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La moitié des clients de Gazprom a ouvert un compte en roubles pour payer le gaz (ODT, PDF, vidéo)

jeudi 9 juin 2022, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 9 juin 2022).

https://youtu.be/pvcSr_FPLbk

Sanctions contre la Russie,
l’Europe est tombé dans le piège de Poutine !

Investis - 29 mai 2022

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Cela va faire maintenant plus de trois mois que les Etats Unis et l’Union Européenne font tous leurs possible pour forcer la Russie à arrêter sa guerre en multipliant les sanctions.

Depuis le mois de février, ils ont limité à la Russie l’utilisation du système de messageries international Swift, gelé leurs avoirs en euro et en dollar, saisie des biens des oligarques, interdit l’accès de leurs espaces aériens, de grande multinational ce sont retiré de Russie et les pays occidentaux ont réduit leurs achats d’hydrocarbure.

Malgré cela, la Russie tient bon et continue son avancé dans le Donbass et l’armée prend les villes les unes après les autres. Nous allons voir dans cette vidéo, pourquoi ces sanctions successives contre la Russie sont toujours aussi inutiles et comment Poutine a piégé l’UE avec son gaz.


Deux articles en version ODT : http://mai68.org/spip2/IMG/odt/clie…

Deux articles en version PDF : http://mai68.org/spip2/IMG/pdf/clie…

La moitié des clients de Gazprom a ouvert un compte en roubles pour payer le gaz russe

latribune.fr

7 juin 2022 12h46 Mis à jour à 19h29

Sur la cinquantaine d’entreprises étrangères ayant un contrat de fourniture de gaz avec le géant russe Gazprom, environ la moitié s’est dotée d’un compte en roubles. La Russie impose en effet le paiement de ses exportations de gaz dans sa monnaie. Les pays qui s’y opposent risquent la coupure, comme la Pologne et la Finlande l’ont vécu fin avril. Si la Finlande a elle aussi manifesté son refus, l’Italie a indiqué s’y plier et l’Allemagne entretient le flou.

C’est une information qui a sûrement vocation à jeter de l’huile sur le feu. Environ la moitié des entreprises étrangères qui ont conclu un contrat de fourniture de gaz avec Gazprom ont ouvert un compte en roubles auprès de Gazprombank pour honorer leurs paiements, a indiqué ce jeudi 19 mai le vice-Premier ministre russe Alexandre Novak, cité par Ria Novosti.

« Selon mes chiffres, environ la moitié ont déjà ouvert dans notre banque des comptes spéciaux - en devises et en roubles - pour permettre le virement en devises, leur conversion en roubles et le paiement du gaz fourni en roubles », a-t-il précisé, indiquant que « 54 entreprises » sont liées par un contrat avec Gazprom Export. Et d’ajouter : « Dans les prochains jours, nous aurons la liste définitive de ceux qui ont payé en roubles et ceux qui ont refusé de payer ».

En réponse au gel de quelque 300 milliards de dollars de réserves en devises dont la Russie disposait à l’étranger, le Kremlin a promulgué un décret introduisant à partir d’avril une nouvelle procédure de paiement du gaz en deux phases, avec d’abord un versement sur un compte de Gazprombank en euros ou dollars, puis la conversion en roubles sur un second compte ouvert auprès du même établissement.

L’Italie se plie aux exigences de Moscou, l’Allemagne reste floue

Bruxelles a jugé à plusieurs reprises qu’un tel mécanisme de conversion en roubles représentait un contournement des sanctions de l’UE. Pour autant, plusieurs États membres soucieux de maintenir leurs approvisionnements ont cédé aux exigences de Moscou. Le géant énergétique italien Eni, contrôlé à 30,3% par l’État, a annoncé mardi son intention d’ouvrir un compte en euros et un autre en roubles auprès de Gazprombank afin d’honorer ses paiements de fourniture de gaz russe dus « dans les prochains jours ».

« L’obligation de paiement peut être remplie par le transfert d’euros » et la nouvelle procédure « ne devrait pas être incompatible avec les sanctions existantes » à l’égard de Moscou imposées par la Commission européenne, assure Eni dans un communiqué.

L’Italie est très dépendante du gaz russe car elle importe 95% du gaz qu’elle consomme, dont environ 40% provenaient de la Russie en 2021. Le pays devrait toutefois « devenir indépendant du gaz russe au second semestre 2024 », grâce à ses efforts visant à diversifier ses approvisionnements, a estimé ce jeudi 19 mai le chef du gouvernement Mario Draghi. « Nous avons agi rapidement pour réduire la part de gaz naturel que nous importons de Russie » et « les premiers effets » de cette politique « se ressentiront dès la fin de l’année 2022 », a-t-il déclaré devant les sénateurs.

Également très dépendante du gaz russe, l’Allemagne assure vouloir se conformer aux recommandations de l’UE, mais Berlin reste flou sur l’éventuelle ouverture de comptes en roubles au nom des entreprises allemandes chez Gazprombank.

« Les entreprises paieront leurs prochaines factures en euros », a assuré lundi le ministre allemand de l’Économie Robert Habeck, sans toutefois préciser si des comptes en roubles pourraient être ouverts. Le mécanisme sera en tout cas « conforme aux sanctions », selon le ministre.

La Finlande craint la coupure

Peu après, la Finlande, candidate à l’entrée dans l’Otan, a indiqué redouter une coupure du gaz russe en raison de son refus de payer Gazprom en roubles, à l’instar de ce qui est déjà arrivé à la Pologne et à la Bulgarie. Gasum, l’entreprise chargée des importations de gaz en Finlande, « n’accepte pas l’exigence de Gazprom Export de basculer à un paiement en roubles et ne fera en conséquence pas de paiement en roubles », a annoncé le groupe dans un communiqué.

L’annonce, qui coïncide avec celle de la candidature finlandaise à l’Otan, intervient quelques jours après la suspension des exportations russes d’électricité vers la Finlande, du fait de problèmes d’impayés. Si le gaz ne représente que 8% de l’énergie consommée en Finlande, une majorité du gaz utilisé dans le pays nordique provient de Russie.

Gasum, qui indique avoir porté le litige devant une cour d’arbitrage, considère qu’il y a un « risque accru » d’interruption de l’approvisionnement prévu au contrat « et en conséquence que l’importation de gaz naturel depuis la Russie vers la Finlande s’arrête ».

La Russie veut couper l’Ukraine de sa centrale nucléaire de Zaporijjia

La Russie veut couper l’Ukraine de sa centrale nucléaire de Zaporijjia, la plus grande d’Europe, occupée par l’armée russe, sauf si Kiev paye Moscou pour l’électricité produite, a indiqué un vice-Premier ministre russe, Marat Khousnoulline. Cette déclaration rejoint celle d’autres responsables russes ces dernières semaines qui laissent entendre que la Russie prépare une occupation durable voire une annexion des zones du sud de l’Ukraine qu’elle contrôle, la région de Kherson et une importante partie de celle de Zaporijjia.

"Si le système énergétique de l’Ukraine est prêt à prendre et payer, alors (la centrale) pourra tourner pour l’Ukraine. Si (l’Ukraine) n’accepte pas, alors (la centrale) tournera pour la Russie", a déclaré Marat Khousnoulline, lors d’un déplacement mercredi sur le site de l’installation nucléaire, cité par les agences russes.

"Nous avons une grande expérience des centrales nucléaires, nous avons des entreprises en Russie qui ont cette expérience, il n’y a aucun doute que (celle de Zaporijjia) continuera de travailler", a-t-il dit. L’agence nucléaire ukrainienne Energoatom assurait jeudi matin que la centrale approvisionnait toujours l’Ukraine en électricité.

Les Russes "n’ont pas la capacité technique de fournir de depuis la centrale nucléaire de Zaporijjia", a déclaré à l’AFP un porte-parole, Leonid Oliynyk. "Cela requiert du temps et de l’argent. C’est comme construire un pont en Crimée. Et dans un mois ou deux, nous reprendrons tout sous contrôle ukrainien", a-t-il poursuivi.

Selon le porte-parole, "personne ne va rien leur acheter non plus". Il a par ailleurs assuré que les Russes n’avaient pas la capacité de couper l’électricité aux régions de l’Ukraine n’étant pas sous contrôle russe. "Tous les équipements nécessaires sont sous contrôle ukrainien", a-t-il affirmé.

En 2021, soit avant l’offensive russe contre l’Ukraine lancée le 24 février 2022, la centrale représentait 20% de la production annuelle ukrainienne d’électricité et 47% de celle produite par le parc nucléaire ukrainien. Les forces de Moscou ont pris le contrôle début mars de cette centrale située dans la ville d’Energodar, dans le sud de l’Ukraine, séparée par les eaux du Dniepr de la capitale régionale Zaporijjia, toujours elle sous contrôle ukrainien. Les affrontements qui s’y sont déroulés dans les premiers jours du conflit ont laissé craindre une possible catastrophe nucléaire dans le pays où a explosé un réacteur en 1986 à Tchernobyl.

Marat Khousnoulline a en outre affirmé que la Russie était là pour rester, laissant entendre que l’annexion était une option.

Des responsables russes et les autorités pro-russes mises en place par Moscou ont aussi dit la semaine dernière que la région ukrainienne de Kherson allait très probablement être annexée par la Russie.

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Kiev refuse que l’AIEA visite sa centrale nucléaire occupée par les Russes

Agence France-Presse

L’Ukraine s’oppose à ce que le directeur de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) Rafael Grossi se rende à la centrale nucléaire de Zaporijjia (sud) tant qu’elle est occupée par les Russes, a indiqué mardi l’opérateur ukrainien des centrales nucléaires.

« L’Ukraine n’a pas invité M. Grossi à visiter la centrale de Zaporijjia et lui a refusé par le passé d’effectuer une telle visite. La visite de la centrale ne deviendra possible que quand l’Ukraine reprendra le contrôle sur le site », a écrit mardi sur Telegram l’opérateur ukrainien, Energoatom.

Rafael Grossi a écrit lundi sur Twitter que l’AIEA était en train de préparer une mission d’experts à la centrale de Zaporijjia, la plus grande d’Europe et occupée par les forces russes depuis le début de l’invasion russe, en assurant que l’Ukraine l’avait « demandé ».

« Le directeur général de l’AIEA Rafael Grossi ment de nouveau », a dénoncé Energoatom.

« Nous considérons cette déclaration comme une nouvelle tentative d’accéder à la centrale de Zaporijjia pour y légitimer la présence des occupants et approuver leurs actes », poursuit Energoatom.

« La perte de communication » entre l’AIEA et la centrale est due au fait que les Russes ont bloqué l’opérateur mobile ukrainien Vodafone sur le site, selon Energoatom.

« Les données s’accumulent sur les serveurs et seront transmises à l’AIEA quand l’opérateur sera de nouveau opérationnel », ajoute Energoatom.

La Russie a menacé le 19 mai de couper l’Ukraine de sa centrale nucléaire de Zaporijjia, sauf si Kiev payait Moscou pour l’électricité produite.

Cette déclaration rejoint celle d’autres responsables russes ces dernières semaines qui laissent entendre que la Russie prépare une occupation durable voire une annexion des zones du sud de l’Ukraine qu’elle contrôle, la région de Kherson et une partie de celle de Zaporijjia.

En 2021, soit avant l’offensive russe contre l’Ukraine lancée le 24 février dernier, la centrale fournissait 20% de la production annuelle ukrainienne d’électricité et 47% de celle produite par le parc nucléaire ukrainien.

Les forces de Moscou ont pris le contrôle début mars de cette centrale située dans la ville d’Energodar, dans le sud de l’Ukraine, séparée par le fleuve du Dnipro (Dniepr en russe) de la capitale régionale Zaporijjia, qui est elle toujours sous contrôle ukrainien.

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