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Ukraine - Mélenchon va-t-en-guerre ! vidéo

lundi 30 mai 2022, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 30 mai 2022).

https://video.lefigaro.fr/figaro/vi…

Ça ne me dérange pas d’humilier Vladimir Poutine

Figaro Live - 22 mai 2022

Cliquer ici pour télécharger la vidéo

Mélenchon :

— Macron a toujours dit qu’il était pour la désescalade. Y a peut être des désaccord entre lui et moi, car il se trouve qu’il est moins rigoureux que moi vis à vis de Poutine ; puisqu’il a dit qu’il fallait pas l’humilier. Ben si, moi, je pense que ça dérange pas de l’humilier. Parce que ce qu’il a fait est gravissime. La Russie ne reviendra pas à la table de la société internationale tant que Monsieur Poutine, responsable de crimes de guerre, sera là, voila !

— Vous trouvez Emmanuel Macron trop concilient ?

— Non. Je trouve M. Poutine plus violent que ce que beaucoup en ont dit jusque là. Ce qu’il fait est d’une gravité exceptionnelle ; et, pour nous français, tout spécialement parce que nous nous étions jurés que si quelqu’un recommençait la guerre sur le continent, nous ne l’accepterions pas. C’est à dire que nous interviendrions. Et nous avons l’arme nucléaire.

Et nous sommes pris à revers. Cet homme a passé la frontière, tout cassé autour de lui, persécuté des populations civiles sans aucune raison autre que de les terroriser. Et qu’avons nous fait ? et bien, pratiquement, nous n’avons pas fait grand chose.

Vous savez je pense que militairement – on a fait des choses la répression économique, les sanctions, tout ça – mais militairement nous avons été mis au pied du mur sans savoir quoi faire.


Guerre en Ukraine : « Ça ne me dérange pas d’humilier » Vladimir Poutine, lance Jean-Luc Mélenchon

Ce dimanche 22 mai, le leader de la Nupes Jean-Luc Mélenchon était l’invité du Grand Jury RTL – Le Figaro – LCI. Il a notamment déclaré que ça ne le « dérange pas d’humilier » Vladimir Poutine.

Mis à jour le 22 mai 2022, publié le 22 mai 2022

9 Messages de forum

  • On ne peut pas aller plus bas dans la trahison

    MELENCHON A TUE JAURES UNE 2e FOIS !

    MELENCHON PREND POSITION POUR LA GUERRE !

    MELENCHON DONNE A MACRON UNE LECON DE DIPLOMATIE

    MAIS EN TANT QUE PORTE-PAROLE DE L’OTAN !

    Il est pour : HUMILIER POUTINE, CHANGEMENT DE REGIME RUSSE, INTERVENTION MILITAIRE ET NUCLEAIRE FRANCAISE …

    INSOUMIS, NE VOUS SOUMETTEZ A CE VA-T’EN GUERRE !

    DITES NON A MELENCHON ET A LA GUERRE IMPERIALISTE !

    NON A LA GUERRE NUCLEAIRE, OUI A LA PAIX !

    C

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  • Ukraine - Mélenchon va-t-en-guerre ! vidéo 8 juin 2022 15:30, par Jean-Pierre Garnier

    Les retournements de veste de Mélenchon :

    http://mai68.org/spip2/spip.php?art…

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  • Ukraine - Mélenchon va-t-en-guerre ! vidéo 11 juin 2022 09:18, par viriato

    Eh…pourtant…
    Même comme ça, même en ayant une position électoraliste et opportuniste sur la question de la guerre, dans tous les autres domaines il est plus en accord avec les intérêts des travailleurs que ladroite et l’extrême-droite.

    Macron et ses merdias poussent à l’abstention. Vous en faites le jeu, le voulez-vous ou pas, la logique de la vie politique est impitoyable.

    Les "désirs", les "états d’âme" et autres coliques hystériques n’ont pas de cours dans la vie réelle et n’agissent que sur ceux qui ne mettent pas la refléxion au centre et la remplacent par les "émotions", les "sentiments" et autres états nerveux.

    Mélenchon a une position social patriote et opportuniste sur l’agression impétialiste en Ukraine, c’est un fait. Et après ? Faut-il encore voter par la Le Pen, qui elle ne fait campagne que contre Mélenchon convaincue qu’elle n’a aucune chance de devenir "le premier opposant à Macron" ?

    Ou faut-il voter Macron ? Ou s’abstenir, ce qu’il cherche par tous les moyens sachant que la bourgeoisie et ceux qui vivent bien vont voter comme un seul homme pour lui ?

    Que les gauchistes s’abstiennent en se justifiant de n’importe quel pretexte et que les dégoutés irrationels et les a-politiques ne voteront pas ?

    Voulez-vous encore une Chambre Bleu aux ordres de Macron, oui ou non ?

    Voter NUPES malgré ses enormes limites (qu’on s’en occupera juste après) est le seul pas tactique pour les travailleurs rationnels et conscients.

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    • Re @Viriato, qui dit « Mélenchon a une position social patriote et opportuniste sur l’agression impétialiste en Ukraine, c’est un fait. Et après ? »

      Ce que JP Garnier et bien d’autres, ici, nous expliquent, et assez clairement, c’est que Mélenchon est carrément atlantiste à fond, et non pas un « social-chauvin », genre souverainiste, PRCF, etc…

      Donc, déjà, au départ, tu n’as donc rien compris à ce qui se passe vraiment, à l’échelle européenne et mondiale, et cela discrédite ta prétendue position de « mélenchoniste de gauche ».

      Ensuite ta question : « Ou faut-il voter Macron ? Ou s’abstenir, ce qu’il cherche par tous les moyens sachant que la bourgeoisie et ceux qui vivent bien vont voter comme un seul homme pour lui ? »

      C’est sûr que les planqués votent Macron, mais pourquoi les médias du système en font autant autour du « suspens » du prétendu « coude-à-coude » LAREM Vs NUPES ? Pourquoi sinon pour que la participation ne soit pas aussi catastrophique, voire plus, qu’en 2017 au premier tour, avec plus de 51% d’abstention ? (Près de 57% au second tour !)

      L’intérêt du système, c’est donc bien que l’on aille voter en masse, même si on vote Mélenchon.

      Le deal entre Macron et Mélenchon est scellé depuis le premier tour. Ni l’un ni l’autre ne sont certains d’avoir une majorité de sièges autre que relative à l’Assemblée, et donc il leur faudra probablement s’ « allier » entre eux d’une manière ou d’une autre.

      Cette situation de « non majorité absolue » est la meilleure possible, actuellement, pour le système, car elle permettra à chacun, tant Mélenchon que Macron, de se dédouaner de la non-mise-en-œuvre de leurs prétendus « objectifs » en rejetant la faute et la responsabilité sur l’autre.

      La « majorité silencieuse » qui s’apprête à s’abstenir n’a donc rien de « gauchiste » mais elle est simplement constituée de gens suffisamment lucides pour ne pas tomber dans ce piège.

      Dans ceux qui votent encore il y a une minorité de naïfs indécrottables qui croient encore aux promesses électorales et une majorité qui votent par défiance de l’ « autre camp » sans se rendre compte qu’il s’agit toujours du même, et idem pour la Le Pen, qui ne fait quasiment pas campagne, ayant déjà effectué son job de roue de secours du système au premier tour. Un groupe de députés suffisamment étoffé, à l’arrivée, pour renflouer ses finances « politiques » est le prix de sa collaboration.

      Et pour en finir avec tes injonctions : « Voter NUPES malgré ses enormes limites (qu’on s’en occupera juste après) est le seul pas tactique pour les travailleurs rationnels et conscients. »

      Peux-tu nous expliquer qui est ce « on » dont tu te revendiques ? A quelle force politique appartiens-tu pour prétendre être capable de « t’occuper juste après » de régler cette situation réellement dans l’intérêt des travailleurs ?

      Pour l’instant, en tout cas, vu les forces politiques en présence, du moins celles qui sont réellement capables de jouer un rôle, même secondaire, je constate simplement que tes paroles sont celles d’un bouffon mélenchoniste parmi tant d’autres, et rien de plus !

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      • En fait Viriato écrit « Voter NUPES malgré ses enormes limites (qu’on s’en occupera juste après) est le seul pas tactique pour les travailleurs rationnels et conscients. »

        Il faudrait donc plutôt lui poser la question ainsi :

        « Peux-tu nous expliquer qui est ce « qu’on » dont tu te revendiques ? »

        https://youtu.be/-ApQpWbyCKs

        Mais heureusement, grâce à Viriato et à d’autres bouffons dans son genre, Mélenchon sera donc peut-être bientôt le Roi des « qu’on s‘en occupera juste après »…

        D’ailleurs, à chaque élection, la « gauche » nous répète depuis cinquante ans « qu’on s‘en occupera juste après »…

        Le « Changement En Marche », au son du pipeau, et ses petits soldats, dont Viriato…

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        • Ukraine - Mélenchon va-t-en-guerre ! vidéo 13 juin 2022 00:38, par viriato

          Je n’ai pas besoin de répondre à une telle "non-réponse", les fait, les travailleurs, la jeunesse, s’en sont occupés. La NUPES est en tête. La macronie et ses complices, rechigne des dents et se mordent les doigts.

          La Nupes devance le macronisme et lui fait subir une défaite comme on n’avait pas vu pour un président recement élu.

          L’abtention, voulue par Macron pour éviter une défaite plus grande a jouée son rôle de maintient du macronisme à un certain niveau. Il n’aurait pas fait plus des voix aec une participation plus large.

          Mais raisonner une personne qui réponds comme tout argument, "bouffon" donne la mesure de son sérieux et de sa capacité intellectuelle.

          Dimanche, on a la possibilité de donner une défaite écrassante à Macron et sa politique.

          Tous peuvent y participer, mieux, nous avons intérêt à que cela soit la plus large possible, tous sauf ceux qui préfèrent Macron et Le Pen à Mélenchon.

          Il n’y a pas d’autre choix pour les travailleurs et pauvres de ce pays.

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          • En fait, Viriato reste simplement incapable de répondre à l’évidence des faits, qu’il n’a effectivement pas « besoin » de voir, pour ne pas être « dérangé » mentalement dans ses « convictions » …de bouffon mélenchoniste.

            Si les travailleurs s’abstiennent à plus de 52%, sans même parler de ceux qui ne sont pas même inscrits sur les listes électorales (…environ 5%, selon les diverses études !), cela ne lui pose donc pas réellement le seul problème évident pour tout le monde (…sauf pour les bouffons !) : celui de la crédibilité de la classe politique française !

            De plus, dans sa grande bouffonnerie, Viriato n’a pas non plus « besoin » de répondre sur le fait que le pacte Macron-Mélenchon était bien scellé dès le premier tour pour une « cohabitation » à majorité relative.

            Un bouffon n’a effectivement pas « besoin » de réfléchir : il est juste là pour répéter la doxa du moment.

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  • Ukraine - Mélenchon va-t-en-guerre ! vidéo 13 juin 2022 08:43, par viriato

    Un point de vue extérieur, traduit de l’anglais, avec quelques coupes, pour souligner l’importance et les limites du triomphe de la NUPES. Mes soulignés.

    Le vote de Mélenchon en hausse au premier tour des législatives françaises
    wsws

    Le premier tour des élections législatives françaises a conduit à une large avance de la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (NUPES) de Jean-Luc Mélenchon et à un revers humiliant pour la coalition « Ensemble » du président Emmanuel Macron. Le deuxième et dernier tour aura lieu le dimanche 19 juin.

    L’élection a également été marquée par une abstention record au premier tour d’une élection législative française. Il était de 51,5%, selon les estimations d’Ifop-Fiducial, battant de peu le précédent record de 51,3% établi en 2017.

    Hier soir, le NUPES et Ensemble étaient au coude à coude avec 25,6 % des voix. Le Rassemblement national (NR) néo-fasciste de Marine Le Pen avait 18,7 % et la droite Les Républicains (LR) 11,3 %. Reconquête, le parti lancé par l’idéologue néo-fasciste Eric Zemmour et promu massivement par les médias capitalistes avant les élections présidentielles d’avril 2022, est tombé à 4,25 %.

    Il semble probable qu’aucun parti ne sortira du second tour de la semaine prochaine avec la majorité nécessaire des 577 sièges de l’Assemblée nationale. Selon diverses estimations des médias, Ensemble obtiendrait 255 à 295 sièges, le NUPES 150 à 210, LR 50 à 80 et le RN 20 à 45. Ensemble obtiendrait plus de sièges parlementaires avec moins de voix en remportant de nombreuses circonscriptions rurales plus petites, tandis que NUPES les votes sont concentrés dans un plus petit nombre de grands districts de grandes villes.

    Le NUPES a profité des inquiétudes suscitées par l’inflation et de la montée du sentiment de gauche parmi les travailleurs et les jeunes. Contre l’inflation, Mélenchon a pris de nombreuses promesses, comme le gel des prix du gaz naturel et le recul de l’âge de la retraite à 60 ans. Le soutien massif à de telles politiques réfute les arguments avancés par les médias officiels ces dernières années pour expliquer la montée des partis néo-fascistes, affirmant que les travailleurs se tournent irrésistiblement vers l’extrême droite.

    La semaine dernière, les travailleurs des aéroports et de la santé en France et dans toute l’Europe ont fait grève contre les bas salaires, l’austérité et la gestion officielle meurtrière de la pandémie de COVID-19. D’autres grèves sont prévues sur les lieux de travail à travers l’Europe dans les semaines à venir, y compris peut-être une grève historique des cheminots en Grande-Bretagne.

    Hier soir, Mélenchon a déclaré que le mouvement de Macron était « battu et défait », appelant les Français à « déborder » les isoloirs dimanche prochain pour élire la NUPES au pouvoir et lui premier ministre.

    Il a déclaré : « La vérité est que le parti présidentiel, après le premier tour, est battu et défait. Pour la première fois sous la Ve République, un président nouvellement élu ne peut obtenir la majorité aux élections législatives suivantes. J’appelle notre peuple, au vu de ce résultat, et de l’extraordinaire opportunité qu’il offre à nos vies personnelles et au sort de notre patrie commune, à déborder les isoloirs dimanche prochain. »

    Alors que les projections actuelles montrent que Mélenchon n’obtiendrait pas la majorité à l’Assemblée, la majorité de Macron est bel et bien menacée. À peine sept semaines après la réélection de Macron, par défaut contre la candidate néo-fasciste Marine Le Pen, force est de constater que le président ne bénéficie pas d’un soutien électoral significatif. En fait, le « président des riches », qui prépare 80 milliards d’euros de coupes dans l’austérité sociale et plonge les armes dans la guerre de l’OTAN contre la Russie en Ukraine, est largement méprisé.

    De nombreux "Ensemble !" candidats ont été soit battus, soit contraints de participer aux courses du second tour dans leurs circonscriptions. Le gouvernement actuel dirigé par Elisabeth Borne, que Macron a installé peu de temps après avoir remporté les élections présidentielles, fait face à une crise profonde compte tenu de l’impopularité de ses ministres.

    L’ancien ministre de l’Education Jean-Michel Blanquer a été éliminé dès le premier tour. Il était largement détesté pour avoir aidé à imposer un gel des salaires des enseignants pendant une décennie. Avec 18,9% du total des suffrages exprimés, il n’a pas réussi à obtenir les voix de plus de 12,5% du nombre total d’électeurs inscrits dans sa circonscription qui sont nécessaires pour passer au second tour.

    Le fait que de nombreux ministres ou politiciens de premier plan aient été éliminés ou contraints de se présenter au second tour par des candidats inconnus souligne le manque général de légitimité du régime politique et le caractère artificiel des partis établis. Aucun d’entre eux n’a une véritable base de soutien parmi les masses plus larges d’électeurs.

    C’est aussi le cas des partis néo-fascistes. La candidate RN à la présidentielle Marine Le Pen a été contrainte à un second tour à Hénin-Beaumont par la candidate NUPES Marine Tondelier. Eric Zemmour, l’ancien candidat d’extrême droite à la présidentielle qui avait recueilli près de 20 % des suffrages au début de l’élection présidentielle, a été éliminé dans le Var au premier tour.

    De tels revers pour les ministres du gouvernement et les néo-fascistes avec un énorme soutien médiatique témoignent de l’émergence d’une profonde opposition parmi les travailleurs au diktat de la classe dirigeante. Comme lors des élections présidentielles, cette évolution prend d’abord la forme d’un vote croissant pour Mélenchon, dont les travailleurs se servent pour signaler leur colère contre Macron.

    Ni Macron ni l’extrême droite ne peuvent cependant être combattus en élisant la NUPES ou d’autres députés à l’Assemblée, dans l’espoir que Mélenchon puisse ensuite occuper le poste de Premier ministre sous Macron.

    Sous-jacente à la montée de la lutte des classes et à l’opposition croissante à Macron se trouve une crise internationale du capitalisme qui ne peut être résolue à l’intérieur des frontières françaises. Il y a une profonde colère sociale contre la flambée mondiale de l’inflation provoquée par des décennies de dons d’argent de sauvetage de l’État aux super-riches et de la guerre de l’OTAN contre la Russie en Ukraine.

    Alors que Mélenchon a remporté près de 8 millions de voix aux élections présidentielles, concentrées dans les quartiers populaires des plus grandes villes de France, il n’a pas appelé à des grèves ou à des manifestations contre Macron qui pourraient paralyser l’économie française. Avant les élections législatives, il a même déclaré son opposition explicite à une politique révolutionnaire en déclarant : « Je ne suis pas favorable à l’organisation d’une insurrection politique dans ce pays. »

    Au lieu de cela, il a formé l’alliance NUPES avec le PS des grandes entreprises et le Parti communiste français (PCF) stalinien. Alors même que la NUPES remporte des millions de voix, les faiblesses et les contradictions de sa stratégie sont mises en évidence.

    L’abstention record lors des élections d’hier souligne que de larges couches de travailleurs considèrent la sensibilisation de Mélenchon au PS et au PCF, qui ont des décennies d’expérience dans l’imposition de l’austérité à la classe ouvrière, avec méfiance et désillusion. Fait significatif, malgré le score de la NUPES, le RN est également en passe de percer et de gagner quelques sièges à l’Assemblée le 19 juin.

    Une montée de l’opposition dans la classe ouvrière est en cours, cependant, et des explosions encore plus larges de la lutte des classes se préparent. Comme on l’a expliqué lors du second tour des élections présidentielles, appelant à une campagne active de mobilisation de la classe ouvrière pour boycotter l’élection entre Macron et Le Pen, la voie à suivre est de rejeter Macron, Le Pen, et l’ensemble de l’establishment politique capitaliste.

    Les problèmes qui poussent la classe ouvrière à la lutte en France et à l’international ne peuvent être résolus qu’en mobilisant politiquement la classe ouvrière dans un mouvement rejetant le nationalisme de Mélenchon et son orientation, en luttant pour le transfert du pouvoir de l’État aux travailleurs."

    Voilà l’article qui, malgré ses défauts, est une analyse, pas les états d’âme passablement emotionnels de mon contradicteur anonyme.

    C’esr à partir de cette base réelle, objective, qui peut se construire une politique à gauche de Mélenchon, mais qui passe aujourd’hui, par investir le mouvement mélenchoniste pour le pousser encore plus à gauche.

    Car il n’y a rien d’autre.

    Tout le reste est le néant des déçus, les émotions nerveuses de ceux qui ne savent rien faire, l’impuissance qui comente contre, aidant la réaction, mais incapable de trouver la parade contre les attaques du capital autrement que par la prêche vide de "La Révolution"…

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    • Ce baratin de bouffons trotskystes gauchisants fait donc bien plaisir à Viriato, et surtout, il le rassure dans ses illusions, qu’il prend pour la réalité, alors que ce que les chiffres disent, c’est clairement que Macron et Mélenchon ne rassemblent chacun qu’à peine un peu plus de 10% du total des électeurs potentiels soit environ 20% à eux deux !

      En s’alliant, et avec le système du scrutin « majoritaire à deux tours », et non-proportionnel, ils sont donc sûrs, néanmoins, avec ce maigre « pactole » électoral, de se partager le pouvoir en cohabitation, ce qu’omet d’ « expliquer » cet article du WSWS (trotskyste) !

      Le prétendu rapport avec la lutte de classe, dans cette affaire, est pour le moins très illusoire, tout comme lors des précédents scrutins « favorables à la gauche » qui n’ont jamais fait avancer les luttes.

      Alors que la seule lutte importante, à l’heure actuelle, et même décisive, à l’échelle mondiale, est celle de la Russie contre le néonazisme ukrainien, soutenu par les USA et l’UE, bien réel, et non pas celui, fantasmé, de l’extrême-droite française. De ce véritable combat antifasciste populaire russe, il n’est donc pas dit un mot, dans cet article, et pour cause, vu que Macron et Mélenchon sont parfaitement unis, sur le fond, contre cette lutte, pourtant essentielle, et même carrément héroïque, du peuple russe.

      Il s’agit donc juste, pour le WSWS, d’aligner des phrases qui se donnent un air de « réalisme », ce qui plait bien à Viriato, mais qui relèvent donc entièrement du fantasme trotskyste habituel et de l’opportunisme en vue de « récupérer » ce qui peut l’être pour leur petite secte trotskyste, c’est-à-dire, pas grand-chose, vu les résultats habituels de leurs manipulations, et c’est tant mieux !

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