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Banksy peint Steve Jobs sur les murs de Calais pour illustrer la crise des migrants

samedi 1er avril 2017, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 1er avril 2017).

http://www.lemonde.fr/culture/artic…

Le Monde.fr avec AFP | 12.12.2015 à 17h44 • Mis à jour le 14.12.2015 à 14h49

Une des oeuvres réalisées par Banksy à Calais, représentant Steve Jobs, ancien patron d’Apple. BANKSY

Banksy, le street-artiste le plus célèbre du monde, a réalisé quatre œuvres consacrées aux migrants à Calais – toutes reprises sur son site :

http://www.banksy.co.uk

La première, réalisée à l’entrée de la « jungle » où se trouvent près de 4 500 migrants, représente Steve Jobs avec un baluchon et un ordinateur – un ancien modèle d’Apple.

Comme l’a rappelé une des porte-parole de Bansky au New York Times, Apple « est la société qui dégage le plus de bénéfices et qui paye plus de sept milliards de dollars d’impôts, mais c’est le cas seulement parce qu’un homme venu de Homs a pu venir ici. » Le père biologique du créateur d’Apple était un Syrien parti vivre aux États-Unis. Message transmis à Donald Trump, et à ceux qui partagent son envie de fermeture des frontières.

La deuxième, dessinée sur un mur d’un immeuble, est une reprise du Radeau de « La Méduse », de Géricault (1791-1824). La Méduse avait aussi sa cargaison d’émigrés, sauf que comme il s’agissait de soldats envoyés reprendre possession du Sénégal, on appelle ça des colons.

Une des oeuvres réalisées par Banksy à Calais, inspirée du "Radeau de ’La Méduse’" de Géricault. BANKSY

Dans la version Banksy, le vaisseau qui doit apporter l’espoir aux naufragés dans l’œuvre originale est remplacé par un de ces ferry-boats qui assurent la liaison Calais-Douvre, et qui passe au large, indifférent. On retrouve l’efficacité visuelle qui a fait la célébrité du street-artiste, lequel est toujours anonyme.

La troisième, visible sur la plage de Calais, montre un enfant – une fillette, les cheveux et la jupe battus par le vent du large, sa valise posée à ses pieds, regarde au loin dans une longue-vue (vers l’Angleterre ?), sans voir le vautour qui s’y est posé.

La quatrième est une inscription énigmatique, peinte sous un pont : « Peut-être que tout ceci se résoudra tout seul… »

A la fin de septembre, des éléments de Dismaland, le parc d’attractions subversif de l’artiste avaient été démontés et envoyés aux migrants de Calais pour leur servir à construire des abris.

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