Ils ont joué sur la sidération et le mensonge !
Sud Radio - 26 avril 2022
Avec Laurent Toubiana, épidémiologiste, auteur de « Covid-19 - les leçons d’une épidémie » aux éditions l’Artilleur.
Toubiana :
Quand j’ai appris qu’il allait y avoir un confnement, je me suis dit : « Ces gens-là iront en prison un jour » !
La Suède est un exemple extraordinaire.
Normalement le test n’est là que pour confirmer un tableau diagnostique (fait avant) et, le lus souvent, le médecin n’a pas besoin de test et sait ce qu’il a à faire.
Tester tout le monde coûte extrêmement cher !
Dans le langage de la médecine, un "cas" est quelqu’un de malade. Mais, là, un cas était quelqu’un qui avait un test positif, ce qui ne veut pas dire qu’il était malade, ce qui ne veut pas dire non plus qu’il était susceptible de transmettre quoi que ce soit.
Un "cas" était quelqu’un qui était soit-disant porteur d’une trace d’un virus. Il y a eu confusion entre "cas" et "malade". Or , ce qui caractérise un épidémie, ce sont d’une part des malades et d’autre part des morts. Mais quand on regarde ces chiffres, on s’aperçoit qu’ils sont ridiculement faibles.
Ce qui compte dans une épidémie, c’est quel est le nombre de VRAIS malades ! Quand on regarde ça, on s’aperçoit qu’au maximum, le nombre de malades qu’il y a eu pendant cette épidémie était largement inférieur à ce qu’il y a comme malades au cours d’une simple épidémie de grippe. De l’ordre de 5 fois moins ! Ceci est confirmé par le rapport de l’ATIH :
http://mai68.org/spip2/spip.php?article10081
ATIH : Le niveau d’activité hospitalière concernant le covid était extrêmement faible. Nulle part en France il n’y a eu une saturation des services hospitaliers à cause du covid. On apprend même das ce rapport qu’au moment des crises, des formes aigües de l’épidémie, l’activité hospitalière avait diminué de moitié.