de l’ordre de l’ " infrastructure", du " fondamental", des modes des production, et ce qui advient dans la " superstructure" de l’événementiel, des idéologies, des événements, etc. L’infrastructure ne détermine les choses qu’en " dernière instance". La superstructure dispose d’une " autonomie relativ", et réagit, dialectiquement, sur l’infrastructure dont elle est issue,et qu’à la base elle reflète. L’impérialisme se déduit logiquement des contradictions internes du mode de production capitaliste : mais dans des conditions historiques précises. Analyse concrète des situations concrètes. L’expansion du capitalisme marchand portait en elle le colonialisme, et, lui-même, l’impérialisme, mais, sans le choc de la Commune - et de mouvements comparables, au même moment, l’impossibilité de poursuivre le développement capitaliste, passant du stade marchand au stade industriel, en se trouvant confronté à des insurrections prolétariennes en série, n’aurait jamais conduit au " moment impérialiste". De la même façon, l’Insurrection d’octobre reflète l’état des forces productives en Russie, mais sans la décision, géniale, de Lénine, imposée d’extrême justesse, au parti bolchevik, le premier État socialiste de la planète n’aurait pas vu le jour, dans des conditions, certes, acrobatiques, en 1917. Pour les mencheviks, et pour Trotzky, adversaires acharnés de Léninie à l’intérieur du POSDR," les conditions n’étaient pas mûres", le capitalisme as encore suffisamment développé dans l’Emire des Tsars, etc.

                    Quand tu dis : « Hitler représente la plus impressionnante tentative de refouler et de détruire le monstre surgi à l’"Est". »

                    Là, je suis tout à fait d’accord : http://mai68.org/spip/spip.php?arti…

                    Je n’aime pas non plus Mélenchon : http://mai68.org/spip2/spip.php?art…

                    Mais de là à dire que Mélenchon est un Mussolini, tu exagères.

                    • Ce n’est pas une exagération. Il n’a pas seulement tous les traits personnels de ce MILITANT SOCIALISTE, aux forts penchants NATIONALISTES, et violemment hostile à l’URSS que fut Mussolini…

                    Je ne pense pas que la guerre du Vietnam était seulement pour prouver que les USA dirigeaient le Monde. Je pense qu’il y avait surtout des raisons économiques.

                    Pas " seulement". Toujours la même relation infrastructures/superstructures. Kennedy a parfaitement compris, dit, et écrit, avant même d’être élu président, que l’impérialisme US ne pourrait pas maintenir sa domination mondiale face à la marée montante des luttes de Libération Nationale, soutenues par les Communistes chinois, et sabotées par les révisionnistes de Moscou , le " moment " historique était venu de démontrer, à la face du monde, que les Etats-Unis détenaient toujours " the big stick". Il a longtemps hésité, et n’a basculé qu’une fois cette analyse faite, dans la " superstructure"…

                    Tu passes un peu vite d’Andropov à Poutine, entre temps, quand même, le traitre Gorbatchev a détruit l’URSS et a signé sa disparition. Poutine ne se dit pas communiste !

                    Oui, je passe vite. Andropov, conscient de la stagnation des forces productives d’une URSS ex-socialiste qu’étranglent, depuis la mort de Staline ( 1953), puis l’arrivée de l’Ukrainien Khrouchtchev au pouvoir, les rapports de production néo-capitalistes qu’une " nouvelle bourgeoisie" impose en URSS, attend depuis longtemps le " moment opportun" ( en vietnamien : thoi co, proche du grec Kaïros), pour entreprendre un vaste mouvement de " restructuration" ( perestroïka"), passant, dans une première phase, par un recul organisé. Ce " moment opportun", c’est février 1968, le " Têt", signe que l’impérialisme américain commence à perdre les pédales au Vietnam, perd la bataille du " big stick", et donne au monde entier le signe de la possibilité de nouvelles offensives anti-impérialistes. Février 1968 : Têt. Mars : Karameh, puis Nanterre…Cuito Canavale ( Angola, chute del’apartheid…) ; Téhéran 1979. Nicaragua, salvador, etc. Il lance son ami du KGB, Gorbatchev, dans ce but, et le met sur orbite. Mais Andropov, malade, n’a plus de forces. Gorbatchev fait le taf, mais dérape, et perd le contrôle. Coup d’Etat d’ Eltsine, etc. Relance du KGB : Poutine.

                    Quant à la diplomatie du ping-pong de la Chine, je considère que c’est une trahison de Mao qui s’allie avec Nixon contre l’URSS :

                    http://mai68.org/spip/spip.php?arti…

                    Non, je ne crois pas. La trahison, c’est celle de l’URSS depuis Khrouchtchev ( 1956). La Chine le combat, dans une première phase historique ( " Lettre en XXV points"), en dénonçant la trahison, par Moscou, de la lutte impérialiste. " Coexistence pacifique"/" Le pouvoir est au bout du fusil". Quand la ligne du " fusil" l’emporte ( Têt 1968) , basculement dialectique. le "Tigre de papier" vaincu, à terre, il est possible de lui tendre la main.Grande ouverture, diplomatique, puis économique, N.N.E.P., mise en orbite de Deng, bien avant 1976.Parallèlement, l’URSS dégénére, révisionniste, " social-impérialiste", qui commence àmenacer et agresser la Chine sur l’Oussouri, est renvoiyée à sa niche

                    Le peuple et l’extrême gauche savaient qu’il allait y avoir un coup d’État, et a fait d’énormes manifestations sous les fenêtres d’Allende pour lui réclamer des armes qu’il a refusé de leur donner :

                    http://mai68.org/spip/spip.php?arti…

                    "Le peuple et l’extrême-gauche", peut-être, oui, mais à préciser. Mais il ne suffisait pas de faire de belles manifs. Il fallait préparer la guerre populaire prolongée, et rejeter les illusions électoralistes d’ Allende, et du PC Chilien, pro-URSS, qui avaient confiance en Pinochet, général franc-maçon, " républicain", pour défendre un régime soutenu par un Chilien sur 3, pas plus, Allende s’étant lancées, avec Corvalan, dans des réformes " gauchistes", que le rapport des forces ne permettait pas, et qui rejetaient une partie du peuple de l’autre côté…

                    Qu’attend-on pour passer à la lutte armée ? tout simplement, on n’est pas dans un pays de paysan. La guerre de guérilla du che ne peut avoir lieu que dans un pays de paysans. Mais, dans un pays où tout le monde habite en ville, ce n’est pas possible. Il faut faire autrement, il faut commencer par une grève générale comme en mai 68 et ensuite, voici la stratégie que je propose :

                    http://mai68.org/spip/spip.php?arti…

                    La lutte armée ne se limite pas à la " guerilla", rurale, qui n’en est qu’une forme, dans des conditions historiques et géographiques déterminées. Le propre du fascisme, c’est qu’il détruit les possibilités de lutte électorale, syndicale, pacifique. L’expérience historique le démontre : quand vient le fascisme : lutte armée !Dans des formes variables, selon les conditions. - A défaut, défaitisme, débandade. On ne combat pas le fascisme en se repliant dans les bouquins, avec des imprécations, dénonciations, etc. on l’affronte.

                    Mais tant que le pouvoir tiendra les gens par la peur, peur du terrorisme, peur du climat, peur du covid, peur de la guerre en Ukraine, ce sera impossible. Car les conditions subjectives de la révolution ne seront pas réunies.

                    Pendant un certain temps, les Gilets Jaunes ont cessé d’avoir peur parce qu’ils avaient trop faim. S’ils ont échoué, c’est parce qu’ils n’avaient pas assez faim (je parle de la faim du ventre). Les chasseurs — qui entre temps avaient été achetés par Macron qui avait fait passer le permis de chasse de 400 Euros à 200 Euros —, ne sont pas montés à l’assaut.

                    On a commencé à détourner le combat des Gilets jaune vers la peur du climat, mais la peur est vraiment revenue grâce au covid.

                    Oui, la peur est un élément essentiel. Pour la chasser, la dissoudre, rétablir la confiance dans le mouvement historique, dans le progrès, il faut chasser, en soi-même, la peur de l’avenir, reposant sur une appréciation non scientifique, défaitiste, de l’essor réel des forces de production, qui fait exploser le carcan de rapports de production dépassés, caducs.
                    Sans juste appréciation de ce que signifie, pour le monde entier, l’émergence, en Chine, autour d’elle ( Vietnam, Népal), plus loin ( Cuba, relancée, etc.), d’une forme de socialisme d’un type radicalement nouveau ( N.N.E.P.), permettant une vaste alliance défensive, inexpugnable, Chine+ Vietnam+ Corée+Russie+ Iran+Vénézuéla, Cuba, etc.), la peur ne se dissipera pas, la confiance ne reviendra pas.

                    Une erreur grave des Gilets Jaunes a été de se laisser manipuler par des fractions d’ultra-droite ( anti-américaine) et d’extrême-gauche, fixant au mouvement un objectif alors hors d’atteinte dans le " moment" : tout focaliser sur Macron, et le virer par une insurrection, non préparée, verbale, rhétorique. Ce mouvement devrait reprendre : s’il se fixe ses propres objectifs, et s’y tient. A commencer par le R.I.C, à faire surgir au travers de la bataille des retraites : contre-referendum "sauvage" mais en bonne fore, qui suppose un contre-projet clair. a nous d’y travailler. Maintenant

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                    • Du capitalisme national maoïste au banco-centralisme de Xi Jinping, il y a bien une route cohérente, et tout à fait déterminée par la situation et les conditions de développement des infrastructures en Chine.

                      Cela inclut l’influence "dialectique" personnelle de Mao sur ces infrastructures, à commencer par l’aberration tragique du GBA.

                      La "trahison" de Mao n’en est effectivement pas vraiment une au sens où elle était potentiellement déjà inscrite dans sa pseudo-"dialectique" "De la contradiction" dès 1937.

                      Luniterre

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    • "Le fascisme peut revenir. À condition qu’il s’appelle anti-fascisme" Pier Paolo Pasolini

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  • À peine Macron réélu, la flicaille tue à coeur joie ! vidéo 25 avril 2022 20:25, par Jean-Pierre Garnier

    Rebonjour, Do

    Dans son commentaire, le camarade Jean-Paul Cruse, comme à l’accoutumé, chie dans la colle confusionniste. Preuve supplémentaire que l’on ne sort pas indemne d’un séjour dans la gauche soi-disant prolétarienne. Il ferait effectivement mieux de lire Pasolini.

    Voici une autre citation de celui-ci :

    « Je suis profondément convaincu que le vrai fascisme est ce que les sociologues ont trop gentiment nommé « la société de consommation », définition qui paraît inoffensive et purement indicative. Il n’en est rien. Si l’on observe bien la réalité, et surtout si l’on sait lire dans les objets, le paysage, l’urbanisme et surtout les hommes, on voit que les résultats de cette insouciante société de consommation sont eux-mêmes les résultats d’une dictature, d’un fascisme pur et simple. »

    « Le fascisme avait en réalité fait [des Italiens] des guignols, des serviteurs, peut-être convaincus, mais il ne les avait pas vraiment atteints dans le fond de l’âme, dans leur façon d’être. En revanche, le nouveau fascisme, la société de consommation, a profondément transformé les jeunes ; elle les a touchés dans ce qu’ils ont d’intime, elle a donné d’autres sentiments, d’autres façons de penser, de vivre, d’autres modèles culturels. Il ne s’agit plus, comme à l’époque mussolinienne, d’un enrégimentement superficiel, scénographique, mais d’un enrégimentement réel, qui a volé et changé leur âme. Ce qui signifie, en définitive, que cette « civilisation de consommation » est une civilisation dictatoriale. En sommes, si le mot de « fascisme » signifie violence du pouvoir, la « société de consommation » a bien réalisé le fascisme. »

    Pier Paolo Pasolini, Ecrits corsaires

    Et encore, Pasolini n’avait pas connu l’avènement de la société numérique, plus aliénante ! Ni la dictature covidiste avec ses confinements, ses masques, ses pseuddo-vaccins, ses paSS nazitaires, ses QR code… , à laquelle nos bobos degôche se sont pour la plupart soumis sans trop broncher.

    Mais la meilleure de lui est sans nul doute (pour moi, au moins) celle-ci :

    Le fascisme peut revenir sur la scène à condition qu’il s’appelle anti-fascisme.

    Pier Paolo Pasolini – Lettres luthériennes (1976)

    Jean-Pierre

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    • J’ajouterai qu’avec la globalisation néo-libérale, c’est aussi le spectacle qui a été globalisé. On vit dans une dystopie orwellienne totale et globale où absolument tout ce qui est présenté comme vrai par les élites médiatiques et politiques dominantes est faux.

      On le voit bien avec le mouvement pour le climat : ils résument les problèmes environnementaux à sa composante la plus polémique pour ne proposer qu’une impossible transition vers plus de business as usual et pour cela, ils ont la même recette magique que la gauche et les féministes : la grève internationale générale… d’un jour. Même les gilets jaunes se sont fait avoir avec cette connerie anti guerre des classes et cela a marqué le début de la fin de leur premier round.

      Sur la fabrication par les élites techno-capitalistes de la machine à dé-penser climatique, voir le gros dossier sur https://www.theartofannihilation.co…

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      • Moi j’aime bien aussi l’analyse prémonitoire du fascisme par Pierre Besnard (1932) : Pour info, lire : http://www.fondation-besnard.org/sp…

        Macron n’est que le digne héritier des fasciste Italiens.

        Comme Mussolini, Macron n’est que « l’exécuteur des desseins du grand État-Major capitaliste mondial ». Le traité de l’UE et l’OTAN sont "FASCISTES", ils ne défendent que les intérêts des banques et des multinationales. Les gouvernements français sont des leurres depuis Pompidou - qui venait comme Macron de la banque Rotschild - qui a fait voter la loi de 1973, obligeant l’état français à emprunter aux banques privées avec intérêts alors qu’elle empruntait avant uniquement à la banque de France à 0% !! C’est le début de la dette, c’est la descente aux enfers, et la cerise sur le gâteau à été le traité de Lisbonne. Depuis c’est "Open Bar" pour Rothschild & Compagny.

        « Avant de devenir une véritable doctrine de gouvernement, le fascisme, […], a dû, nécessairement, se donner des bases économiques solides. Il est même permis de dire que, sans ces assises, le fascisme n’aurait jamais pu vivre…

        L’origine de ce mouvement, la qualité de ses aspirateurs, démontrent bien que le fascisme est d’ordre économique.

        En effet, il est surtout l’œuvre des grands industriels italiens de Milan, de Turin, etc…

        Ce sont eux qui, les premiers, perdirent confiance dans le pouvoir politique représenté à ce moment par le vieux libéral Giolitti, lors de la prise des usines en 1920.

        S’ils s’en remirent à Mussolini, pour éviter le retour de pareils faits, ce fut surtout pour bouleverser de fond en comble l’ordre économique existant, à l’aide d’un système de “ collaboration forcée ”, dont la caractéristique essentielle serait d’empêcher, à l’avenir, le heurt des antagonismes de classe… » Pierre Besnard

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  • À peine Macron réélu, la flicaille tue à coeur joie ! vidéo 25 avril 2022 21:19, par Jean-Pierre Garnier

    Un point commun relie nos bobos degôche, tous spécimen confondus : ils ont troqué l’anticapitalisme dont ils se réclamaient pour un antifascisme à la noix.

    Bonne soirée

    Jean-Pierre

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  • Bonjour,
    Tant que l’on n’aura pas une vraie justice, rien ne changera. Le gouvernement a besoin de la police et il l’achète comme cela.
    Bien à vous.

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    • C’est bien pire que le seul problème de la flicaille. Le complexe militaro-industriel absorbe à lui seul plus de 50 % des ressources naturelles extraites de force de la Terre. Savoir cela suffit pour savoir que démanteler ce secteur militaro-industriel, ses services secrets et son secret d’état suffirait par conséquent pour régler plus de la moitié des problèmes environnementaux et, par voie de conséquence - la guerre, c’est l’enfer -, pour régler de même plus de la moitié des problèmes sociaux. Cela ferait aussi un bon départ pour pouvoir régler les problèmes restant.

      Ce qui implique aussi que le pacifisme bien compris est une composante fondamentale de toutes les luttes y compris de celles pour la justice et qu’il s’agit de tout sauf d’angélisme, il s’agit de révolution. Cela implique aussi que tout politique qui ne se réclame pas du pacifisme bien compris n’est qu’un faux-cul.

      "Les politiques sont le secteur divertissement du complexe militaro-industriel." - Frank Zappa

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  • "D’Andropov à Poutine" ? Quel saut ou quel " trou d’air " dans l’histoire de la Russie et dans l’histoire du monde ?

    "D’Andropov à Poutine", et si, précisément, on en revenait au 21e siècle ? Quand la "gauche", elle, radote ses poncifs déjà éculés au 20e siècle pour justifier sa complaisance et sa pseudo "compatibilité antifasciste" avec le macronisme…

    Parler d’antifascisme ou d’anticapitalisme à la manière du 20e siècle fait-il encore sens aujourd’hui ?

    Ce qui fait la force et la singularité de Poutine, c’est précisément qu’il a assimilé à la fois les leçons historiques du 20e siècle et les caractéristiques économiques et géoéconomiques du 21e siècle.

    Il les a assimilées du point de vue de la bourgeoisie nationale russe, mais il les a assimilées, dans cette limite, avec un maximum de lucidité et d’efficacité.

    Ce que sont encore complètement incapables de faire les "théoriciens" pseudo-"marxistes" de l’"extrême-gauche" actuelle.

    Faire une sorte de "saut historique" d’Andropov à Poutine est donc particulièrement caractéristique de cette incapacité, me semble-t-il.

    La bourgeoisie bureaucratique nationale khrouchtchevienne représentait un recul contre-révolutionnaire déjà considérable par rapport au socialisme stalinien, aussi imparfait fut-il.

    La bourgeoisie bureaucratique nationale maoïste représentait, à la même époque, l’espoir d’une libération des nations opprimées du tiers monde.

    Pourtant, les USA ont sur attirer la Chine dans leur camp en la "compradorisant" dès 1972.

    La bourgeoisie maoïste "compradorisée" s’est parfaitement intégrée aux flux de la nouvelle mondialisation capitaliste-impérialiste du dernier quart du 20e siècle, au point d’y fourbir son propre "bas de laine" capitaliste-impérialiste et effectivement de chercher à mordre la main qui l’avait nourrie jusque-là.

    De son côté, la bourgeoisie nationale bureaucratique russe, désormais incapable d’assumer un costume historique devenu trop grand pour elle, s’en est débarrassée au profit d’une fraction compradore-mafieuse elle-même incapable d’assumer son minable rôle. La période Gorbatchev-Eltsine n’est pas seulement la fin formelle de l’URSS, elle est un énorme trou d’air dans l’existence de la Russie en tant que nation.

    Mais l’histoire du capital n’est pas seulement l’histoire des diverses factions de bourgeois en lice pour des luttes de pouvoir, elle est d’abord et avant tout l’histoire d’un mode de production.

    Comme tout mode de production il est d’abord et avant tout lié à la technologie des forces productives qui en sont la base.

    C’est le rapport particulier du capital variable par rapport au capital fixe, et les rapports particuliers entre eux entre valeurs d’échange et valeurs d’usage qui ont permis l’essor de la société industrielle du 19e au 20e siècle.

    Mais à mesure que les technologies évoluent, ces rapports eux-mêmes évoluent. Parler d’"anticapitalisme" et d’"antifascisme" à la façon du 20e siècle ne fait évidemment plus sens aujourd’hui, sauf à la rigueur par analogie "symbolique" de tel ou tel aspect, mais risque surtout d’entraîner vers de multiples formes de confusionnisme.

    À l’échelle actuelle des forces productives mondialisées, pour ce qui concerne les plus avancées, il n’existe plus de capital fixe capable de se renouveler en dehors du cycle de création monétaire banco-centralisée et d’accroissement de la dette mondiale.

    La plus-value encore extraite du capital variable n’est plus la base essentielle, et encore moins, exclusive, d’élargissement du "grand capital". Il ne survit plus que par l’interaction des marchés financiers et des Banques Centrales, mais où les Banques Centrales ont le dernier mot, avec leurs outils de politique monétaire.

    L’évolution totalitaire du Nouvel Ordre Mondial vient de ce que les Banques Centrales ont besoin de contrôler complètement l’économie et la vie sociale pour sauvegarder le système de domination de classe, y compris et surtout contre l’incapacité des monopoles eux-mêmes à assurer leur propre survie économique sans béquilles monétaires. C’est la grande leçon de la crise de productivité de 2007-2008, et renouvelée en 2020-2021, pour ceux, hélas nombreux, même et surtout "à gauche", qui n’avaient pas encore compris !

    Ce nouveau pouvoir banco-centraliste surclasse donc encore de beaucoup celui des monopoles et celui des États-nations, réduits au rôle de simples services d’ordres locaux du N.O.M., et donc totalitaires par nature, quelques soient leurs apparences et oripeaux de "démocratie".

    Mais ce n’est pas le cas des quelques nations du tiers monde qui tentent encore de résister à une intégration complète à ce système de domination mondiale.

    À l’arrivée au pouvoir de Poutine, la Russie eltsinienne "compradorisée" par les mafias rescapées des goulags en était réduite à l’état de pays du tiers monde, et ce n’est précisément qu’avec Poutine que la bourgeoisie nationale russe à pu commencer à relever la tête et à rêver d’indépendance.

    C’est en ce sens qu’elle a progressivement été contrainte de réenfiler le costume historique de chef de file des nations rebelles, et donc aujourd’hui, rebelles au Nouvel Ordre Mondial banco-centraliste.

    On a bien vu, au moment de la réélection de Loukachenko, en 2020, la valse-hésitation de Poutine, tiraillé entre la fraction oligarchique prête à sacrifier le Bélarus sur l’autel du commerce international et les rappels de Loukachenko signalant fort justement la place géostratégique de son pays comme porte d’accès au cœur de la Russie.

    En soutenant finalement Loukachenko contre les oligarques, Poutine avait déjà objectivement choisi la voie de l’affrontement avec l’Occident.

    Dès lors, l’Occident a cru pouvoir parler d’un "changement" dans l’attitude de Poutine, alors que même si toujours à la recherche de compromis "diplomatiques" pour la survie indépendante de son pays, il n’en a jamais voulu brader les fondamentaux.

    Le Nouvel Ordre Mondial banco-centraliste est par nature un système qui exige, pour sa simple survie, la maîtrise de l’ensemble des ressources naturelles planétaires. Il n’existe que par et pour la maîtrise du cycle du capital fixe, c’est à dire, d’abord et avant tout, de son renouvellement, exigeant en matières premières et en sources d’énergie.

    La survie de poches locales nationales de développement capitaliste endogène est donc une remise en cause potentielle de sa pseudo-legitimité "historique" à se substituer complètement aux États-nations.

    Non seulement la Russie est une de ces "poches", mais quelle poche ! Le plus grand pays du monde, et quasiment, au centre des terres émergées, un continent à lui tout seul. Et une des principales réserves de ressources naturelles de la planète !

    On comprend donc l’acharnement des uns et des autres à vouloir se l’accaparer d’une manière ou d’une autre.

    Alors que de par sa place géopolitique et géostratégique, de par son histoire même, la Russie se trouve être quasiment le leader naturel des nations en quête de libération et d’indépendance.

    A condition, évidemment, qu’elle assume pleinement ce rôle, mais c’est précisément ce qu’elle fait, et de plus en plus, ces dernières années. Un choix de plus en plus assumé et incarné par Poutine lui-même, ce que l’Occident ne lui pardonne pas.

    Poutine n’est donc pas un clone ou un substitut pour les grands leaders nationaux et/ou révolutionnaires du siècle passé, mais bien le premier grand chef d’Etat d’envergure historique du 21e siècle.

    Le fascisme du 21e siècle, c’est le Nouvel Ordre Mondial banco-centraliste et non pas les velléités souverainistes de quelques fractions de la petite bourgeoisie relayées par quelques financiers déçus de se voir dépossédés par les Banques Centrales.

    Pour l’instant ce qui reste du mouvement ouvrier organisé est asservi à la gauche mondialiste bourgeoise, objectivement banco-centraliste, ou même pleinement assumée comme telle, dans le cas de Jean-Luc Mélenchon.

    "Lutter contre le fascisme", aujourd’hui, cela ne peut valablement signifier que lutter contre le Nouvel Ordre Mondial banco-centraliste.

    Le mouvement ouvrier, même s’il parvient à se reconstruire de manière indépendante, n’aura pas la force, à lui tout seul, de construire une alternative crédible au nouveau système de domination de classe banco-centraliste.

    Cela ne tient pas seulement à la longue histoire des "trahisons" de la gauche bourgeoise, mais aussi et surtout à l’évolution du système productif lui-même, qui pousse inexorablement à la domination de la part du capital fixe sur le variable, sur le prolétariat industriel.

    Il s’agit donc bien de constituer un front uni de toutes les forces qui s’opposent au Nouvel Ordre Mondial banco-centraliste. L’orientation sociale de ce front ne se dessinera qu’en fonction de la place que le prolétariat y prendra en tant que classe organisée, et cela n’est possible qu’en fonction de la conscience, même rudimentaire, au départ, qu’il peut acquérir de l’évolution actuelle du mode de production mondialiste banco-centraliste.

    Luniterre

    "D’Andropov à Poutine" ? Quel saut ou quel " trou d’air " dans l’histoire de la Russie et dans l’histoire du monde ?

    http://mai68.org/spip2/spip.php?article11482

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  • NEP, GBA, histoire et acronymes…

    NEP se tenait donc pour Nouvelle Politique Economique, on a « oublié » de le rappeler, tant on suppose que ce point d’histoire est connu, même si très mal connu, on l’a vu, des supposés ML eux-mêmes, qui s’en revendiquent pourtant, comme M. J-P Cruse, afin, dans son cas, de passer la brosse à reluire sur le banco-centralisme à la chinoise !

    La NEP était donc un concept forgé par Lénine, en vue de relancer l’économie soviétique après la guerre civile.

    GBA, moins connu, se tient donc pour Grand Bond en Avant, un concept forgé par Mao Zedong, dans le but, comme son nom l’indique, de « booster », dirait-on aujourd’hui, le développement économique chinois.

    Bien entendu, le tout était emballé dans un discours idéologique et des réformes sociétales ultra-collectivistes, un truc tout à fait apte à séduire les proto-bobo-gauchistes des années 60-70 en France… Pourtant, on ne peut pas dire qu’ils en aient fait des caisses à ce sujet, et un point historique, même rapide, permet aisément de comprendre pourquoi…

    Pour ne pas soulever excessivement de polémiques sur ce douloureux passage de l’histoire chinoise, on se limitera donc à citer un résumé tout ce qu’il y a d’officiel, sur Chine Informations :

    http://ekladata.com/Q8mnFMqkYvXwXNs…

    Devant l’absurdité et l’incohérence d’une telle initiative de la part de Mao, on est en droit de s’interroger sur ce qu’était véritablement son hypothétique finalité.

    A priori la polémique sur ce thème porte généralement sur les différentes voies possibles de la transition socialiste, selon les conditions du pays.

    Mais une recherche réellement documentée mène à une autre interrogation : Mao se souciait-il réellement de socialisme, ou bien avait-il d’autres visées politiques ?

    En effet, à la même époque, ses écrits sur les différences entre les voies soviétiques et chinoises éclairent sa démarche sous un tout autre jour. Contrairement à une idée reçue, Mao Zedong a soutenu la politique de Khrouchtchev concernant la liquidation des Stations de Machines et Tracteurs en URSS…

    …Autrement dit, il a soutenu la liquidation du socialisme en URSS. Et donc les prétendues diatribes « contre le révisionnisme soviétique » sont à considérer sous un autre angle que celui de l’accession de la Chine au socialisme.

    En réalité, ce qui préoccupait Mao, c’était clairement la place que la Chine devait prendre rapidement, selon lui, parmi les superpuissances de l’époque et non la nature « socialiste » ou non de son régime.

    C’est ce qui se dégageait nettement d’une recherche entreprise en 2016 autour des inédits de Mao datant précisément de la période du GBA. Pour mémoire, en réédition PDF, un article publié à cette époque, en 2016, sur TML, blog aujourd’hui fermé :

    « Maoïsme et/ou Marxisme-Léninisme ? »

    http://ekladata.com/i0bhynBfGV3LPdx…

    L’article date donc de 2016 et s’il vaut toujours, évidemment, pour ses considérations d’analyse historique, le contexte politique français dans lequel il se plaçait a évolué, par contre, et malheureusement dans un sens encore plus défavorable, même s’il y a eu de belles luttes, depuis, et notamment, le récent mouvement anti-pass, luttes dont il reste à tirer les leçons…

    Luniterre

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