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Christine Deviers-Joncour dénonce le Nouvel Ordre Mondial, leur « plandémie » et leurs vaccins (PDF)

jeudi 14 juillet 2022, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 14 juillet 2022).

Lien : https://resistancerepublicaine.com/…

Sauvegarde PDF : http://mai68.org/spip2/IMG/pdf/Chri…

Auteur de plusieurs livres, voici un extrait un peu musclé.

In Opération Bravo de Christine Deviers-Joncour pages 29-30 Edition Plon

Alfred (Sirven) découpait le gâteau au prorata de l’audience électorale. avec l’impartialité d’un vrai professionnel, il "encourageait" la vie politique nationale. Il prodiguait à ses élus, à ses ministres, à ses hauts fonctionnaires, les mêmes soins que ceux qu’il pouvait dispenser à son petit élevage ovin de l’Orne, dont il était si fier.

Je lui disais souvent qu’il devait sûrement exagérer. Alors, un jour où il partait faire sa "tournée" - car les livraisons se faisaient à domicile - il avait ouvert, pour me convaincre et m’ôter mes dernières illusions, le coffre de sa voiture. J’avais pu m’apercevoir qu’il ne plaisantait pas. Il m’avait montré, en soulevant une couverture, des liasses de billets soigneusement empilées, comme dans les films. Un demi-mètre cube de billets de 500 (francs), ça doit faire une somme rondelette. Et c’était la distribution d’une seule journée. Les spécialistes pourront toujours se livrer à des calculs…

Il fallait bien "donner à manger" aux partis politiques.

Pages 60-61-62

Telle est la théorie. Dans la pratique, il arrive que des exportations, même si l’éxécutif est au courant, se passent purement et simplement de l’avis de la CIEEMG. Tel fut le cas lors de l’exportation des obus de Luchaire en Irak ou de la livraison d’armes aux sandinistes : deux exemples isolés parmi tant d’autres.

Si la vente se fait à crédit, les commissions versées doivent être déclarées par l’entreprise exportatrice à la COFACE pour obtenir une garantie. Dans ce cas, même les commissions sont assurées. Or, ni la COFACE ni la CIEEMG ne semblent vraiment pointilleuses. A la fin des années soixante-dix, pour vendre à la Bolivie des tourelles destinées à équiper des blindés autrichiens Kürassier, la Société française de matériels d’armement (SOFMA), a sollicité la garantie de la COFACE, avis favorable de la CIEEMG à l’appui, dans un dossier où une commission devait être versée sur place à un intermédiaire du nom d’Altman et dont les services de renseignements savaient parfaitement qu’il s’agissait du nazi Klaus Barbie !

Il est tacitement convenu dans les cercles évidemment très fermés des marchands de canons que toute exportation d’armes de guerre donne généralement lieu au versement de commissions dont le taux est variable : 5 à 10% en général, parfois 50 et même 100% quand il le faut.

En ne retenant qu’un taux de 10%, sachant que la France exporte aujourd’hui en moyenne 30 milliards d’armes de guerre par an, c’est donc au moins 3 milliards (de Francs) à chaque fois qui s’évaporent ainsi vers des destinations occultes. Depuis vingt ans, cela représente environ 60 milliards. Où sont-ils donc passés ?

C’est d’autant plus préoccupant que le silence sur ces opérations est garanti par des procédés imparables.

Lorsqu’on veut couvrir des commissions, on classe tout bonnement le dossier sous le label "Secret Défense", ce qui est généralement considéré comme une faveur destinée à mettre les destinataires des rétrocommissions à l’abri des curieux.

Les dossiers sont alors archivés, sous bonne garde, comme on peut s’en douter.

La classification d’un dossier entraine une protection légale et immédiate des renseignements qu’il peut contenir, même si ces renseignements sont scandaleux ; et surtout s’ils le sont.

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