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L’audiovisuel public a trahi son public (vidéo)

mercredi 29 juin 2022, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 29 juin 2022).

Note de do : L’indépendance de la télé publique est un leurre.

La télé publique a trahi la population depuis longtemps. Cela s’est bien vu en 2005 avec le référendum sur la constitution de l’Europe où toutes les chaines, qu’elles soient publiques ou privées, ont incité les gens à voter "Oui".

Si c’est le "NON" qui l’a emporté, c’est uniquement parce que le pouvoir ne maîtrisait pas encore internet. Mais cela a changé depuis. "Ils" ont inventé les réseaux prétendus "sociaux" contrôlés par le pouvoir, et ont fait croire à tout le monde qu’internet se limitait aux "réseaux sociaux". Et ils ont payé des "influenceurs" sur ces réseaux pour qu’ils répètent la même chose que la télé. Le VRAI internet, l’internet libre, c’est celui qui n’est PAS dans les réseaux "sociaux".

On a vu plein de fois la télé publique raconter exactement la même chose que le pouvoir. Notamment à propos du covid, qui a surtout servi à casser les mouvements contestataires, la distanciation sociale étant l’exact contraire de la lutte de classe ; à propos des vaccins ARN, dont il faut à tout prix cacher l’inefficacité et les immenses effets indésirables ; à propos de la guerre de l’OTAN contre la Russie en Ukraine, où il faut faire croire que c’est la Russie l’agresseur alors que ce sont les USA qui se servent de l’Ukraine comme prête-nom pour faire la guerre à la Russie, etc.

Au-delà de la puissante grève ouvrière, ce qui avait fait la grande valeur de mai 68, c’était que les esprits s’étaient tellement éveillés grâce aux permanentes discussions collectives en Assemblées générales, que chacun était prêt à faire son autocritique. Ainsi, le facteur venait expliquer devant tout le monde à la Sorbonne en quoi son métier servait à maintenir le capitalisme, il en allait de même des enseignants, des avocats, et il en allait de même de toutes les professions.

Il est grand temps que les employés du service public audiovisuel prennent conscience du rôle maléfique qu’ils jouent et qui permet au pouvoir de se maintenir. Il est grand temps qu’ils le dénoncent massivement eux-mêmes à la face du public, par exemple lors des manifs, mais aussi lors des divers journaux télévisés des chaines publiques.


« Touche pas à l’audiovisuel public » : très forte mobilisation contre la suppression de la redevance audiovisuelle

https://www.humanite.fr/videos/touc…

Mardi 28 Juin 2022

Les salariés de l’audiovisuel public sont en grève ce mardi 28 juin, perturbant pour la journée les antennes radio et les chaînes de télévision, dans un élan de forte mobilisation contre la suppression de la redevance audiovisuelle souhaitée par l’exécutif. L’Humanité était aux côtés des manifestants dans le cortège parisien, qui craignent pour leur avenir et l’indépendance de leur modèle.

28 juin 2022

Cliquer ici pour télécharger la vidéo

L’inquiétude est forte chez les salariés de l’audiovisuel public, qui manifestaient ce mardi 28 juin 2022 dans plusieurs villes de France, dont Paris. Pour preuve, des taux de grévistes significatifs : les trois quarts des journalistes de Radio France du mardi en grève d’après le SNJ, 45% de grévistes au sein du réseau France 3 d’après des sources internes à France Télévisions… « Du jamais vu » rapporte l’AFP.

Plus de 3 milliards d’euros à remplacer

Sur les pancartes du rassemblement parisien, on retrouve des « Touche pas aux médias publics », tandis que d’autres dépeignent le président de la République en « redevance Killer ». Tous redoutent la suppression de la redevance audiovisuelle annoncée par Emmanuel Macron lors de la campagne présidentielle, qui amputerait ce service public de plus de 3 milliards d’euros de ressources.

Une somme que l’État promet de compenser, mais comment ? « Est-ce à euro constant ? Combien de temps cela va-t-il durer ? Que se passera-t-il si les politiques changent d’avis ? Tout cela nous inquiète beaucoup », questionne la journaliste Cécile Descubes, montée sur Paris pour protester contre cette mise en péril de la stabilité et de la pérennité du financement de l’audiovisuel public. Dans son antenne à France 3 Limousin, presque toute l’équipe s’est mise en grève pour s’opposer à la suppression de la taxe portée par l’exécutif assure la journaliste, également déléguée syndicale SNJ.

« Tout ça n’est qu’un marché de dupes », accuse Jean-Hervé Guilcher, secrétaire du CSE du réseau régional de France 3. Présentée par le candidat Macron comme une façon de redistribuer aux Français du pouvoir d’achat, « la redevance va passer dans le budget de l’État, et donc, dans les impôts des Français. Ce qui revient à prendre dans la poche de gauche ce que l’on a rendu dans la poche de droite », raille-t-il.

Quant aux promesses de compensation par l’Etat, il les chasse avec un mauvais souvenir en tête : « Nous avons déjà fait l’expérience de la suppression de la publicité après 20h sous Sarkozy, où l’on nous avait assuré qu’on compenserait à l’euro près les 450 millions d’euros annuels de manque à gagner », souligne-t-il. « Or, ces 450 millions d’euros n’ont jamais été compensés. La première année, le compte n’y était pas, puis en quelques années, la compensation a tout simplement disparu », avertit Jean-Hervé Guilcher, qui craint que le même schéma se reproduise, et s’interroge sur le poids que pèsera le secteur dans les arbitrages budgétaires d’Etat. « Face à des postes tels que la santé, l’enseignement, ou encore la justice, quelle place restera-t-il pour l’audiovisuel dans un contexte d’économies drastiques sans cesse demandées par l’Etat ? ».

L’information en danger

La suppression de cette redevance entraîne d’autant plus d’appréhensions qu’elle vient frapper un secteur déjà structurellement fragilisé, faisant craindre de lourdes répercussions sur la qualité et l’indépendance de l’information. « En 10 ans, France Télévision a supprimé à peu près 15% de ses effectifs, soit environ 1 500 salariés. Dans ces conditions dégradées, on peine déjà à mener à bien notre mission de service public », déplore Jean-Hervé Guilcher.

En région, Cécile Descubes redoute de ne plus pouvoir produire « le travail que les citoyens attendent des journalistes locaux ». « S’il n’y a plus de redevance, plus d’argent, on ne pourra plus travailler sur la proximité comme nous le faisons actuellement », explique-t-elle, relayant l’un des slogans de la manifestation, « écran noir sur les territoires ».

Sandrine Gadet, journaliste à France 3 Pays de la Loire voit quant à elle dans la suppression de la redevance la fin de l’indépendance de l’information, et par extension le risque de « la fin des enquêtes sur les lobbys, sur les grands groupes, et sur les tripatouillages bancaires ». Une crainte partagée par les syndicats CGT, CFDT, FO et SNJ dans un communiqué commun : « la redevance est à ce jour le seul mode de financement pérenne garantissant l’indépendance de l’audiovisuel public ».

Face à toutes ces problématiques, les manifestants et grévistes comptent bien « secouer » les députés qui officialisent ce 28 juin leur prise de fonction, de sorte à ce qu’ils « s’emparent du sujet », enjoint Jean-Hervé Guilcher, car, « dans les pays où l’audiovisuel public est faible, la démocratie est en mauvaise santé ».

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